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Laisse-moi partir——2

"Ce n'est rien," Mo Yan sourit de façon apaisante à Yin Fu puis se tourna vers sa fille qui était assise silencieusement sur le canapé en fronçant les sourcils. Elle soupira, bien qu'elle soit heureuse que sa fille aille maintenant mieux qu'avant, elle espérait que l'intelligence émotionnelle de sa fille reste la même. Cette cruche aurait dû courir après son mari tout à l'heure, mais elle était assise calmement sur le canapé.

En fait, Mo Qiang n'était pas assise calmement, dans sa tête, elle écoutait les cris de Petit Jiao qui ne cessait de lui hurler dessus.

[ Va ramener ce sirène ! Câline-le, embrasse-le… Si possible, dévore-le tout cru ! Mais ramène-le, nous pouvons gagner des points de faveur avec lui ! Un autre adepte de la nature peut naître !]

Petit Jiao non seulement criait sur Mo Qiang, mais elle continuait également à mâchonner les cheveux de Mo Qiang, mouillant de sa salive une poignée de mèches sur la tête de Mo Qiang.

"Tu salis mes cheveux ! Vas-tu purifier l'eau pour que je puisse laver mes cheveux ?" Mo Qiang interrogea l'écureuil dans sa tête qui tirait sur les mèches de ses cheveux tout en les tenant dans ses petites pattes et la menaça, "Je vais te rendre chauve si tu ne cours pas après ce sirène ! C'est mon adepte ! C'est mon prochain serviteur ! Tu vois sa chance incroyable ? Il est destiné à devenir quelqu'un de grand ! Tant qu'il deviendra mon serviteur, je peux effectuer un retour en force éclatant ! Cours après lui si tu ne veux pas te réveiller avec une tête chauve demain matin !"

"Espèce de petite !" Mo Qiang s'avança pour attraper l'écureuil mais, à la place, elle saisit quelque chose de chaud et de dur. Quoi donc ? Elle leva la tête et regarda la bouteille métallique qu'elle tenait dans sa main puis se tourna vers sa mère qui lui souriait, mais ce sourire ressemblait à celui de ces clients qui voulaient qu'elle travaille pour eux jour et nuit.

"Qu... Quoi ?" Mo Qiang fut effrayée par l'expression de sa mère qui lui souriait comme un petit diable agaçant.

"Ton mari est contrarié, apporte-lui cette eau chaude et cajole-le," dit Mo Yan en posant sa main sur l'épaule de Mo Qiang et en la serrant.

"Mais il a juste dit qu'il ne boirait jamais," Mo Qiang cligna des yeux en regardant Mo Yan dont le sourire s'élargissait alors que son étreinte sur son épaule se renforçait. "Parfois, les sirènes en tant que maris agissent comme des enfants, tu dois baisser ta fierté et les cajoler un peu. Hui'er a peut-être dit ça, mais il aime boire de l'eau chaude car cela empêche sa gorge de faire mal tous les matins. Puisque tu as fait une erreur... tu devrais le cajoler."

Mo Qiang se sentit plus lésée que ce célèbre personnage dont la mort avait fait pleuvoir du sang dans le ciel. Elle regarda sa mère avec un air outré puis dit d'une voix geignarde, "Pourquoi serait-ce de ma faute ? J'ai travaillé dur toute la journée ! J'ai purifié cette eau pour la famille et c'est lui qui s'est énervé contre moi sans raison ! Je n'ai rien fait de mal !"

"C'est toi qui a fait annuler son contrat pour lequel il a travaillé dur dix ans, Qi Qi," Mo Yan rappela fermement ses crimes et Mo Qiang fit la moue comme un enfant tout en pleurant intérieurement, 'Je n'ai pas fait ça ! Je suis accusée à tort, votre honneur !'

Mais à l'extérieur, elle ne pouvait que dire, "Xifeng peut le ramener, il sera de cette façon plus heureux puisqu'il ne m'aime pas."

À ces mots, Yin Fu et Xie Jie échangèrent un regard tandis que l'expression de Mo Yan devenait grave alors qu'elle foudroyait sa fille du regard en lui lançant un œil blanc. Elle découvrit ses dents puis dit sévèrement, "Xifeng n'est pas la femme de tes maris, elle est sa propre personne et a ses propres affaires à régler. Quand tu étais irresponsable, je l'ai laissée s'occuper de tes maris, mais n'oublie pas que Xifeng aura un jour quelqu'un qu'elle appréciera également, souhaites-tu qu'elle poursuive tes maris même alors?"

En parlant, Mo Yan serra l'épaule de sa fille et ajouta fermement, "Ne passe pas les responsabilités que tu ne veux pas assumer à ta sœur, Qi Qi."

"C'est bon, Maman. Je peux——" Mo Xifeng commença mais Mo Yan la fusilla du regard et la fit taire avant de regarder sa deuxième fille et de lui demander solennellement, "Souhaites-tu prendre la responsabilité pour eux toute ta vie ? Je t'ai déjà posé cette question et je te la pose à nouveau, le souhaites-tu ? Ou n'as-tu aucun sentiment pour tes beaux-frères ?"

Sa question stupéfia tout le monde dans la pièce alors que Yin Fu et Xie Jie se tournèrent vers leur belle-mère avec un teint pâle sur leurs visages. On dirait qu'ils n'étaient pas aussi discrets qu'ils le pensaient !

Mo Xifeng fronça les sourcils lorsqu'elle entendit cette question à nouveau de sa mère et secoua la tête avant de déclarer solennellement, "Bien sûr que non, Maman."

Sa réponse causa une petite douleur au cœur de Yin Fu et Xie Jie mais ils ne le montrèrent pas sur leurs visages, ils savaient en fait déjà que Mo Xifeng ne ressentait rien pour eux et Shao Hui non plus mais ils dépendaient tellement d'elle qu'ils ignoraient ses sentiments mais Mo Yan saisit cette occasion pour leur rappeler, ainsi qu'à Mo Qiang, que Mo Xifeng était sa propre personne et qu'ils ne devraient pas lui imposer leurs sentiments.

"Tu as entendu ça ?" Mo Yan regarda Mo Qiang qui se sentit légèrement coupable d'avoir rejeté ses responsabilités sur Mo Xifeng tout en ignorant ce que cette dernière voulait. "Donc, en tant que femme de tes maris, tu devrais t'en occuper maintenant que tu es sobre."

"Mais mes muscles——" Bien que Mo Qiang comprenne ce que Mo Yan lui disait, elle n'aimait toujours pas l'idée de courir après Shao Hui, le sirène dont les points de faveur étaient les pires. Et s'il l'étrangle dans une ruelle sombre et l'enterre ? Il y avait une chance qu'il soit sorti armé de ciseaux ou de couteaux !

Et si elle devenait un poisson sans défense à être découpé sur sa planche ?

"Je vais te briser les os si tu ne bouges pas tout de suite, Qi Qi," alors que Mo Yan parlait, sa prise sur l'épaule de Mo Qiang se resserra tant que cette dernière commença à se débattre sur le canapé en hurlant,

"JE VAIS ! JE VAIS ! JE LE RAMÈNERAI EN PORTÉ PRINCESSE, D'ACCORD ? LAISSE-MOI, GÉNÉRAL MO !"

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