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"Oui j'ai apprécié les nuits avec elle pour le coté physique et charnel comme tout homme avec une femme mais je n'appréciais pas Colombe"

Adélie resta silencieuse songeuse aux paroles du Roi. Il avait apprécié la relation qu'il entretenait avec Colombe, qu'est ce qui l'empêchait de reprendre cette relation ? La jeune femme se surprit elle même de sa jalousie.

Jalouse de la relation que le Roi avait entretenue avec Colombe. La voila qui perdait complètement la tête.

Voyant la mine songeuse de sa bien aimée, Gustave la rassura.

"Mais si elle ne venait pas quérir mon attention et rejoindre ma couche, je n'allais pas vers elle, je ne la désirais pas .... "

Adélie gardait le regard rivé sur la fenêtre. Pour attirer son attention Gustave décida de se livrer un peu.

"Je ne la désirais pas comme vous je vous désir"

Il lança cela sans aucune gêne. Adélie sursauta et le fixa.

Une vive chaleur naquît dans son ventre. Gustave la désirait. Il était donc bien éprit d'elle, enfin elle l'espérait car petit à petit il faisait fondre son cœur et elle commençait à se dire qu'elle allait finir par tomber dans ses bras.

"-Vous ... vous me désirez ? Demanda-t-elle en s'empourprant

-Je vous désir comme je n'ai désiré aucune femme avant vous, vous êtes la seule que je veux à mes côté pour le restant de mes jours, celle que je veux auprès de moi quand je me réveille, celle que je veux pour me donner des héritiers, je vous veux vous Adélie, oui je vous désir"

La jeune femme se sentit défaillir en entendant les paroles de son promis. Jamais aucun homme ne lui avait parlé ainsi. Elle se sentait importante.

Elle se pencha doucement à l'oreille du Souverain. Celui-ci tremblait légèrement de peur que ses paroles aient effrayé la jeune femme.

"Moi aussi je vous veux et je vous désir Gustave"

Le Roi ferma les yeux quand le souffle chaud d'Adélie caressa son cou.

Elle s'éloigna de lui mais il la retint contre lui pour l'embrasser.

Ce baisé raviva la chaleur dans le ventre de la jeune femme. Elle ne souhaitait plus qu'une chose, s'unir avec Gustave devant Dieu et devant le pays.

Malheureusement le Roi devait retourner s'occuper des affaires du pays. Laissant derrière lui sa fiancée pantelante.

Adélie reprit contenance avant de regagner le boudoir. À son arrivé les Dames qui papotaient se turent pour la regarder.

La jeune femme en avait assez d'être la bête de foire de ces Dames. Elle s'installa face à Flore qui s'affairait sur une broderie.

Son amie arrêta son ouvrage.

"-Que faisais-tu ? Lui demanda-t-elle en chuchotant

-Et bien je discutais avec Sa Majesté"

Adélie était persuadé que ses joues étaient aussi rouges que sa robe.

"De quoi avez vous parlez ?" Demanda Flore innocemment, mais la jeune femme n'était pas dupe, les lèvres rosie de son amie lui avait mis la puce à l'oreille

"-Il m'a confié qu'il me désirait et on s'est embrassé...

-Je vois, sourit Flore, alors a-t-il fixé une date pour le mariage ?

- Oh non... je ne lui ai pas demandé, il m'a raconté ce qu'il s'était passé avec Colombe auparavant mais je n'ai pas pensé à lui demander.

-Colombe la brune qui colle le Roi?

-Exactement, figure toi qu'ils ont été amant mais qu'elle a été chassé alors qu'elle pensait qu'ils se marieraient, raconta Adélie à voix basse

-Comment une femme peut-elle autant se corrompre en se donnant à un homme hors mariage ?!"

La jeune femme avait parlé un peu trop fort car elle avait suscité l'attention des autres Dames de la cour.

Les deux amies reprirent leur ouvrage.

En fin d'après midi, Adélie décida de chercher Gustave pour lui demander quand souhaitait il se marier avec elle. Elle commença par le chercher dans les salles de réunions réservées au Roi et ses conseillers sans grande réussite.

La jeune femme décida d'aller le chercher dans ses appartements. Mais quand elle frappa aux grandes portes de bois, un domestique ouvrit

"Je suis navré mais sa Majesté n'est pas dans ses appartements Mademoiselle Bauduin"

Confuse, la fiancée du Roi descendit dans les jardins. Le Roi devait surement jouer avec ses chiens où se balader.

En descendant le grand escalier du hall elle croisa plusieurs Dames de la cour qui ne lui adressèrent ni révérence ni regards.

Le cœur serré elle rejoignit les jardins. Quelques barrons discutaient en marchant. Elle le froid lui glacé le visage.

Mais Gustave était toujours introuvable. En désespoir elle se dirigea lacement vers les écuries espérant trouver son promis en train de panser ses bêtes.

En arrivant elle s'étonna de l'absence de palefrenier. Alors qu'elle allait pénétrer dans le bâtiment elle entendit des éclats de voix.

Rapidement elle reconnu la voix de Gustave mais aussi celle de Colombe

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