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Chapitre 27 : La destruction du passé

Rébecca :

Ça va Edward, c'est pas trop dur pour toi toute cette charge de travail ?

Edward sourit pour rassurer Rébecca.

Edward :

De quoi tu parles ?

Ça fait depuis un moment que j'ai complètement guéri, donc niveau fatigue et niveau douleur pour l'instant, c'est la grande forme.

Ne t'inquiètes pas pour moi, d'accord ?

En se tournant vers Rébecca, il regarde le front de Rébecca, avec une expression triste, comme s'il avait en tête quelque chose.

Edward :

Toujours pas guéri à ce que je vois, cette partie de ton visage.

Je suppose que tu compte toujours pas me dire pourquoi tu t'est mis à cogner ton visage contre le sol il y' a deux mois, tout comme tu n'as pas voulu le dire à ton père ?

Restant silencieuse pendant quelques secondes, elle serre son bras gauche avec sa main droite, la tête baissé, avant d'enfin reparler, visiblement hésitante.

Rébecca :

Ça te déranges ?

Edward :

Je te l'ai déjà dit, moi aussi j'ai souffert de mon ancienne vie là haut, alors je ne te blâme pas parce que tu ne veux pas parler de souvenirs traumatiques.

Ça ne me déranges pas le moindre du monde, fais comme tu veux.

Hé hé tu vois, je suis pas un esclave ennuyant avec toi qui va t'obliger à parler, bien au contraire.

Je cherche juste à vivre ma vie d'esclave le plus tourné vers le bonheur.

C'est pas ce que tu cherches toi aussi, celle qui m'a dit de devenir d'abord une bonne personne avant d'avoir un objectif ?

Rébecca se met à faire un sourire bien plus beau que les autres, qui donne l'impression qu'elle espérait cette réponse, comme si ces paroles libérait quelque chose en elle.

Rébecca :

C'est vrai tu as raison.

Je t'ennuie sûrement avec mon comportement bizarre, pas vrai ?

Elle relève sa tête et tape gentiment le bras d'Edward.

Rébecca :

Tu t'amuses encore à utiliser ce mot esclave pour te qualifier ?

Qui sait, tu souhaites peut-être secrètement en devenir un avec toutes ces fois où tu t'amuses à utiliser ce mot pour me taquiner en me traitant de patronne paresseuse qui maltraite son esclave.

Si tu veux, je peux vraiment faire en sorte que tu en deviennes un avec le temps, ah ah.

Edward :

Non merci, je préfère trouver un compromis entre toi une paresseuse et ton père un bosseur.

Dans ce juste milieu je trouverais forcément mon bonheur, c'est ma conviction profonde et le choix qui me paraît le plus juste.

Rébecca :

A quel moment je suis une paresseuse comparé à toi, je te permet pas de me mettre dans cette ca…

La discussion se fait interrompre par des cris au loin, Rébecca se retourne tout comme Edward vers le village pour entendre ces cris, tous les deux choqués, ne bougeant pas.

Rébecca :

Edward, on dirait qu'il y' a une invasion d'infectés qui est en train d'arriver, c'est des cris de personnes qui se font tuer.

Edward :

Restons ici pour réfléchir à ce qu'on doit faire.

Rébecca se ressaisit petit à petit face au choc mais elle s'énerve, extériorisant sûrement sa peur.

Rébecca :

Comment ça réfléchir, il y' a mon père qui est resté au village !

On ne doit pas réfléchir et plutôt aller venir en aide à mon père qui est resté là bas près de l'auberge sans personne pour l'aider.

Mon père est le seul capable de nous protéger avec son pouvoir du vide.

Edward :

Je comprends ta réflexion, mais là.

Si on avance dans le village imprudemment, les infectés finiront par nous encercler et nous tuer facilement à cause de leurs nombres.

En entendant cela, Rébecca se calme enfin.

Rébecca :

Haah.

Bon d'accord, qu'est ce qu'il faudrait qu'on fasse alors à ton avis?

????? :

C'est vrai ça, qu'est ce qu'il faudrait que vous fassiez ?

Ils se retournent tous les deux de nouveau, vers une personne derrière eux qui leur parle.

????? :

Oh je vous ai surpris peut-être, mes excuses je ne cherchais pas à vous surprendre mais à vous informer.

Rébecca et Edward disent tous les deux en même temps.

T'est qui toi ?

????? :

Qui je suis vous dîtes ?

Je suis un simple passant venu vous prévenir que tous les habitants de ce village vont mourir sans exception, bien évidemment cela inclut…

L'homme pointe du doigt Edward et Rébecca

????? :

…vous aussi.

Je me présente, Rufus Feurman.

Salutation à vous, ceux à qui je vais prendre la vie pour notre honorable cause.

Edward tente de rester calme, même si la peur commence à prendre de la place dans son esprit, il essaie de lire la situation.

Edward :

Quelle honorable cause ça peut être pour que vous ayez l'idée de tuer des gens pour aucune raison ?

Rufus :

Vous voulez savoir ?

Ahh quelle dilemme, donner des informations aussi précieuses, pour qu'ils finissent en poussière après mon passage quoi qu'il arrive.

Rufus fait mine de réfléchir pour savoir s'il doit dire sa cause ou non, avant de reparler de nouveau.

Rufus :

Les enfants, vous pouvez considérez mon geste comme de la clémence de ma part, je vous autorise à savoir quelle est notre cause.

Notre cause est assez simple, détruire les restes de technologies et d'armes qui restent encore dans la côte est des États-Unis, pour permettre à l'humanité une nouvelle préhistoire.

Voila notre objectif.

Un tonnerre d'applaudissements je vous prie, notre cause est d'une justice sans pareil, vous devriez être heureux de mourir pour cette cause.

Exprimez donc votre magnanime joie.

Ces paroles n'ont provoqué aucun applaudissement, cela n'a fait que rendre Edward et Rébecca plus anxieux.

Edward :

(Quel taré, ils nous demandent de mourir pour rien et de quand même être heureux de servir cette cause.)

Rébecca :

(Je vais te faire ravaler tes conneries tu vas voir, un poing dans la gueule te ferait pas de mal.)

Pendant un instant, Rufus se touche le haut de sa tête, en arborant un faux sourire.

Rufus :

Pas d'applaudissements alors, quelle tristesse infinie, j'en pleurerais presque.

Avant que d'un coup, il affiche un visage sérieux.

Rufus :

Assez plaisanté, à présent je vais vous exécuter sommairement comme je l'avais prévu.

Situé à 5 mètres d'Edward et Rébecca, Rufus court vers Edward puis lance un coup de pied tellement rapide vers Edward, qu'Edward n'aura même pas eu le temps de le voir venir.

Edward :

Ggahh !

Projeté deux mètres plus loin, il tombe par terre, la main droite sur son ventre.

Edward :

(Bon sang ça fait un mal de chien !

Je sens que je pourrais pas encaisser d'autres coups comme celui là sans perdre connaissance.

C'est quoi cette puissance de malade ?!

J'ai l'impression qu'un marteau m'a frappé en plein dans mon ventre tellement c'était puissant !)

Le pied encore tendu, Rufus parle directement à Edward.

Rufus:

Impressionnant, même si j'ai un peu réduit ma puissance de frappe, c'est suffisant pour terrasser n'importe quel personne ordinaire.

Après lui avoir dit ça, il se remet ensuite dans une position normale.

Rufus :

Tu as dû t'entraîner au maniement du vide pour rester conscient même en encaissant mon coup.

Intéressant comme façon de me distraire, amusez moi tant que vous le pouvez avec vos capacités et débattez vous autant que possible.

Je le décrète chers proies, au titre de celui qui survivra le plus longtemps possible, que le spectacle de la mort commence.

Rufus se lèche les lèvres d'excitation, derrière le sourire malsain de quelqu'un qui prend du plaisir à faire ce qu'il fait.