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Chapitre 8

Salut la foule, je sais pas trop qui va retomber sur cette fanfic, ça fait tellement longtemps. Mais bon, je vous souhaite mes meilleurs vœux! Je vois tous vos petits commentaires, c'est très gentil à vous de me laisser des petits mots d'encouragement. Je ne serais pas forcément la plus ponctuelle à poster les chapitres, mais ne vous en faites pas. Cette histoire est très intéressante et je compte bien essayer de la terminer. La bise ;)

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Depuis petite, Izayoi avait toujours essayé d'imaginer ce que serait sa vie adulte. Plus jeune, elle également était éblouie par ces rêves de princes charmants que l'on vendait aux petites filles.

Cette idée qu'un jour, un homme viendrait, et lui offrirait protection, bonheur, et un "happy ending" à l'égal de celui de toutes les princesses de contes.

Mais Izayoi n'avait jamais eu grande foie en ces contes en premier lieu. Son père mourant et sa mère absente, la princesse avait très rapidement forgé sa conscience à penser independant. Elle devait penser à son peuple, elle avait toujours su qu'un mariage d'amour était en dehors de ses options. Et elle avait déjà prit l'engagement de prendre toutes les décisions concernant sa vie, uniquement en accord avec le bonheur de son peuple.

Mais hélas, même si l'amour qu'elle portait pour son peuple était assez fort pour sacrifier sa vie et son bonheur, elle ne restait qu'humaine... Et malheureusement, ses décisions venaient avec des conséquences... Qu'elle ne serait pas forcément en mesure d'assumer.

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Retrouvant lentement ses esprits, elle sentit un mal de tête massif qui venait progressivement s'installer. Grimaçant de douleur, la jeune femme ouvrit les yeux et étudia les alentours.

Elle était toujours bel et bien dans sa chambre. Mais il faisait déjà sombre, cela devait déjà faire quelques heures qu'elle avait perdu connaissance. Manageant un effort pour se redresser, elle le regretta immédiatement alors qu'une douleur atroce résonna dans sa nuque. Grognant encore en se caressant la nuque. Elle constata alors qu'elle n'était pas seule dans la chambre.

Il était là, assit sur les rebords de la grande fenêtre qui faisait face à leur lit commun. L'Inu No Taisho ne la quittait pas des yeux. Il portait un de ses ensembles de nuit, apparement il n'avait pas pu s'endormir.

Le remarquant ainsi, calme et la fixant sans dire mot, elle son anxiété sauta. L'accident de plus tôt aurait pu très mal finir. Et bien qu'elle ne pouvait supporter sa présence autour d'elle, le laisser croire qu'il l'intimidait au point où elle voudrait s'en prendre à sa vie était juste une option impossible.

- Vous ne dormez pas... tenta t-elle. Hésitant sur quel ton prendre avec lui actuellement, le youkai était certainement connu pour être imprévisible.

Il continua simplement de la fixer sans dire mot. Son regard impossible à traduire.

- Vous semblez... irrité? Elle insista tentativement, les yeux fermés, continuant de masser sa nuque.

- Vous croyez? Il hissa.

Et de là, elle savait déjà qu'il fallait procéder avec caution. Il n'était pas d'humeur. Et elle le savait très impatient et colérique comme individu, elle ne voulait certainement pas qu'au delà d'un mariage forcé, dans lequel elle ne serait jamais heureuse, qu'elle devienne également le sujet de ses dégagements de colère.

Avec une voix hésitante et le regard fixé au sol, elle tenta une nouvelle approche.

- Ce qui s'est passé plus tôt n'était qu'un simple accident... Je ne m'en prendrais jamais à ma vie de la sorte. Vous savez... Vous savez que je suis le seul espoir de mon peuple actuellement, et je ne peux les décevoir de la sorte.

Le silence persista un instant avant qu'elle n'entende un rire. Puis le rire se fit plus hystérique.

Levant les yeux vers lui, elle constata qu'il s'était levé et marchait vers elle.

- Vous êtes brave, princesse... c'est l'une des choses que j'apprécie chez vous... vous ne laissez jamais tomber. Vous n'abandonnez jamais votre peuple... même si vos chances de gagner contre moi sont...

Il s'arrêta devant elle, prit son visage entre ses doigts, avant de guider son menton en sa direction. Yeux dans yeux, un sourire sadique en coin, il continua.

- Nulles...

L'entendre dire cela en temps normal la foutrait dans une terrible rage, mais ses doigts sur sa peau, elle se sentait un peu plus intimidé.

Ses iris d'or toujours fixées sur elle, l'Inu No Taisho continua de masser son mâchoire avant de passer à sa joue.

- Vous n'irez nulle part. Lâcha t-il, perdu dans ses pensées.

- Que voulez vous dire ? Demanda t-elle, une main sur la sienne, stoppant ses caresses sur sa peau.

Il rigola, avant de reculer. Mains dans les poches et regard sur ses épaules dénudées de sa chemise de nuit. Quand l'avait-il touché ?

- Parce que, princesse. Vous êtes intéressante. Et, j'ai l'intention de vous garder pour moi tout seul. Aussi longtemps que je le pourrais. Ce qui peut se traduire par pour toujours, humaine.

Après l'incident, les visites de l'Inu No Taisho se faisaient rares. Même son activité préférée qu'était de la railler durant leurs heures de dîner semblait avoir perdu de son intérêt. Une semaine déjà était passée, qu'elle ne l'avait pas revu. Les servantes commençaient également à diffuser des rumeurs comme quoi le Seigneur Youkai avait perdu d'intérêt pour la princesse humaine. D'après les rumeurs, il passait ses journées du cotés youkai du palais et passait ses nuits dans les quartiers de plaisir youkai.

L'idée qu'il perdait d'intérêt pour elle ne la dérangeait pas forcément, au contraire, elle était bien heureuse de savoir qu'elle n'avait plus à devoir lui offrir son corps quotidiennement.

Mais, elle savait qu'il ne fallait pas perdre les opportunités que lui rapportaient être dans ses faveurs. Elle avait protection, pour elle et son peuple. Et aussi longtemps qu'il considérait de l'importance à leur mariage, elle avait moins de chances de se faire assassiner ou autre par les autres youkai.

Il n'était secret pour personne que l'idée d'avoir une femme humaine supérieure à ces youkais ne les plaisaient guère. Et à la moindre chance, ils tenteraient de se debarasser d'elle.

Se redressant en un soupir. Elle chassa le sentiment rongeant d'hésitation et décida d'agir. Il fallait qu'elle regagne son intérêt. Et pour un youkai, le meilleur moyen était assez évident.

- Koharu!

Appela t-elle en retirant sa robe de nuit.

Sa dame de chambre se précipita vers elle. Cernes visibles sous ses yeux verts acides.

- Comment puis-je vous servir Izayoi-sama?

Sans se tourner vers elle, elle se dirigea vers la salle de nettoyage. L'incitant à la suivre. Ce qu'elle fit.

- Préparez moi une robe nuit, et le nécessaire beauté pour ce soir.

Elle resta silencieuse un instant. Avant de hocher la tête et la laisser dans son bain.

Frottant sa peau et suivant la même procédure que les dames à son service lui servaient chaque nuit, elle avait décidé. Elle devait être intrépide. Attendre des semaines pour qu'il se rappelle qu'elle existe était absolument hors de question.

Son bain fini, elle rejoint Koharu dans la chambre, qui avait déjà étalé le nécessaire beauté.

- Le Seigneur Youkai, dans quels quartiers est-il ce soir? Demanda t-elle, alors qu'elle lui appliquait du rouge sur ses lèvres.

- Quartiers de dame Fiji.

Elle hocha la tête. Elle était familière avec le nom. La youkai était assez populaire pour avoir été dans les faveurs du youkai depuis un an. D'après les rumeurs, il aurait insisté pour emmener la dame depuis les terres de l'OUEST à cette région dès que sa victoire au Nord avait été assurée.

Elle devait rivaliser avec une youkai... Ce n'était pas très réaliste, mais rien était impossible. Elle n'était pas très confiante, mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle devait reconquérir son intérêt.

- Izayoi-sama... juste pour vous prévenir. Personne ne doit déranger Inu No Taisho lorsqu'il est dans les quartiers du plaisir...

- Je ne suis pas personne.

- Oui mais vous êtes humaine...

Elle déposa ses pinceaux avant de lui faire face avec un soupir. Se regardant dans le miroir, elle était confiante. Elle pouvait l'attirer hors des quartiers. Elle n'avait pas d'autres choix.

- Ce que je veux dire c'est que, pour les youkais, le plaisir est bestial, incontrôlable, et presque douloureux. Le cohit animal n'a rien à voir avec celui des humains. Je pense que vous en avez déjà un aperçu. Finit-elle accentuant un regard plein de sous-entendus.

En effet les deux fois où le youkai l'avait touché n'avait pas été des plus tendres. Il était brutal, et n'avait pas la moindre considération pour elle ou son plaisir.

Mais elle n'avait pas le choix.

Izayoi lui lança un sourire avant de se lever. Sa tenue était très traditionnelle. Un large yukata rose aux nuances dorées qui couvrait une tenue beaucoup plus provocatrice en dessous. Une robe blanche complètement transparente, qui laissait voir tout ce qui pouvait rendre un homme fou. Sa chevelure était lâchée, tombant en vagues jusqu'au bas de son dos et son maquillage était simple, un simple rouge peignait ses lèvres. Malgré la simplicité de son apparence, elle rayonnait de la beauté digne d'une noble.

- Conduisez moi aux quartiers du plaisir.

Je vous assure que j'attends des commentaires hein! Après avoir attendu des nouveaux chapitres une année entière, je suppose vous avez quand même quelques reproches pour moi? Haha allez-y lâchez vous!

;)

Jawrell

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