Dans les égouts de la ville, des bruits de pas résonnent et font échos. Des bruits de pas accompagnés de voix. Les voix sont distinctes l'une de l'autre. L'une est agacée et forte tandis que l'autre est calme et ennuyée.
"Pourquoi tu nous fais passer dans les égouts ? On avait beaucoup d'autres solutions que traverser ces fichus tunnels infestés de rats et surtout mal odorants. Je suis une sorceleuse je te rappelle !" La voix de Lyndis monte de plus en haut au fur et à mesure de ces paroles.
"Je sais, mais c'était la solution la plus rapide et sans problème qui en résulte. Pas la plus agréable je te l'accorde mais la plus pratique et simple sur le moment." rétorque Saibus.
"Tu le penses mais non, tu aurais pu utiliser ta magie pour l'endormir, l'étourdir durant une minute le temps que nous nous éclipsons. J'aurais même pu utiliser le signe Axii pour lui dire de partir sans se souvenir de nous avoir rencontré." répondit Lyndis avec une voix beaucoup plus calme mais vindicative.
"On aurait pu faire tout cela mais on ne l'a pas fait. Donc tu vas arrêter de te plaindre pour s'y peu. tu es une sorceleuse comme tu l'as dis. Une sorceleuse ne se plaint de patoger dans la boue ou la merde pour accomplir ces contracts. Lorsque tu dois naviguer dans un marécage pour pourfendre une Guenaude Sépulcrale ou bien pour terrasser un Zeugle qui sert de déchèterie humaine." Saibus finit la conversation lorsqu'il arrive devant une embouchure fermée par une grille métallique.
Derrière la grille, les deux pouvaient voir un jeune zeugle mangé les déchets de la ville.
"Regarde un zeugle tu ne vas pas le tuer ?" demande Saibus avec un sourire narquois.
"Non, ce zeugle est utile à la ville et lui on ne lui sert pas de prisonnier, de mendiants ou d'orphelins." répond Lyndis en continuant le chemin vers l'une des sorties des égouts.
Saibus et Lyndis continuent de discuter sur ce qu'ils viennent de découvrir, sur les possibles monstres qui peuvent faire cela. Saibus porte aussi l'intention que les corps peuvent tuer par un homme qui maquille ensuite les cadavres en attaque de monstre. Lyndis lui rétorque que cela est tordu et peut probable mais Saibus lui répond que l'homme est un monstre au même titre que les goules ou les vampires. L'homme peut même se montrer plus cruel qu'un spectre et plus tordu qu'un katakan.
"C'est le devoir d'un sorceleur de voir le bon en l'être humain et de le protéger des monstres. C'est pour cela que vous porterez deux épées, une pour les monstres et l'autre pour les hommes qui vous attaquent. Cela est encore plus vrai pour toi, Lyndis. Toi qui respecte le code, toi qui est une chevalière comme tous tes ancêtres Griffons."
"Alors que nous Assassins, nous voyons le mal dans tous les Hommes. Nos lames, ne sont forgées que dans l'unique but de prendre la vie des personnes qui foulent cette Terre."
C'est sur cette réflexion que les deux sortent des égouts tard dans la nuit. D'après le mouvement de la Lune, les deux peuvent estimer qu'il est proche de 2h30 du soir.
"Bien, maintenant que nous avons un peu d'informations sur ce qui nous attend, parcourons les quartiers pauvres pour essayer de le trouver en pleine action."
"Oui, c'est notre seule piste pour l'instant. Cherchons des poivrots près des tavernes. D'après ce que tu as senti, il restait une forte odeur d'alcool sur son corps." continue Saibus.
Lyndis et Saibus se rendent donc dans les quartiers populaires de Cintra. Lors de la leurs inspections, les deux discutent sur leurs expériences, sur leurs vie, leurs codes…
C'est durant l'évocation de leurs Credo respectifs que le médaillon de Lyndis se met à vibrer. Les deux se regardent, Lyndis regardant aux alentours, se concentrent sur son ouïe et sur son odorat pour ressentir le moindre bruit, la moindre odeur suspecte. Tandis que Saibus lancent des sorts de détection pour discerner la trace magique ou le monstre qui fait réagir le médaillon de la sorceleuse.
L'Assassin et la sorceleuse discernent tout deux des choses différentes. Lyndis entend le faible écho d'un cri très étouffé avec une odeur mélangée à de l'alcool et des agrumes. Pendant ce temps, Saibus localise la source de cette vibration. A une vingtaine de mètres d'eux dans la cour intérieure d'une maison délabrée.
Les deux courent vers la maison. Le coin est désert, il n'y a aucun garde qui patrouillent, aucun braseros pour éclairer et réchauffer les poyeux. Il n'y a pas de tavernes dans le coin, ni de bordel ou de prostituées seules. Seulement des vieilles maisons dégradées. Un lieu parfait pour tuer ses proies.
Saibus et Lyndis pénètrent dans l'arrière cour et ils peuvent distinctement entendre des gémissements, des gargouilles et supplications. Devant eux se trouve un spectacle macabre pour les mortels mais rien d'extravagant pour la sorceleuse du Griffon et l'Assassin.
Une femme brune à la peau maladive avec de longs cheveux noirs. Elle a de long ongles et des dents acérées. Elle est accroupie de dos, sa tête nichée dans la cou d'un jeune homme. Du sang coule de son cou, il présente des déchirures sur son torse et son visage est défiguré par une main griffue.
(Image femme)
Le jeune homme qui ne doit pas avoir dépassé vingt ans regarde Saibus et Lyndis dans les yeux. Du sang coule de sa bouche, il tente d'articuler, de crier à l'aide mais rien de sort si ce n'est son propre sang qui l'étouffe petit à petit. Il supplie Saibus et Lyndis de le secourir, de la peur se lit dans son âme, la peur de la mort, la peur du monstre qui consomme son sang comme une collation goûteuse et qui gémit à cela.
Tout cela se lit dans le regard du jeune homme, tout cela en l'espace de moins d'une seconde. L'instant d'une seconde qui dure une éternité pour lui mais un battement d'oiseau pour Saibus et Lyndis.
Un battement d'oiseau qui permet à la brouxe d'arrêter sa dégustation et de se retourner vers les personnes qui interrompent son dîner. Lyndis dégaine son épée en argent et se jette sur le monstre. En même temps, Saibus sort Excalibur et se déplace sur le côté pour être bien dans la ligne de vue du monstre.
Le monstre jette le jeune homme sur Lyndis et rugit, exposant pleinement ces dents blanches et pointues avec une coloration rouge. Lyndis rattrape l'homme et réalise un rapide signe Quen pour se protéger de l'attaque entrant de la femme. La femme donne une série de violent coup de griffes sur le bouclier de Lyndis qui finits par exploser aux impacts. Le bouclier explose, ce qui fait voler la femme. La femme au sol pousse un hurlement sonique. Le Hurlement déstabilise Saibus et Lyndis qui sont obligées de protéger leurs oreilles sensibles. La femme exploite la faiblesse des ces assaillants. Elle saute sur Lyndis.
"VOUS INTERROMPEZ MON REPAS, SORTEZ DE CHEZ MOI." une voix résonne fortement dans la tête de Lyndis.
"Non, tu sors de cette ville, maudite Brouxe" rétorque Lyndis dans son esprit. Lyndis fait un moulinet avec son épée en argent qui taillade les bras de la brouxe qui tente de se protéger. La brouxe recule, désavantagée par la technique d'épée de la sorceleuse. La brouxe et Lyndis sont concentrée dans leurs combats, ne prêtant pas attention à leurs environnements.
Lyndis réalise alors une feinte qui parvient à son objectif. Elle porte un coup d'estoc dans le ventre de la broue qui grogne. Avec son épée transperçant de par en part la brouxe, Lyndis lance une langue de feu sur le visage de la brouxe avec sa main gauche. Le feu est l'une des faiblesses de la Brouxe. La langue de feu se répand sur le visage du vampire inférieur la calcinant. Elle rugit de douleur et frappe Lyndis avec tout ce qu'elle a. A portée et ne pouvant esquiver efficacement, Lyndis reçoit une profonde coupure au torse et à son épaule gauche.
Rapidement, la brouxe arrête d'attaquer Lyndis. Son visage est fondu, elle contrairement aux vampires supérieurs n'a pas de régénération. La brouxe est morte dans d'atroces souffrances. Lyndis retire son épée du corps du monstre qui s'écroule au sol. Elle pousse un soupir et se retourne pour regarder Saibus et le jeune homme.
Le jeune homme est allongé au sol là où Lyndis l'a laissé, mort. En revanche, Saibus n'est nulle part en vue. Lyndis regarde rapidement la cour mais ne trouve aucun indice sur la position de ce dernier. Il n'y a personne dans la cour à part elle, le cadavre de l'homme et le corps inerte de la brouxe. Le combat n'a pas duré plus de cinq minutes. Le temps des cris et du sang à laissé place aux temps du silence et de la mort.
Lyndis sort de la cour pour regarder dans la rue et peut apercevoir Saibus. Lorsqu'elle franchit le portail en bois qui est tombé au sol, son médaillon se met à vibrer. Interpellée, Lyndis se met en garde et regarde autour d'elle. Elle ferme les yeux et se concentre sur son audition et son odorat. abandonnant sa vue au profit de ces deux autres sens. Calme et concentrée, elle stabilise sa respiration, la ralentit peu à peu. 80 battements…60 battements… 50 battements… 30 battements…
'WHOOSH'
'BOOM'
L'épée en argent de Lyndis fend les airs. Une chose lourde tombe au sol. Devant Lyndis, un plumeur. Le plus faible des vampires inférieur. Faible et simple à tuer, il ne représente pas un danger quand il est seul. Mais il n'est jamais seul. Il est toujours accompagné de nombreux autres plumeurs. Et Lyndis le sait et le ressent, son médaillon continue de vibrer.
'CRAC'
Lyndis se retourne aussitôt pour voir une autre brouxe au-dessus du corps de la première. Derrière la brouxe, sur le toit de la maison, une dizaine de plumeurs attendent l'ordre de leurs maîtresses.
La brouxe se baisse et prend dans ses bras le corps de sa congénère. "Tu as tué ma petite soeur, il est temps pour toi de mourir aussi sorceleuse." la voix basse mais glaciale de la brouxe siffle dans l'air.
A ces mots, les plumeurs s'envolent et se précipitent sur Lyndis pour avoir le premiers morceaux de leur dîner. Lyndis fait le signe de Quen pour se protéger. Les plumeurs s'écrasent sur le bouclier. Les premiers arrivés sont pressés sous le poids des autres. Le bouclier est fissuré mais Lyndis maintient le signe en canalisant sa magie. Elle ne reste pas sur place et se recule dans la rue pour tenter de de trouver un ruelle étroite pour limiter l'afflux de plumeurs. Mais le bouclier finit par s'effondrer dans une onde de choc qui renverse les plumeurs. Lyndis court alors pour se mettre à l'abri.
Sa course l'emmène au coin d'une petite ruelle où elle s'engouffre. La ruelle ne peut être empruntée qu'une seule personne à la fois limitant ainsi le nombre de plumeurs à être engagés dans le combat.
Lyndis se prépare d'ailleurs à abattre le premier de la dizaine de plumeurs qui arrivent. Elle n'a pas eu à attendre plus de cinq secondes pour que le premier plumeur se présente devant elle. Un mouvement d'épée et celui-ci a perdu son torse. Le second reçoit une coup d'estoc qui transperce sa tête. Le troisième trop rapide heurte le coin du mur et s'écrase sur le sol. D'autres viennent d'en haut. Lyndis fait plusieurs pas en arrière en faisant des moulinets avec son épée. Cette action a tué plusieurs plumeurs venant du ciel.
Deux arrivent d'en face. Lyndis réalise alors le signe Aard qui projette les plumes l'un contre l'autre et sur la maison derrière eux.
'Aah'
Un gémissement de douleur sort de la bouche de Lyndis. Un plumeur réussit à la surprendre et à l'attaquer dans le dos. Dommage pour lui, ses crocs n'ont pas pénétré très profondément dans la chair de Lyndis. Cette dernière entreprend alors une rotation rapide et coupe la tête de ce dernier plumeur.
Lyndis est donc entourée des corps de plumeurs. Elle s'échappe de la ruelle et retourne vers la cour abandonnée. Elle y retrouve le corps du jeune homme, mais pas les deux brouxes ou Saibus. Son médaillon ne vibre plus. Ayant un moment de répit, Lyndis regarde les blessures que lui a infligées la brouxe et le plumeur. Elle a une entaille sur son épaule gauche, dans son abdomen et une légère morsure dans le dos. Elle sort quelques bandages de sa sacoche pour panser ses plaies pour ne pas avoir d'infection.
Durant l'application de ses premiers soins, Lyndis entend des bruits de course qui se rapprochent. Déboulée de la porte, vient Saibus recouvert de sang. L'épée à la main, il entre dans la cour.
"Bien, on dirait que nous n'avons pas qu'un monstre sur les bras."
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Dans un temple de Melitélè, un homme et une femme sont soignés par une pretresse. La pièce dans laquelle ils se trouvent est simple. Une fenêtre donnant sur le cloître, une porte menant sur le couloir extérieur. Une armoire, deux lits posés l'un à côté de l'autre avec trois mètres d'écart. Au pied de chaque lit, se trouve un petit coffre pour ranger les effets personnels des patients.
La prêtresse de Melitélé est une femme d'âge mur, elle a de long cheveux noir avec quelques mèches blanches. Ses cheveux sont coiffés dans une longue tresse. Elle a les traits du visage fin, les yeux noisettes. Elle porte une simple robe longue bleue sans ornement ni décoration. La prêtresse est au coin du lit de la femme. Elle prépare sur une table des remèdes et des ongants pour soigner la plaie de la femme.
"Je tiens à vous remercier sorceleuse et jeune homme pour avoir protégé la ville et d'avoir tué ses monstres. Mais j'aimerai que vous soyez plus prudent à l'avenir. Ce n'est pas sûr de se battre avec tous ces monstres à deux. Il faut que vous fassiez attention à vous malgré votre travail dangereux et laborieux." La prêtresse d'une voix douce et apaisante entame la conversation avec ses blessés.
"Nous en sommes conscients prêtresse mais la chasse aux monstres peut s'avérer fatale même pour le meilleur et plus préparer des sorceleurs. Survivre à des vampires inférieurs n'est pas chose aisée. Néanmoins, je garderai vos conseils à l'esprit et me préparerai en conséquence lors de ma prochaine chasse." Lyndis qui est allongé dans le lit tente de rassurer la prêtresse de militélé.
"Oui, ma soeur, maintenant que le monstre a été tué et que nous avons récupéré la récompense, nous pouvons nous reposer et faire soigner les blessures de Lyndis." Saibus déclare de son lit.
"Je l'espère jeune homme, vous avez eu de la chance. Contrairement à votre amie, vous n'avez eu que des égratignures, rien de très alarmant. Vous n'aurez plus une trace de ses écorchures à la fin de la journée. Mais mes conseils ne restent pas moins valides. Chaque vie est importante, même si votre mission est de tuer un monstre pour protéger la population, votre vie vaut autant que la leur. Ne laissez pas ces histoires d'abomination sur les sorceleurs vous atteindre." La prêtresse fait la leçon à Lyndis et Saibus avec un ton maternel et sévère. Elle ressemble à une mère grondant son enfant qui a joué avec ses amis et qui s'est blessé.
"Oui, madame." Lyndis et Saibus répondent favorablement à la prêtresse qui continue à prodiguer les soins. Elle enlève les bandages qui se trouvent sur le torse et l'épaule de Lyndis, faisant qu'elle soit torse nue. Elle applique délicatement l'onguent sur sa plaie au torse et à son épaule gauche. Elle place alors d'autres bandages neuf autour de l'épaule et du thorax de la sorceleuse.
"Bien, maintenant tu restes allongé pour le reste de la semaine le temps que ta plaie se referme. Et saches que je ne prendrai pas un non pour une réponse." Installant confortablement Lyndis dans son lit, la prêtresse recule et retourne vers la table.
"Bien, je n'es pas comme si nous étions pressé maintenant tu es libre." dit Saibus en regardant le cloître par la fenêtre.
"Mais nous devons prendre un bâteau pour partir vers Kovir et Pontis." rétorque Lyndis.
"Non, pas de voyage pour vous. Vous ne sortirez de ce temple qu'avec mon autorisation. Et vous l'obtiendrez ce droit lorsque vous serez soignez pas avant." La prêtresse regarde Lyndis avec un regard dur, montrant qu'il n'y a aucune place à la discussion. Et si il y a une chose que la population sache et encore plus les voyageurs comme les sorceleurs, il ne faut jamais mettre en colère une prêtresse de Militélé sur l'état de ses patients. Leurs devoir sacré est de soigner les personnes qui en ont besoin.
"Bien, buvez ce remède et la douleur que vous ressentez lorsque vous respirez et bougez devrait commencer à s'affaiblir." Le pretresse met un petit bol au bord de la bouche de Lyndis. Lyndis boit le contenu du bol avec la délicate aide de la prêtresse.
"Parfait, maintenant reposez-vous. Vous êtes interdits de sortir de ce lit pour les deux prochains jours donc profitez s'en pour dormir et reprendre des forces." La prêtresse donne une dernière instruction à la sorceleuse avant de s'éclipser de la chambre après avoir salué Saibus et Lyndis.
La pièce devient silencieuse, juste le bruit du vent passant dans les fourrés du cloître peut être entendu grâce à la fenêtre ouverte. Un silence calme et réconfortant après la nuit agitée que la sorceleuse et l'assassin ont passée. Une atmosphère calme qui fut rompue par Lyndis.
"Bien que j'aimerai suivre les ordres de la prêtresse, nous ne pouvons pas nous le permettre. Une brouxe est toujours en liberté dans la ville et on ne sait pas s'il y a plus de plumeurs avec elle ou d'autres vampires inférieur." Lyndis déclare avec fermeté.
"Pourquoi ?" rétorque Saibus.
"Comment ça pourquoi ?" interroge Lyndis confuse à la question de Saibus.
"Pourquoi tu ne peux pas prendre un moment pour te soigner et revenir tuer la brouxe plus tard ? Ce n'est pas comme si tu étais en état de te battre convenablement avec tes blessures. Si tu y vas maintenant tu te feras tuer par la brouxe assez facilement." indique Saibus.
"Pas forcément, car j'irais préparé avec des huiles contre les vampires et si possible du sang noir." affirme Lyndis sur d'elle.
"Oui c'est possible. Équipé tu as 30% de chances de survie contre 0 sans équipement. Mais cela ne résout pas les blessures qui d'handicap et te feront tué par la brouxe ou autre chose s'il y a autre chose avec elle." saibus exprime ses pensés sans restrictions.
Lyndis ne dit rien pour contredire les propos de Saibus, affirmant silencieusement qu'il a raison.
"Écoute de la manière dont je le vois, tu ou nous avons deux itinéraires pour sortir de cette histoire. Premier chemin, nous attendons que tu te rétablisses au cours de la semaine pendant que je cherche des informations dans la ville. A la fin de la semaine avec les indices que nous avons trouvés soit nous tentons un piège à la brouxe soit si nous avons trouvé son lieu de vie durant la journée nous le prenons d'assaut."
"Deuxième solution, la solution la plus simple. Tu as tué une brouxe avec des plumeurs, obtenu ta liberté avec quelques pièces d'or. Tu as rempli ta part du contrat et le magister le sien. Personne ne sait qu'il y a une autre brouxe dans la ville donc partons en bâteau pour les ruines de Kaer Seren pour faire ce que nous devons faire sans perdre de temps. De toute façon, la garde ou un autre sorceleur s'occupera bien un jour de la brouxe." Saibus énumère les deux solutions à leurs dispositions.
Lyndis se tourne en direction de Saibus avec un regard sidéré et en colère.
"Tu es prêt à abandonner les citoyens de cette ville à un monstre! Es-tu vraiment un Assassin? Où sont passées tes valeurs! Je pensais que les Assassins protégeraient les innocents du mal ! Il semblerait que je me sois trompé et que vous n'êtes en réalité que des mercenaires." Lyndis est outrée et enragé.
"Peut-être ou peut-être pas. Je ne laisserai pas un innocent mourir mais saches que tu fais aussi partie de ce monde et que tu es à ta manière innocente. Je suis un mercenaire ou tu es une sorceleuse avec un cœur beaucoup trop noble pour cette profession et ce monde. Les Griffons sont des chevaliers dans l'âme mais cela ne veut pas dire qu'il faut qu'ils soient stupides et cours affrontent un danger avec une chance certaine de mort. Nous Assassins protégeons les innocents mais pas des monstres que vous chassez mais de même. Nous les protégeons des abominations qui se proclament humaines et qui sont pires que les monstres. Comme les personnes qui sous le couvert de la magie et du progrès font des expériences sur les êtres humains. Ou comment des personnes sous prétexte qu'une prophétie annonce un évènement catastrophe tue et extermine des races." Saibus réplique calmement à Lyndis. Bien que son calme se brise momentanément à la fin des ses paroles.
Les deux ne disent plus rien faisant tomber un silence gênant et inconfortable entre eux.
Saibus se lève, ouvre la porte et s'arrête sous l'encablure de la porte. "Saches Lyndis qu'avoir un cœur noble est l'une des pires malédictions que tu peux porter dans ce monde. Bien que je respecte les Griffons pour leurs croyances. Cela ne te fera que courir à ta perte. Il faut s'avoir quand battre en retraite pour revenir plus tard. Repose toi et laisse moi faire mon travail d'Assassin."
AN:
Je remercie ArtoriasPendragon de m'avoir permis d'utiliser sa création, Lyndis dans mon histoire.