webnovel

Chapitre 8 : Une journée presque comme les autres .

- Salut ORION, dit EMBROZIA .

- Salut EMBROZIA, dit ORION.

- Tu as quoi comme cours, maintenant ?

- Potions, ensuite incantations et transformations .

- J'ai le même horaire .Je peux t'accompagner au cours ?

- Les dames d'abord, dit-il.

Ils entrent dans la classe du professeur MORTDONTEZ, professeur de potion de première. ORION et EMBROZIA s'assirent côte à côte. Lorsque MORDONTEZ prit la parole.

- Prenez vos cahiers, nous allons en forêt .

En forêt, ils se séparent, chacun prend une partie de terrain à ratisser pour trouver une plante nommée "ARAGIRA NATULAL ", qui protège contre certaines infections, internes ou externes, , provoquées par sortilège mais qui ne poussait pas en cette saison, mais elle s'était tue pensant que c'était trop bête de rester à l'intérieure alors qu'il y avait un magnifique soleil dehors.

Soudain, on entend un cri, tout le monde accourt, et voit MILADA couchée par terre, inerte.

Le professeur s'approche lentement comme s'il s'agissait d'une procession. Il prend son pouls et les rassure.

- ORION, demanda Embrozia, tu as remarqué les traces de dents dans le cou de MILADA.

Lorsque EMBROZIA entendit cela, elle court, apeurée vers le cœur de la forêt. Elle connaissait bien cet endroit, car, elle y avait passé sa petite enfance. Ses parents l'y avaient cachée, pour que DELAIA ne puisse la retrouver et l'utiliser pour faire des expériences sur leur petite EMBROZIA.

Lorsque ses parents disparurent, ce furent les fées secrètes de la forêt qui s'occupèrent d'elle et la protégèrent. Elle allait demander conseil aux arbres d'AURITZERA .

- Que se passe - t - il, enfin ?, demanda-t-elle.

Le plus vieux des arbres d'AURITZERA s'approcha et dit :

- Tu le sais, EMBROZIA .

- Serait - elle de retour ?, lui demanda – t – elle.

- En effet, répliqua – t - il.

Soudain, la voix d'ORION se fit entendre :

- On m'appelle, je reviendrai vous demander conseille bientôt, lui dit - elle.

- Nous t'attendrons.

EMBROZIA rejoint les autres et se dirige tout de suite vers MORTDONTEZ, elle lui dit :

1.EMBROZIA : - Mr MORTDONTEZ, il faut absolument retourner à l'école.

2.MORTDONTEZ : - Et pourquoi cela ?

1. EMBROZIA : - Je vous expliquerai plus tard.

Plus tard :

2.: - Pourquoi nous as - tu fait revenir ?

1.: - A cause de DELAIA, elle est de retour .

- Comment peux - tu le prouver ? dit MORTDONTEZ avec une peur se ressentant dans sa voix .

1.: - A une époque, mes parents... faisaient partie de son groupe, je pense et donc moi - même enfant, je

l 'aurai suivie. Et, on racontait que tous ceux qui étaient attaqués par elle, se retrouvaient avec 2

traces de dents dans le cou, comme s'ils étaient vidées de leurs pouvoirs .

2.: - En avez - vous parlé à quelqu'un ?

1.: - Non, pas encore.

2.: - Alors, pas un mot. A personne, c'est bien compris ?

1.: - D'accord .

2.: - Bon, ,je vais me renseigner, si quelqu'un d'autre aurait été attaqué dans les même circonstance .

Mais, lorsque EMBROZIA sortit de la classe, il ne se renseigna pas, il sort un petit miroir de sa poche. Ce même miroir qui avait fait croire aux élèves que ce cher professeur MORTDONTEZ était très chétif de sa personne. C'est alors qu'il commence à parler à ce petit miroir, comme à une personne et curieusement, le miroir lui répond.

C'était un moyen de communication entre MORTDONTEZ et sa maîtresse, la sans - cœur, la haïssante, DELAIA. Car, depuis toujours, il était à son service, comme l'avait fait ses parents, etc…

Il était une de ses fouines infiltrées dans l'école et aimait passionnément DELAIA depuis toujours.

- Alors quelles sont les nouvelles ?, demanda-t-elle.

- Votre intervention en forêt, c'était du grand art. Mais, vous avez été démasquée. lui répondit-il inquiet.

1.: - Ah! Et par qui ?

2.: - EMBROZIA DUGREZATUYA .

1.: - Je la connais, c'est vrai . Elle s'est souvenue de moi ? Pourtant, elle n'était pas

bien grande la dernière fois que je l'ai vue .

2.: - Faut-il que je m'en débarrasse ?

1.: - Surtout pas .C'est elle que j'ai choisie pour être mon élève et pour être ma pièce maîtresse.

Elle m'aidera à enfin me venger des descendants de ce chevalier maudit de Clair de Lune qui m'ont

volée le médaillon de puissance .

2.: - Donc, je dois la protéger .

1.: - Tu as compris.

Pendant ce temps, EMBROZIA arrive dans sa chambre :

- Ouf, enfin sortie de cette école de fous; si cela continue, je serai toute couverte de bleus avant la fin de

l'année .Et ce jour-là, FADROQ et sa bande se moqueront encore plus de moi, mais, ce ne sera pas

pire que le jour où ORION et moi, on répétait la pièce d'un certain Shakespeare et que FADROQ, nous

a dérangé et a été raconter à toute l'école que nous sortions ensemble.

Soudain, la tête lui tourne :

- Eh, mais qu'est-ce qui m'arrive ?

Je me sens toute drôle .

Quelques minutes plus tard :

- Enfin, c'est passé, en général, ce n'est pas bon signe, mais,....

Soudain, fermant les yeux, elle voit ORION, blessé dans un endroit qu'elle connaît. Sans réfléchir, elle se dirige vers le sud-ouest de la forêt qui entoure LOURITURA.

Mais, lorsqu'elle arriva enfin, rien, rien, ni personne. Ni trace de sang, ni de trace de bagarre.

Soudain, un nuage noir se place juste au-dessus de la petite clairière dans laquelle se trouvait EMBROZIA et dans un éclair de feu DELAIA apparaît .

1.EMBROZIA : - Que me voulez-vous ?

EMBROZIA trébuche et tombe .Elle se trouve à sa merci .

- Je ne te veux rien ,... à part peut-être ceci :Tu pourrais devenir mon élève, lui dit – elle avec des larmes

de vengeance dans les yeux, apprendre à

mettre l'amour ou la beauté en pommade ou même encore mettre la mort dans un alambic l'observer.

Ensemble, nous pourrions avoir le monde entier, conquérir le pouvoir. Ensemble nous serions

invincibles.

1.: - J'ai déjà de très bons professeurs et... attendez, je vous reconnais, vous êtes la sorcière DELAIA,

celle qui a tué mes parents, parce qu'ils m'avaient cachée pour me protéger de vous. Vous vouliez

m'enlever à mes parents pour faire de moi votre fille et pour que je puisse faire comme vous.

DELAIA regarda EMBROZIA avec une grande tendresse, quand à EMBROZIA, elle supportait son regard avec haine et fougue :

- Tu comprend vite, déjà toute petite et c'est en partie pour cela que je t'ai choisie pour être ma

descendante, pour que tu puisse régner sur mon royaume, dit - elle .

- Je gouvernerai sans doute, mais vous aurez plein pouvoir sur moi .De plus, vous ne pouviez avoir

d'enfant ,puisque personne ne voulait de vous, repris EMBROZIA avec une air de défis et de méfiance

dans la voix .

- Tais-toi, garce .Tu as du courage, tu es endurante, tu as du caractère et de l'audace .

Tout ce que j'aime chez les gens, d'ailleur, c'était cela à cela que je ressemblait lorsque j'avais ton âge.

Je ne te demande qu'une seule chose en retour :je veux que tu me ramène son cœur ou lui vivant, cela

m'importe peu .

1.: - Mais, de qui parlez-vous ?

2.: - De celui pour qui ton cœur bat .

1.: - Jamais, vous m'entendez bien, jamais, vous ne l'aurez par moi .

2.: - Comment peux tu dire cela ? Il ne s'est même pas rendu compte que tu l'aimais .

1.: - C'est simplement moi qui ne lui ai pas dit ce que je ressentais pour lui . Je ne sais pas tout, c'est vrai,.

Ce que je sais, c'est que je l'aime .

2.: - Comme c'est mignon. Très bien, alors, je le prendrai de force, puisque je ne l'aurai pas par toi. Et ,il

mourra de mes mains .

1.: - Non, je vous interdit de toucher au moindre de ses cheveux.

Alors, de rage, EMBROZIA lâcha une boule de feu bleu grise, qui atteignit DELAIA . Cependant, sa robe n'avait même pas brûlé. DELAIA se retourna, tendit la main et,.... EMBROZIA tomba à terre .

Elle avait donné de la puissance en trop grande quantité, et ne pouvait plus utiliser d'autre attaque .Elle sentait que ses forces l'abandonnaient .

Mais, dans un cri de détresse ,elle invoqua le dieu BAROLY, son protecteur:

- Donnez moi de l'aide, vous mon ami, celui qui m'a juré de m'aider si j'en ressentait le besoin, hurla la

belle.

Ce DIEU, représenté comme un aigle lors de ces très nombreuses représentations sur bas - relief, était normalement comme un homme normal. Elle l'avait rencontrer, lorsque son fils unique et chéri avait eu un accident de chasse. Il était plutôt pas mal avait admis EMBROZIA, car c'était le premier vrai garçon qu'elle voyait. Il avait une balle en plein cœur. Il allait mourir, la seule manière qui pourrait le sauver, était de mettre une autre moitié de cœur dans la poitrine du jeune homme.

Ce fut donc, la jeune princesse qui donna sa moitié de cœur aux fils du dieu, mais cela ne servit à rien, il mourut quelques heures après l'échange.

Son prénom était YARI et il n'avait que 16 ans, elle n'en avait alors que 11.

Elle était triste pour le père, car, elle savait ce que cela faisait de perdre quelqu'un que l'on aimait.

Il repartit le lendemain en la remerciant pour tout ce qu'elle avait fait.

Elle ne le revit que quelques semaines plus tard, il venait pour lui demander ce qu'il pouvait faire pour la remercier. Elle ne voulait rien, seulement, il insista et elle promis que lorsqu'elle aurait besoin de quelque chose, qu'elle n'hésiterait pas. Elle lui dit qu'il pouvait revenir quand il le désirait, qu'il serait toujours le bienvenu.

Soudain, un aigle d'une envergure gigantesque se posa près d'EMBROZIA :

1.DELAIA : - Ecartes - toi !!

2.BAROLY : - Je suis encore plus fort que toi .Alors part et laisse EMBROZIA tranquille .

Et c'est ce qu'elle fit, car, elle savait qu'un jour, elle serait enfin plus puissante que BAROLY.

Lorsque DELAIA fut loin, l'oiseau se mit à parler :

- J'ai accouru dès que j'ai entendu ton appel .Je te devais bien cela puisque tu as donné la moitié de ton

cœur pour mon fils, mais même cela ne l'a pas sauvé, je t'aide volontiers car, le sang de mon fils unique

coule dans tes veines .

Cependant, DELAIA a de plus en plus de pouvoirs et bientôt, elle en aura autant, si pas plus que moi .Et

ce jour-là, je ne pourrais plus te défendre ,alors, fais attention.

- Merci de m'avoir aidée, père.

- Ma petite princesse, vous avez eu beaucoup de courage de défier DELAIA, mais vous n'êtes pas

assez forte pour gagner .

- Je voulais lui montrer que sans le médaillon de puissance, elle n'est rien, et je me suis trompée, père.

Mais comment pourrais-je la battre, si je n'ai pas ce médaillon ?Qu'est-ce que j'y gagne ? Rien

- J'espère que vous réussirez, ma princesse et le plus vite possible. Laissez moi vous raccompagner à

l'école .

- Non merci, ne te dérange pas .

En chemin, elle rencontre ORION :

- Salut ORION, dit - elle .

- Salut EMBROZIA, tu vas bien ?

- Ca pourrait aller mieux .

- Mais, tu saignes, reprit – il en posant son regard sur ses épaules.

- Moi, mais non, dit – elle fort étonnée.

Elle s'arrêta tout net, une horrible douleur lui perfora l'épaule .On voyait une grosse tâche rouge sur son

chemisier blanc Elle retira sa robe d'école, qu'elle avait laissé sur ses épaules .Elle déboutonna les 3

premiers boutons de son chemisier et elle mit la main sur la plaie .Puis la ressortit et vit qu'elle était pleine de sang. Elle tomba dans un tourbillon de lumière, d'odeur et de couleur.

- Je vais t'emmener à l'infirmerie, proposa – t-il.

- Non, ça va, j'ai déjà vu pire.

Elle s'enfonça dans la forêt en titubant, sans que Orion, ni quiconque ne la voit. Dans un dernier effort, elle s'adossa à un arbre et sortit de son sac un pomade. C'est à ce moment, qu' un vieux poème de ERMEGILDE dite la prophétesse tomba de son sac. Elle pensait l'avoir reçue au cour d'un de ces cours, mais, elle ne savait pas lequel.

- " Seul la force de cœur et d'esprit peuvent t'aider à gagner,

Seul toi peux la battre et il faudra ruser,

Mais ta force de cœur,

Pourrait être ton malheur,

Mais n'oublie jamais que comme toi

Les autres ont des émois

Et que jamais l'on ne peut

Toujours être heureux ", lui dit – elle avant même que BARTOLOMI eut commencé à lire cela.

Ce que EMBROZIA aimait dans ce poème, c'est qu'elle avait l'impression qu'il s'adressait à elle.

Soudain, pour la première fois, EMBROZIA eut l'image de sa mère assise aux pieds de son lit qui le lui recomptait en la bordant et lui déposer sur le front un baiser tendre et plein d'amour.

Elle passa sur son front une caresse, comme pour trouver la chaleur, mais en bougeant son bras la douleur la transperça et se plia en deux. Elle retira sa robe pour dénuder son épaule meurtrie et y plaça une généreuse couche de crème.

Après s'être revêtue, elle rentra à l'école. Orion crut qu'elle avait été se soignée à l'infirmerie, et n'en reparla pas.

Próximo capítulo