Chapitre 210 : Est-il mauvais de cacher sa force ?

Des braseros volumineux fixés à chacune des douze colonnes de granite éclairent l'ensemble de la salle du trône et la baignent dans une lumière orange sombre. Les immenses lustres suspendus au plafond oblique dansent dans la lumière vacillante tandis que des mémoriaux surplombent le sol en teck de cette grande salle.

Un tapis d'ébène s'étend du trône aux portes et est assorti par de plus petits de chaque côté de la salle, tandis que des bannières ornées recouvrent partiellement les murs. Entre chaque bannière pend un petit lustre, tous sauf quelques-uns étant allumés, éclairant ainsi les statuettes de divinités en dessous.

De minces vitraux représentant des êtres divins sont dissimulés par des rideaux de la même couleur ébène que les bannières. Les rideaux sont ornés de liserés emblématiques et de motifs fins.