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Chapitre 4:

Maintenant, que le repas est terminé, tout le monde repartit à ces occupations. Don Xar et Don Vic restent pour surveiller le camp, Don Mun va faire des trucs de raffineur, Don Bir va partir pour sa chasse et le vieux Hu attend que je lui rapporte ces outils et ingrédients de Shaman laissées au camp.

Je décidai de récupérer mon gourdin au cas où j'aurais des problèmes sur le chemin et me dirigeai vers Don Mir. Il était en train de tirer la corde de son arbalète à son maximum pour la coincer et engagea la discussion sans même me regarder.

— Besoin de quelque chose, Hu Mir ?

— Je me demande si tu pourrais chasser uniquement des oiseaux, j'aimerais tester quelque chose avec le faucon que j'ai attrapée, mais je veux en faire pour tout le monde.

— Tu me demandes de ramener sept proies, là !

— Absolument pas, trois seront largement assez ! On a largement assez de légumes et fruits pour combler le manque.

— Ça devrait être faisable. Dit-il tout soulevant son arbalète maintenant chargé

En-tout-cas, beaucoup facilement qu'avec un lancer de renard !

J'entendis quelque pouffement de rire derrière moi, donc l'un était sans aucun doute celui du vieux Hu

— Je vais jamais arrêter d'en entendre parler, c'est ça !

— Surtout pas en ayant abattu un faucon avec cette technique ! Enfin, on a d'autres choses à faire pour le moment, non ?

— C'est vrai, bonne chasse !

— Bonne récupération !

Il récupéra son carquois adossé à la tour et parti en direction des monts à l'opposé du camp humain tandis que je partis descendre la pente et traverser la route humaine pour ensuite la longer vers l'est pour arriver a notre ancien camp. Heureusement, aucun humain ne fut croisé et j'arrivai sans encombre à ma destination pour trouver un groupe de trois Collinus le fouillant. C'était à prévoir, un camp abandonné va forcément attirer des opportunistes, le groupe est composé de deux guerriers et d'un berserker. Cela ressemble plus à un groupe de chasse que de récup, ils sont peut-être juste à la recherche de nourriture. Je m'approchai du berserker que je suppose être le chef en espérant pouvoir récupérer ce que je suis venu chercher sans problème, mais le berserker prit la parole le premier sans même arrêter sa fouille.

— On est les premiers arrivées donc va falloir attendre ton tour pour faire ta récup.

— Je viens juste récupérer les outils et herbes de mon Shaman et je repars sans rien d'autre.

— Tu connais les règles de la récup, premier arrivé, premier servie. Et puis personne ne laisserait prendre des choses aussi précieuses que des anciennes possessions d'un Shaman.

Je soufflai, il semblerait qu'il ne me reste qu'une solution pour récupérer ce que j'ai besoin !

— Dans ce cas, je vous défie dans un duel pour le droit de récup de ce camp !

Les deux autres guerriers arrêtèrent leurs fouilles pour regarder dans ma direction à l'entente de ces mots. Tandis que le berserker continuais comme de rien était.

— Et je n'ai aucune obligation d'accepter ce duel, donc je passe.

— Sauf si le duel est donné par un sans honneur !

Ce fut au berserker d'arrêter sa fouille et de se relever.

— On va vraiment faire ça !?

— Oui

Il souffla, ramassa son gourdin façonné et se mit en face de moi. Le plus gros obstacle de ce combat est son gourdin. Une arme qu'il a lui même taillé et assemblé, puis faconné par un shaman en manipulant l'énergie élémentaire des matériaux pour former un tous unique. Le seul avantage est qu'il ne pourra pas utiliser sa maîtrise pyro contre moi, car je ne maîtrise pas les éléments.

— Vu que c'est toi qui as proposé le duel, nous avons le droit de choisir qui t'affrontera et ce sera moi. L'objet du duel est le droit de récup de ce camp, le perdant renoncera à son droit de récup. Aucune objection ?

— Très bien, le duel commencera sur ton signal, Lin Mon.

— Ok, ce duel commencera...

Nous raidîmes tous les deux pour le début du duel, prêt s'élancer l'un sur l'autre.

— Maintenant !

Malgré être partie en même temps, j'arrivai à être le premier a engager avec un coup horizontal vers le torse. Mais il arriva à parer le coup de justesse avec son gourdin, puis le prit à deux mains et souleva son gourdin de toutes ses forces, m'arrachant le mien de force. Étant complètement ouvert, il rabattit son gourdin en espérant me frapper au crâne, mais j'arrivai à me retirer juste avant. Son gourdin frappa le sol, soulevant une montagne de poussières. Je m'éloignai de celui-ci et au moment où je me suis a chercher où avais atterrit sur mon gourdin, il réduisit la distance qui nous séparait en quasiment instant. Et il fit une frappe horizontale suivie d'un estoc que j'esquivai tous les deux de justesse avant qu'il ne reprenne son gourdin à deux mains avec toutes sa force pour faire le faire remonter. J'esquivai ce nouveau coup, mais son gourdin frotta la base de mon masque et manqua de peu de me l'arracher du visage. J'avais évité la défaite de peu et profitai du fait qu'il était déstabilisé par son dernier coup pour prendre quelque pas de distance, tous en remettant bien mon masque. Avec la distance rétablie entre nous deux, nous nous mîmes à nous jauger tous en restant en constant déplacement.

Mon adversaire est rapide, mais son gourdin est lourd, trop lourd pour lui et ça sera mon opportunité pour gagner. Je m'élançai vers lui qui se prépara immédiatement à me recevoir avec un coup horizontal que j'esquivai vers la gauche. Et fut plus rapide que prévu a redonner un coup horizontal avec la force de ses deux bras et je dus esquiver de justesse en me repliant avant de jeter sur lui. À cause du poids de son gourdin, il avait été emporté en partie par son attaque et je pus l'attraper sa main droite pour frapper son poignet avec mon coude. Comme prévu, il lâcha son gourdin, mais il fut encore une fois plus rapide que moi et me frappa de toutes ses forces avec sa main gauche dans la tête. Évidemment secoué par ce coup, je ne lâchai pas sa main et le tirai vers moi pour lui donner un coup de tête des plus violent. Le choc de nos deux masques nous fit tomber à terre, moi au-dessus de lui. Malgré mon étourdissement, je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité et arrivai tant bien que mal a enchaîné trois-quatre coups-de-poing sur son masque avant que la nausée ne m'en empêche. Nous restâmes quelques instants dans cette position pour récupérer un peu de mon coup de tête, et alors que je croyais qu'il allait tenter de s'extirper, il annonça sa défaite.

— Tu abandonnes déjà ?

— Tu as l'avantage en étant sur moi et m'ayant bloqué un de mes bras, même si j'arrivai à me dégager, tu as prouvé que tu étais le plus rapide. Alors autant en restait là et finir ce duel !

— Aucune objection avec ça.

Je me relevai et me décalai pour lui permettre de se relever. Alors que je faisais ça, je sentis mon esprit s'embrumer un peu, ainsi qu'une sensation de perte de force dans les jambes. Il semblerait qu'on ne s'était pas encore bien remit de mon coup de tête en vue du fait qu'il tenait la tête après c'être juste mis en position assise. Mais avec son abandon rapide du duel, je suis à présent sûr qu'ils ne sont pas un groupe de récup et donc un groupe de chasse. Mais même là, ça semble bizarre. Ils n'ont pas l'air assez nourri pour être un groupe de chasse efficace, même le Berserker qui est censé être le leader de la chasse à le même air. Ils ont probablement perdu leur Viandu récemment et ont du mal à faire des chasses fructueuses à cause de ca. Pendant le temps que j'étais dans mes pensées, le Berserker s'était déjà remis, récupérer son gourdin et était déjà en train de partir avec son groupe.

— Hey, le Berserker !

— Quoi ? Fit-il d'un ton un peu agacé sans même se retourner

— Si vous allez dans le boisée, il devrait si trouvé des plans de choux et de radis qui devrait être mature pour la consommation, aujourd'hui.

— Aucune idée, pourquoi tu nous dis ça, mais merci.

Et ils furent partis dans le boisée sans aucune hésitation. Bon, maintenant que c'est réglé, va falloir que je retrouve ces outils et ingrédients dans ce bordel qu'est notre ancien camp.

—Je sens que ça va être long ! Me dis-je en soufflant

Après une cherche intensive parmi tous les débris du camp, j'avais retrouvé le marteau-pilon et bol en bois, ces herbes séchées et ces parchemins. Je profitai d'être tous seul pour jeter un coup d'œil à ces parchemins, mais c'est toujours aussi incompréhensible que la dernière fois que j'avais regardé. Selon le vieux Hu, tu sais lire et écrire ces symboles d'est que tu deviens un Shaman. Je ne comprends toujours pas comment c'est possible d'apprendre quelque chose comme ça, d'un coup. Mais ça doit être un truc de Shaman, je présume.

Mais une chose est sûre, c'est qu'il y a beaucoup de trop de choses à prendre pour que je puisse les ramener en une seule fois. Attends, on n'avait pas un coffre dans le camp ? Mais je ne l'ai pas vu lors de fouille du camp et le groupe de chasse n'a rien pris, alors où est-il ? C'est vrai ! Le vieux Hu nous avait demandé de l'enterrer pour une raison que je ne me souviens plus, mais la vraie question est où est ce qu'on l'avait enterré, déjà ? Après quelques essais infructueux, j'arrivai à retrouver ou étais enterré le coffre et arrivai à le faire sortir de terre, non sans difficulté. J'ouvris le coffre et fis se vider tous son contenu sur le sol avant de l'emmener vers tout ce que je dois ramener a Hu.

Maintenant, que tous étaient en sécurité dans le coffre, je pourrais repartir au camp tout de suite. Mais je décidai de rester juste pour regarder tout ce qu'on avait accumulé dans ce coffre avant de repartir. Il y avait plein de choses différente, mais celle qui était le plus en abondance était ces ronds de métal jaune. Il semblerait que tous les humains en aient après eux pour une raison qui m'échappe, peut-être que ça nous rend plus fort, le plus qu'on en possède ? C'est vrai que je sens un peu d'énergie à l'intérieur de celle-ci, mais c'est tellement infime qu'il en faudrait une quantité incroyable pour faire une différence. Du même metal, il y a ce qui ressemble à un petit bol avec une excroissance sous lui qui est pratique pour attraper cet objet. Ça du être quelque chose d'important vu la qualité du travail qu'il a subi. Il a aussi un récipient étrange qui pue la solution médicinale, plusieurs fleurs et autres plantes séchées et un objet rond qui fait des bruits de ticks en boucle.

Il y a deux autres objets qui attirèrent mon attention, c'étaient deux plumes. L'une était d'un magnifique vert avec un peu de bleu et de rouge, tandis que la deuxième était marron et noir. Les deux possédaient des petits ornements au bout de celle-ci, je décidai de les attacher à ma tenue, car je les trouvais jolies. Faudra que je récupère une des plumes du faucon que j'ai abattu pour l'ajouter à mon début de collection. De tous les objets que contenait le coffre, il ne restait plus que trois armes humaines et un concentré de savoir humain. À l'origine, il y en avait deux qu'on avait récupérés après avoir fait fuir deux Shaman humains qui avaient tenté d'attaquer le camp. On avait tenté moi et Lug de comprendre ce qui était écrit dedans sans succès et Lug décida de jeter le sien dans le feu. Le vieux Hu s'était énervé et me frappa avec son bâton sans aucune raison avant de me prendre le concentré de mes mains et de partir frapper Lug pour sa bêtise. Il nous ensuite dit que c'était d'une stupidité sans nom de brûler du savoir même si on ne le comprenait pas et partie entreposer le livre dans le coffre en ruminant. Après, je comprends le poids de vue du vieux Hu, car brûlés ce concentré de savoir s'était comme brûlée un de ces parchemins. Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi j'ai été frappée sans aucune raison alors que j'y étais pour rien dans la raison que Lug avait pour jeté le concentré dans le feu !

Je présume que le vieux Hu ne sera pas contre que je le rapporte et il y a largement la place dans le coffre de toute façon. Et avec ce, il ne reste plus que les trois armes humaines en commençant par la plus étrange à mes yeux. C'est juste un grand bâton en bois blanc avec un bout pointu avec un double tranchant en fer. Je décidai de prendre l'arme en main et de la tester en faisant quelque mouvement avec. Une sensation étrange de mal-être commença à apparaître alors que je maniais l'arme et j'arrêtai rapidement de l'utiliser. La sensation disparut dès que je lâchai l'arme, je présumai qu'il s'agissait de la manière d'utiliser cette arme qui me provoquait cette sensation. C'est vrai que la plupart des Brutto utilise leur force brute au corps-à-corps comme style de combat, alors que cette arme a plus l'air d'être utilisé pour piquer comme un moustique, mais en gardant une certaine distance avec son adversaire. Et puis j'ai vraiment l'impression que si je force avec cette arme, elle pourrait se briser très facilement.

La deuxième arme est celle qu'on a l'habitude de voir avec les humains qui nous attaquent. C'est une arme en fer qui a un double tranchant sur quasiment l'entièreté de sa longueur, mais contrairement au autre que j'avais vu, celle là possèdent des marques bleu sur les parties plates du double tranchant, ainsi qu'un couleur plus claire. Il semblerait que ce soit une arme à une main, mais après seulement deux coups, la sensation de malaise fut assez forte pour me faire lâcher l'arme, d'un coup ! Il ne semblerait pas que ce soit la manière pour utiliser l'arme, mais plus le fait que ce soit une arme humaine qui provoque cette sensation. Car des deux coups que j'ai pu faire, c'a l'air d'être assez similaire au gourdin. Ce qui m'a le plus surpris dans cette arme et malgré le fait qu'elle soit aussi lourde que mon gourdin, c'est beaucoup plus facile et rapide de donnée des coup avec. C'est comme si je coupais l'air avec mes coups !

La dernière arme restante ressemble à un immense bloc de fer noir avec un côté tranchant, mais qui possède quelque similarité avec l'arme précédente. J'étais un peu perplexe de m'essayer à cette arme à cause de la sensation de malaise, mais je décidai de m'y essayer quand même. Comme je l'avais prévu, cette arme est vraiment, et même avec mes deux mains, je galerai à juste l'empêcher de pencher dans un sens. Après avoir réussi a stabiliser l'arme, je me mis à faire un coup horizontal en y mettant toute ma force pour éviter que l'arme touche le sol. Mais je fus emporté par mon propre coup pour m'écraser au sol, tous en laissant s'échapper mon arme. J'avais prévu le fait que j'allais me faire emporter a attaquant, mais pas le fait que j'allais m'écraser au sol aussi pathétiquement.

Je me relevai et repris l'arme en main pour continuer à pratiquer, j'étais vraiment déterminé à réussir à utiliser cette arme sans tomber malgré la sensation de malaise ! Après 4 autres chutes, j'arrivai enfin à faire mon premier coup sans chuter. Malgré mon objectif atteint, je continuai à m'exercer avec. Je remarquai que j'avais une sensation de familiarité avec cette arme ou au moins ce type d'arme, qui doit être la raison soudaine de ma détermination à l'utiliser et qui semble aussi contrebalancer la sensation de malaise.

Malgré le fait que je pouvais encore continuer à m'exercer, j'avais un autre objectif à remplir qui est de ramener ces possessions au vieux Hu. J'avais déjà perdu assez de temps comme ça et après avoir rajouté le concentré de savoir, l'arme avec laquelle je suis familière et l'autre arme a une main dans le coffre. Je le récupérai et partie en direction du camp en espérant ne rencontrer aucun problème sur le chemin de retour.

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