Quelqu'un de haute naissance

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À l'intérieur de la chaumière douillette, Oriane veillait vigilamment au chevet de son grand-père, tamponnant doucement son visage et ses mains fiévreux avec un linge humide et frais. Sa température semblait augmenter de façon constante.

"Mademoiselle Verner, des dispositions ont été prises pour vous et M. Verner afin de quitter cet endroit. Vous nous accompagnerez tous les deux," déclara fermement le chevalier.

"Ne voyez-vous pas que Grand-père n'est pas en état d'aller nulle part ?" rétorqua Oriane, son regard transperçant le chevalier. "De plus, je n'ai aucune intention de partir. C'est notre maison."

"Mademoiselle Verner...

"Je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas Mademoiselle Verner. Vous me prenez pour une autre," déclara-t-elle, puis elle reporta son attention sur son grand-père malade.