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Chapitre 13 : Un nouveau monde

Près d'un arbre gît le corps d'Edward, inanimé, complètement immobile face au choc de la chute.

Son corps s'était retrouvait dans une gigantesque forêt dont on aurait du mal à voir le bout, plongé dans la pénombre de la nuit sous des cris incessants d'animaux vivant dans cette forêt.

Il n'était pas tous seul, tous types d'animaux croisaient le chemin d'Edward sans pouvoir l'extirper de son état de simple corps, comme s'il n'était qu'une carcasse d'animal mort comme une autre.

Hiboux, cerfs, sangliers, et rongeurs en tout genre chassaient ou se nourrissaient en ce moment même, là où d'autres animaux dorment tranquillement en attente de la lumière du soleil.

Tout un spectacle de la nature qu'Edward ne pouvait pas voir, possiblement mort de sa chute.

Possiblement effectivement, il resta inconscient pendant toute la nuit, incapable de bouger même d'un pauvre centimètre.

Difficile de dire à ce stade s'il est finalement mort en vain, tomber de 2000 mètres n'est pas chose aisé après tout.

C'est ce qu'il semble à première vue, sauf que par le coup du destin et peut-être par autre chose visiblement, Edward pût ouvrir progressivement ses yeux le lendemain matin.

Il voyait devant lui une forêt immense étendue à perte de vue, surplombé par d'immense rayons de soleil qu'Edward n'a pu voir que très rarement dans son village.

Loin d'être émerveillé, l'euphorie de la chute n'a laissé que la survie en tête pour un Edward complètement impuissant face à cette situation.

Edward ouvrît ses yeux progressivement, ne le se laissant pas stoppé par la forte lumière qui traverse sa rétine.

Il comprenait l'importance vitale de vite se remettre en état s'il ne voulait pas risquer une mort certaine une seconde fois.

Lorsque Edward a complètement ouvert ses yeux, la première chose qu'il fait est examiner attentivement l'état de tout son corps.

Voyant qu'il n'a pas de blessures particulières si ce n'est des bleues sur ses deux bras, il abandonna rapidement l'idée de continuer la vérification.

Ce qui l'empêche de continuer, c'est surtout une douleur au ventre qui le fait atrocement mal.

Pas assez pour le gêner en position couché, mais assez pour qu'il ne cherche pas à regarder plus longtemps les blessures sur son corps.

Obligé de contracter légèrement son ventre pour cela.

Edward :

(J'ai une douleur insupportable qui ne me quitte pas depuis que je suis réveillé, où est ce qu'elle est ?)

Ne pouvant pas voir l'endroit où il ressent la douleur avec ses yeux au risque de se faire très mal, il préfère essayer de la toucher avec ses mains.

S'il est aussi borné à l'idée de connaître quelle est cette douleur, c'est parce qu'il sait que ça peut être le signe d'une plaie ouverte lui faisant perdre beaucoup de sang, autrement dit une hémorragie.

Une petite douleur continue n'est jamais bon signe selon Edward, une erreur et tous ses efforts seront réduits à néant à cause d'une blessure ouverte pouvant s'infecter ou d'une hémorragie.

C'est pour cette raison qu'il essaye de balancer sa main vers son ventre, pour finalement ne récolter que de la douleur.

Edward :

Nggh !

Nggfhh !!

Ayant à peine essayé de bouger un petit peu sa main, il ressent une ignoble douleur à la main, comme si elle avait été broyé par un gros rocher et qu'Edward tentait de la bouger malgré tout.

Voyant que ça ne mène à rien, il arrêta d'essayer d'atteindre la blessure, déjà embêté rien qu'au fait de bouger sa main.

Edward :

(Je pourrais pas bouger ma main on dirait.

Même si je ne ressens pas de douleurs particulières autre que celle là, quand je suis couché comme ça à plat, j'ai l'impression que tous les os de mon corps sont brisés.

S j'essaye de me déplacer que ce soit avec mes bras ou mes jambes, je ressentirai exactement la même douleur que lorsque j'ai essayé de bouger ma main, c'est l'impression que j'ai.

Puisque je me retrouve dans cette situation, je crois que je n'ai pas un milliards de choix.

Je devrais appeler à l'aide, il se pourrait bien qu'il y' ait des gens à proximité qui peuvent venir me secourir, je n'ai rien à perdre de toute façon.

Si je ne peux même pas bouger d'un centimètre, je risque d'aller nulle part.)

A l'aide !!

Au secours, aidez moi !!

A l'aide !!

Venez m'aidez s'il vous plaît, à l'aide !!

Edward criait son envie de se faire sauver pendant une minute entière avant de s'arrêter, par manque d'énergie et parce que ça lui faisait mal au ventre de crier en levant légèrement sa tête.

Aucune réponse.

La forêt est aussi calme que d'habitude, il semblerait qu'aucune âme n'ait entendu son appel désespéré.

Edward :

(On dirait que personne ne viendra me secourir.)

Haah.

(Tant pis, je dois trouver un moyen de survivre et rapidement, plus je reste comme ça et plus ce sera dur de me nourrir avec ce que j'ai dans mon sac ou de me soigner.

Je vais essayer de bouger mon bras droit pour voir jusqu'où je supporte la douleur.)

Edward essaye de bouger légèrement son bras, mais il en a n'a pas fallu longtemps pour qu'il ressente très rapidement son erreur.

Edward :

Aïe aïe aïe aïe !!

(Ça fait mal, beaucoup trop mal, je pourrais pas le bouger ça fait trop mal !)

Aïe aïe aïe !!

En ressentant cette douleur, il arrête instinctivement de bouger son bras.

Edward :

Haah !

Haah.

Houh !

(Ça va mieux d'un coup.

Cette douleur est affreuse, on aurait dit que quelqu'un s'était amusé à toucher les os de mon bras avec ses doigts, c'est ignoble comme sensation.

Je peux oublier mes bras, je pourrais rien faire avec eux.)

Edward le sentait, sa situation est encore plus chaotique qu'il ne le pensait.

Par esprit de pessimisme, Edward n'a pas pensé à comment il devrait se comporter lorsqu'il atteindrait la terre ferme, simplement parce qu'il ne pensait même pas qu'il pourrait survivre.

Il n'est pas idiot, il savait très bien qu'une chute pareille signerait sa mort, c'est pour ça qu'il est incapable de penser à des moyens de survivre dans ce genre de situations, le menant vers une situation sans solutions.

Les livres de survie qu'ils lisaient n'allaient pas l'aider, croyez le ou non, il n'y avait pas de méthodes de survie pour des personnes incapable de bouger.

Plutôt ironique, les seules solutions qui auraient pu l'aider sont les seules à ne pas être mentionnés.

Edward :

(Honnêtement je sais pas quoi faire.

Comment je suis censé pouvoir manger et boire si je ne peux même pas bouger mon bras correctement ?

Il ne me reste aucune option si ce n'est attendre que je sois découvert ou que mon corps se soigne de lui même, en tout cas assez pour que je puisse au moins bouger une partie de mon corps.

Que c'est frustrant de ne rien pouvoir faire, je me sens dans une impasse et je peux rien faire pour y remédier.

Ça ne m'aurait pas dérangé si j'étais près d'une zone habité, sauf que j'en ai aucune idée.

En plus de ça, il se peut que des animaux dangereux viennent m'attaquer.

Jusqu'au bout je suis bloqué.

Bon, je crois bien que je n'ai pas d'autres choix.

Je vais essayer d'appeler à l'aide chaque fois que ma douleur au ventre devient supportable et dormir le plus possible, pour que mon corps puisse se régénérer plus facilement.

J'ai connu plus fun, mais tant pis, je ferais en sorte de survivre quoi qu'il arrive.

Je refuse de mourir ici de cette façon.)

Le temps faisant son bout de chemin, la nuit arriva.

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