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Chapitre 5

Le lendemain matin, je me réveille, nous nous sommes endormis en travers du lit. Olivia dort encore quand je sors de la salle de bain. Je lui laisse un mot :

« Hey marmotte,

Je t'ai sorti des affaires en cas où tu souhaiterais prendre une douche avant de descendre pour le petit déjeuné. Ainsi que des serviettes propres. Retrouve-moi près de l'étant. J'y serai plongée dans un bouquin. A toute, kiss Lya. »

Une fois en bas, dans la cuisine, je prépare mon petit déjeuné. Des crêpes et un bon café. Je mets de la musique sur mon téléphone, et commence à cuisiner tous en me déhanchant sur la musique de Nirvana « come as you are ». Je suis concentré sur ma tâche dans ma bulle. J'aime c'est petit moment-là.

- Jolie déhanché ! Me souffle Zack dans l'oreille derrière moi.

Pop ma bulle éclate. Je sursaute, m'arrête de danser. La spatule dans une main et l'autre sur la poêle, sans oser me retournée je ne veux pas croiser son regard d'acier. Je suis perdu dans mes pensées quand je sens une pression sur mon épaule. Qui m'écarte de la gazinière et me retire la poêle ainsi que la spatule des mains.

- Bon dieu, Lya tu cherche à te brulée ou quoi ?

Je regarde ma main hébéter, elle est rouge et une cloque commence à apparaitre.

- Aieee !!! Je secoue ma main. Comme si la brulure allait disparaitre. Et ça fait foutrement mal bordel de merde.

- Fais-moi voir ça ! C'est à croire que tu le fais exprès. Me gronde-t-il.

- C'est ce que tu crois ? Que je le fais exprès ! Oh c'est vrai tu dois aussi penser que j'ai fait exprès de tomber de la chaise hier et tout ça pour quoi ? Que tu me rattrapes avant que je ne tombe ! Et aujourd'hui je fais exprès de me brûler, la belle affaire ! Fous moi la paix Zack. Je sais me débrouiller seule.

- La preuve que non ! Met ta main sous l'eau tiède je vais chercher de quoi te soigner.

Je ferme les yeux car je sens la colère monter en moi, comme un volcan sur le point d'entrer en éruption. Je sens affluer vers mes mains un petit picotement, je me retiens et j'inspire et expire. Ma main me brule, les larmes me montent aux yeux tellement j'ai mal. Quand je les ouvre, Zack est face à moi. Il me dévisage de ses yeux gris acier. De retour avec une trousse de secours. Tout en prenant ma main blessée dans la sienne. Surprise, j'essaie de retirer ma main, mais la passe sous l'eau tiède. Cela me soulage mais pas asser. Il attrape un tube de crème, en met délicatement sur ma brulure, pose une compresse grasse et me fait un bandage sans trop serer. Je retiens mon souffle, mon cœur s'emballe. Mais bordel de nouille qu'est-ce qu'il m'arrive ? il suffit d'un regard et mon cœur palpite. Il lâche ma main bander et j'ai d'un coup la sensation de vide.

- Tu devrais faire plus attention à ce que tu fais au lieu de rêvasser !

- Tu... tu n'es qu'un crétin d'abruti ! Fulminai-je.

- Un crétin d'abruti ? me dit-il avec un sourcil levé et un sourire en coin.

- Parfaitement ! Maintenant pousse toi que je puisse me faire mon petit déjeuné.

Il me caresse la joue de sa main chaude et râpeuse, pique la crêpe au chocolat que je me suis préparer et quitte la cuisine. Mon cœur est sur le point d'exploser tellement il bat fort. Respire Lya, tout va bien, reprend toi.

Quand j'ai fini de faire le reste des crêpes, je m'en sers une avec de la confiture de fraises et une autre avec du Nutella, je prends mon café, rajoute une touche de chantilly dedans et me dirige vers l'étant. C'est une belle journée, il fait beau, pas un nuage à l'horizon. J'ai pris soin de prendre une couverture, Juliette m'a dit que je peux m'en servir sans soucis. Je l'étends sur l'herbe et m'assoie. Je mange mes crêpes et bois mon café supplément chantilly. Et enfin, je me détends, je m'allonge sur le dos, les yeux fermés et laisse le soleil s'infiltré sur mon visage. Plus je me détends, plus je sens les odeurs qui s'offre à moi. J'inspire et expire calmement ça sent les fleurs près de l'étant, les nénuphars sur l'eau, la mousse sur les rochers, l'herbe fraichement coupé puis le bois, les champignons... j'entends le chant des oiseaux, les grenouille... je sens que mes mains me picotent, l'impression de sentir l'énergie de la terre qui se déverse autour de moi. Je me relève quand j'entends quelqu'un s'approcher :

- Enfin levée, bien dormi ? je demande.

- Oui, ton lit est confortable à souhait. Déclare Olivia en riant. Aux faites, tu as gouté les crêpes ? Elles sont délicieuses.

- Oui merci, c'est moi qui les ai faites.

- Mmmm un vrai cordon bleu ! Moi je ferai tout bruler c'est sûr. Annonce-t-elle en riant.

Nous discutons un moment quand la bande nous rejoint.

- Salut les filles, vous allez bien ? Nous salut les garçons.

- Très bien et vous les gars ? Demande Oliva.

- Ça va. Au faite, vous avez reçu le mail de convocation pour l'éveil ?

- Je prends mon téléphone pour jeter un œil à mes mails. Après beaucoup de galère à trouver du réseau, Pierrick me tend son téléphone.

- Tien, je capte le réseau de l'île, tu y arriveras mieux avec mon téléphone.

Je prends l'appareil, et vais directement voir ma boite mail. Beaucoup de pubs et de spams comme souvent et ...le fameux mail tant attendu. Ainsi qu'un mail d'Anna.

Nouveau mail :

« Bonjour Mademoiselle Bauwaule,

Nous sommes ravis de vous compter parmi nos nouveaux citoyen... bla bla bla.

Nous vous faisons part de votre convocation à l'éveil... bla bla bla

Veuillez recevoir nos salutations....

Signé Le Maire ainsi que la communauté. »

Pièce jointe :

Convocation à l'éveil...

« Chère mademoiselle Bauwaule,

Vous êtes priée de vous présenter au portail de l'éveil, le 6 juillet 2021 avant 10h.

Merci de vous vêtir de la tenue officielle qui vous sera envoyés et d'être à l'heure. Toutes personnes se présentant après 10h ce verra l'accès refuser.

Cordialement les élus du cercle de l'éveil. »

Ok bon ça s'est fait ! Nous étions le 26 juin il me restait 10 jours avant l'événement. Je souffle quand Olivia dit :

- Nous y voilà, dans 10 jours nous seront si nous sommes des élus ou des dénués.

- Des dénués ?

- Oui, ceux dépourvu de pouvoirs, ils vivent en ville. Les autres intègres leur clan respectif après l'école de formation de 3 ans.

Je réfléchis, allai-je devenir un exilé, moi aussi ou devrai-je choisir entre les deux clans ? Et si personnes ne voulais d'un paria comme moi ?

- Pour vous le choix sera facile. Vous ferez partie d'un clan quel qu'il soit, moi je devrai choisir et encore si on me laisse le choix. Mais qui voudrai d'un paria ?

- Lya, tu ne comprends pas ? Justement, les clans se battrons pour t'avoir dans leur clan car tu auras potentiellement les deux pouvoirs.

- Donc si je vais à l'éveil et que je choisi un clan, je pourrai potentiellement déclencher une guerre ou bien me retrouvé chez les exilés. Et si je n'y vais pas je deviendrai une déchu ?

- En voilà une bonne idée ! crache Nelly qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

- Toi on ne t'a pas sonné ! lance Olivia. Elle doit participer à l'éveil, sinon elle...

- Ça suffit ! Rugit Zack qui était arrivé en même temps que Nelly.

Olivia murmure :

- Elle doit savoir, elle n'est pas comme nous. Elle ne connait pas les risques.

Quelque chose n'allait pas, je perçois comme un malaise, un non-dit clairement. Ils me regardent tous d'un air gêner.

- Je sais ce que vous vous dites, Juliette m'en as parler. Je sais que je deviendrai une déchu si je ne participe pas à l'éveil ou que je peux en mourir. Je pourrai aussi déclencher une guerre si je choisi tel ou tel clan.

- L'éveil est primordial, tous ceux qui ont voulu l'éviter sont mort ou devenu déchu effectivement. Au début, nous serons sur une bases neutre le temps de nous familiariser avec nos éventuels pouvoirs et apprendre à nous contrôler. Donc pendant trois ans même si tes pouvoirs ne se développe pas tu pourras rester au bastion.

Mon cerveau tourne à plein régime, si je choisis un clan précis la guerre éclate, si j'évite l'éveil je meurs ou fini déchu. Je me retrouve coincé dans tous les cas.

Olivia s'approche de moi et me prends dans ses bras.

- Ton choix ne sera pas évident, mais tu as trois ans pour le faire. Le temps de la formation.

- Vous, vous savez déjà dans quel clan vous irez une fois l'éveil. Ce sera soit l'un, soit l'autre. Moi c'est différent ! Comment faire un choix si j'ai accès au deux ?

- Détrompe toi Lya. Nous ne le savons pas avant l'éveil. Dit Luc. On le saura à la fin de la formation.

- Comment ça ? Vous grandissez avec vos parents donc vous devriez savoir à quel clan vous appartenez.

Liam pris la parole :

- Et non ! Nous ne grandissons malheureusement pas avec nos parents. Nous sommes recueillis par les gens de la ville ceux dépourvue de pouvoir, ils nous élèves comme leurs enfants.

J'étais complétement perdu.

- Je ne comprends plus rien.

- Que je t'explique, repris Liam. A notre naissance, nos parents biologiques nous confirent à la couveuse de l'hôpital du village qui est une partie de l'île dites neutre. Ils ne savent pas qui seront nos parents adoptifs pour justement ne pas les corrompre ni les influencés sur nos futures décisions. Les villageois, ne peuvent malheureusement pas donner naissance. Une fois l'éveil si tu es dépourvu de pouvoirs tu es aussi stérile.

- Mais c'est affreux ! dis-je scandalisée.

- Oui ça l'est. D'où le choix de confiés les nouveaux nés aux villageois, un peu comme une compensation. Nous grandissons loin des conflits des clans et à l'abri de toutes corruption. Quand tu visiteras les clans pendant la formation tu ne verras aucun enfant. En bref, nous sommes confiés au villageois à la naissance qui eux nous élèves comme leurs propres enfants. Dès notre plus jeune âge, nous savons que nous sommes adoptés. On nous explique tous ! De la naissance de l'île en passant par les guerres et tous ce qui en découle. Puis nous participons à l'éveil ou nos pouvoirs se révèle ou pas. Pour ceux qui ont des pouvoirs, nous suivons une formation pendant 3 ans pour apprendre a développé nos dont, apprendre a volé ou a muté...

- Quand tu dis muté...

- Ce transformé en un animal précis. Après cela dépend des affinités, si par exemple tu te sens plus à l'aise près de la forêt alors il se peut que tu développes des pouvoirs du clans Terrios a contrario tu peux avoir des affinités avec le feu ou à l'épée et développer des pouvoirs du clans Gnoméros. Les pouvoirs que tu développes n'ont pas de rapport avec la génétique. On peut être né dans un clan et après l'éveil développé des pouvoirs appartenant à l'autre clan. Mais cela n'arrive pas souvent et d'où le fait que nous sommes confiés aux villageois. A une époque les enfants vivaient dans leur clan, mais a un moment il y avait plus de monde dans un clan que dans l'autre et l'île se mourait. Alors les anciens ont décidé du système qui est en marche aujourd'hui.

- Merci Liam de m'avoir raconté tous cela. Cela m'aide un peu. Mais si les pouvoirs ne se développe pas avec la génétique... alors je pourrais avoir les pouvoirs d'un seul clan ? demandai-je avec espoirs.

- Ravis d'aider quand je le peux. Pas exactement car tu es considérée comme hybride. Répondit-il en souriant.

- Bon ce n'est pas que je m'ennuie mais je m'ennuie ! Gwen on va se faire du shopping ? s'exclame Nelly.

- Pourquoi pas ? allons y.

- A plus les loosers. Nous lance Nelly d'un ton condescendant.

Grrr elle me sort part les yeux ces deux-là !

Tony vient s'assoir sur la couverture ou nous sommes assises Olivia et moi.

- Alors Lya, que pense tu de l'île ? Il me sourit d'un air aguicheur.

- Euh et bien du peu que j'ai vue, l'île a l'air bien même s'il y a un peu trop de garce à mon goût.

Tous se mettent à rire sauf Zack qui me jette encore une fois son regard noir. Mais qu'est-ce que j'ai pu lui faire pour qu'il m'en veuille autant ? Je me lève, m'approche de lui pour lui balancer ;

- Je peux savoir quelle mouche ta piquer ? Pourquoi tu me dévisage en me fusillant du regard ? Qu'est-ce que je t'ai fait bordel ?

Il me regarde de haut en bas, plisse les yeux, il passe sa main sur ma joue qu'il descend sur mon coup. Puis il se mets à serrer tous en me souriant. Du coin de l'œil je vois les autres qui se lèvent pour faire lâcher Zack. J'attrape sa main et lui fais une clé de bras que je tords, d'un croche pied je l'envoi à terre tous en maintenant ma prise sur son poignet. Je me penche à son oreille. Et lui balance.

- La prochaine fois que tu me touche je te casse le bras sale connard prétentieux.

Puis je le relâche. Il se relève et se rapproche de moi tout en me souriant.

- Et moi qui te pensai être une sainte nitouche. Me chuchote-il a l'oreille le sourire en coin.

- Je suis loin d'être une demoiselle en détresse, je sais parfaitement me défendre. Tu ne me connais pas ! Alors garde tes sales mains loin de moi pigé.

- Ooouuuhhhh c'est qu'elle mordrait presque ! Il me cherche.

Ses yeux s'accrochent aux miens, il est si proche de moi que je peux sentir son souffle sur mes lèvres. Mon cœur s'emballe, mes mains deviennent moites et mon estomac se serre. Pourquoi ce crétin d'abruti sexy me fait cet effet ?

- Effectivement tu es loin d'être une demoiselle ! Je dirai plutôt une rebelle !

Il sourit, me fait un clin d'œil, puis ce retourne et part en direction de la maison sans dire un mot de plus.

- Merde c'était quoi ça ? s'exclama Enzo un des jumeaux.

- Ça c'était un connard qui pète plus haut que son cul ne peut lui permettre. Je rétorque.

- Purée c'était bien envoyer. S'esclaffe Pierrick. Toi je t'adore. Piquante a souhaits. Lance-t-il.

Tout le monde se met à rire de bon cœur. J'en ai les larmes aux yeux tellement je ris.

- Et Lya, ou as-tu appris à faire cela ? Me demande Tony.

- J'ai suivi des court d'auto-défense depuis que je suis petite. Anna me disait que ça m'aiderai à me canaliser.

- Qui est Anna ? Questionne Mathis l'autre jumeaux.

- Anna est celle qui m'a élevé quand mes parents sont morts.

Le silence tombe, plus personnes n'ose parler. Je m'allonge sur la couverture et ferme les yeux et me détend. J'entends les autres discuter entre eux de tout et de rien. Quand je rouvre mes yeux ils sont tous partis. Je ne me souviens pas m'être endormis. Je trouve un mot d'Olivia :

« Et c'est moi qu'on appelle la marmotte hein ? hihi J'ai essayé de te réveiller mais tu devais bien dormir car tu n'as pas bronché ! Même les garçons ton secoué. Du coup on ta laisser te reposer. Désolé de ne pas être resté mais ma mère adoptive avait besoin de moi. Ce soir, on se retrouve à la cabane si tu veux nous rejoindre. A toute, kiss ta première amie Olivia. »

Je regarde autour de moi et vois que Zack s'approche de moi. Qu'est-ce qu'il me veut encore lui ?

- Euhhh, dit-il gêner en se frottant la nuque. Je suis désolé Lya pour tout à l'heure. Je ne sais pas ce qui m'a pris et je n'ai pas su me contrôler.

- Qu'est-ce que tu me veux Zack ? On dirait que tu me déteste à tel point que tu as la rage de me voir dans les parages.

- Rien j'aime cet endroit, il est tranquille pour lire et je voulais vraiment m'excuser. Ça te dérange si je m'assois à coté de toi ? Au faite, ta main va mieux ? Et je ne te déteste pas Lya. J'ai juste... non rien laisse tomber.

- Je dois laisser tomber ? Sans plus d'explication de ta part ? Lui dis-je en me décalant. Oui ma main va mieux.

- Oui laisse tomber. Il s'allonge tout près de moi un bras sous sa tête, l'autre soutenant son livre. Je sens la chaleur de son corps près de moi.

- Que fait tu la Zack ? Pourquoi n'es-tu pas avec les autres ?

- Parce que je suis ici, en train de lire.

- Rien ne t'empêche de lire avec eux. Pourquoi être là avec moi ? Il se redresse, ce penche vers moi.

- Pourquoi n'aurai-je pas le droit d'être ici, tous près de toi ? Murmura t il a mon oreille.

Je sens mes joues virées au rouges, mon cœur ce traite cogne fort. Au loin, j'aperçois les garces qui arrivent.

Nelly s'approche de nous enfin de Zack plutôt.

- Zack, pourquoi tu restes avec cette pestiférer ? Une moins que rien qui n'en vaut pas la peine que l'on s'intéresse à elle. Crache-t-elle.

- Nellyyy ! Gronda Zack.

- Tu sais ce que te dit la pestiférer ? Rétorquai-je en me levant d'un bon.

Je la fusille du regard, sur le point de lui sauter dessus. Je prends une profonde inspiration puis opère un demi-tour et me dirige vers la maison pour éviter de faire un truc que je pourrai regretter après. Mais c'est tellement tentant, lui refaire son portrait façon Picasso. Ça pourrai être marrant !

- Et Lya ou vas-tu ? me demande Zack.

- Je rentre, trop de garce ici. Dis-je en montrant du doigts Nelly et ça copine.

Nelly réplique quelque chose mais je ne l'écoute pas. Elle me saisit le bras, me fait opérer un demi-tour et essai de me gifler. Là je vois rouge, furibonde. Je vais pour lui envoyer mon point dans la figure, Zack s'interpose :

- Ne rentre pas dans son jeu Lya, elle fait tout pour t'énerver et voyant que ça fonctionne elle en rajoute.

Il me regarde intensément de ses yeux gris acier, pose ses mains sur mes épaules. Mais dans un flou de mouvement je me vois attrapé une de ses mains lui faire une clé de bras et le mettre à terre encore une fois sans même pouvoir contrôler mes mouvements. Nelly se rue sur moi toute griffe sortie, me saisit les cheveux et me tire pour que je m'écarte de Zack me faisant lâcher ma prise.

- Ne le touche pas pouffiace. Rugit-elle.

Au moment, ou mon poing entre en contact dans la figure de l'autre garce, Zack derrière, passe ses bras autour de moi ce qui m'empêche de bouger. Il passe un bras sous ma poitrine me maintien mon dos contre son torse et de son autre main plaque ma tête en arrière. Je sens son souffle à mon oreille quand il me chuchote :

- Il faut que tu te calme Lya. Et toi Nelly dégage ! Si je la lâche elle va te faire manger la pelouse.

Son nez est surement cassé et pisse le sang. Elle tourne les talons, pour partir mais avant cela se retourne et me dit ;

- C'est ce qu'on verra ! Tu me le paira sale pouffiace dit-elle son index dresser vers moi. Si tu t'approches de Zack tu auras affaire à moi ! Tu laisses mon homme tranquille.

Zack s'éclaircit la gorge :

- Hum, hum, je ne suis l'homme de personne ici je ne t'appartiens pas Nelly rentre toi bien ça dans le crâne, que ce soit avant ou même après l'éveil. Tu ne seras jamais mon.... Il se retient de continuer sa phrase. Me regarde d'une lueur nouvelle, comme s'il espère quelque chose. Il me retourne face à lui, pose sa main sur ma joue et dépose un bisou sur l'autre.

- Je suis désolé Lya, elle n'aurait jamais dû s'en prendre à toi comme elle vient de le faire.

Il se retourne et part dans la même direction que Nelly. Je reste planté là complétement abasourdi. Après m'être calmer et avoir récupéré mes esprits. Je remballe mes affaires puis me dirige vers la maison. Quand je rentre Juliette et sur le rebord de la fenêtre bulle comme elle l'appel. Petit coin cosy avec plein de coussin éclairé par la lumière du jour. Elle me voit passer par la porte de derrière et hausse les sourcils, petit sourire d'un air de dire te laisse pas faire. Je lui renvoi un faible sourire et me dirige dans ma chambre.