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Porter sans aucune raison

Une fois arrivée ; elle salua le roi avec estime.

Celui-ci comme une biche scalper

Exprimait une douleur de traumatisme.

Il se ressaisit et s'adressa à dame renard.

Il fit appel à toutes ses qualités malicieuses.

- Nulle crainte ma chère ce n'est pas un traquenard.

A mes yeux vous êtes précieuses.

Ma gratitude, ma générosité sont à votre porté.

J'ai une offre à vous faire.

Vous êtes dans l'obligation de l'accepter

D'ailleurs c'est une offre qui fera taire.

Car de l'eau vous aurai pleine à la bouche.

Votre mari me prépare quelque chose de louche.

Grâce à trois crêtes

Minutieusement façonnées sur sa tête ;

Il me prépare un guet-apens.

Ces crêtes ; que veulent- elles dire ?

Ce sera ta tâche. Au dépend

De ton aide ; il sera asservi

Et toi tu seras rehaussée.

- Votre honneur ! vous me demandez

Donc de trahir mon marie !

- Oui ! et tu n'as pas le choix ; il périt

En échange ; je te donne la moitié

De mon royaume ! tu seras prié

Comme une reine.

La moitié de mes fortunes

Sera à toi ; tu gouverneras sans peine

Avec moi comme allié. La lune

Les étoiles le soleil du haut du ciel

Contempleront nos prouesses ;

Nos victoires avec délicatesse.

Saisis ! saisis une chance avant qu'elle

Ne t'échappe. Saisis ! saisis ta chance !

Des occasions pareilles ne se présentent

Pas deux fois de suite.

Saisi ta chance !

- Face à votre offre séduisante ;

Je ne puis riposter à son charme.

Mon envie ; ma joie me laisse en larme

Car mes oreilles ; cette grâce offerte ;

Ne puisse la croire à moi.

Parmi vos nobles serviteurs ; mon roi

Compter moi afin que je vous serve

Dans une coupe en or l'euphorie

D'une victoire qu'on gagnera sans trêve.

Je le nie et le désavoue comme mon mari.

Les clauses d'un pacte oui ! d'un accord

Bien établit ne craint plus un désaccord.

Il se faisait déjà tard et le soleil se fanait

Déjà à l'horizon. C'est la nuit qui naissait

La renarde prit congé du roi et rejoignit

La taverne. La nuit tombée ; la forêt s'endormit.

Mais le jeune couple était éveillé.

Dame Renard ne laissa pas tranquille son conjoint.

- Mon chéri ! je suis ta femme ! je tiens

A toi et tu tiens à moi. Nous avons célébré

Aujourd'hui des ans notre hyménée.

Que ne fusse les faits de la nature serait né

Déjà le fruit de cette union.

Nous nous sommes jurés de tout partager.

Mon corps, mon cœur et son contenu ; je te l'ai donné.

Je ne t'ai jamais caché un secret ; mon

Être je te l'ai tout confié et de toi ; j'espère un retour.

Quand tu me caches quelque chose ; je le sais.

Oui ! c'est vrai ! Quelque chose ; tu me cache ; je le sais.

De notre vécu ; je ne te vis jamais un jour

Porter sans aucune raison sur ta tête

Une coiffe du genre. Sans te mentir cela m'embête.

Que me caches tu ?

De grâce soit lucide avec ton épouse.

"N'ait crainte ma chère ; si je me suis tu ;

Saches que c'est sans importance. Ne creuse

Pas si profond ce n'est juste que des crêtes.

Je te rassure qu'elles sont déjà en pertes."

Renard rassura sa femme .

Mais toutes les excuses étaient infâmes.

Du coup ; sans gain de cause elle courrouce.

La nuit fut longue ; la nuit fut atroce.

Longue mais elle ne pouvait être éternelle.

Le petit soleil à charger ses rayons en bretelles.

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