Suite du guide pour élever mes adorables maris. Mo Qiang, une architecte a été choisie par la fée de la nature qui l'a amenée dans le monde interstellaire où elle a été punie pour faire revivre la nature qu'elle a détruite de ses propres mains en créant une architecture qu'elle pensait ouvrir la voie vers le futur. Maintenant, coincée avec un système de revivification de la nature dans un monde plein de gaz toxiques et de trucs intergalactiques où elle doit tout recommencer à zéro et planter plus de forêts et de récoltes tout en créant un monde vivable pour les humains, Mo Qiang souffrait. Mais ça a l'air facile, non ? Non ! Sur son chemin, elle a trois maris méchants, tous les trois veulent la tuer pour pouvoir épouser sa sœur capable après l'avoir rejetée, elle qui était nulle et bonne à rien. Mo Qiang n'a rien contre eux, en fait, elle est plus que prête à divorcer d'eux après avoir sécurisé sa vie et augmenté sa faveur dans leurs cœurs de sorte qu'ils ne la tueront pas mais —— Pourquoi viennent-ils pour elle maintenant ? Allô, vous vouliez tous épouser sa sœur, non ? Extrait : « Voilà, » dit Mo Qiang en poussant l'accord de divorce en regardant son premier mari qui était doux mais venimeux comme un serpent. « J'ai déjà signé le document de notre divorce, tu peux y jeter un œil — attend, pourquoi est-ce que tu enlèves tes vêtements ? » La sirène la regarda et sourit doucement en retirant ses lunettes et dit, « On dirait que mon épouse n'est pas contente que je ne lui ai pas donné d'enfant, ne t'inquiète pas, je vais travailler dur ce soir. » Mo Qiang : « ….. » Je ne veux pas que tu travailles dur ! Prends le deuxième ! « Prends ça et signe-le, » dit Mo Qiang, cette fois plus fermement en regardant son deuxième mari qui lisait un scénario pour son film. « Je suis sûre que tu veux divorcer de moi, n'est-ce pas ? J'ai déjà signé — ouah ! Pourquoi tu me mets sur le lit ? » Demanda-t-elle en regardant le visage magnifique. Son deuxième mari la fixa et d'une expression et d'une voix aussi froides que l'eau, dit, « Je dois répéter une scène d'amour, aide-moi, chère épouse. » Mo Qiang : « …… » Ce film que tu tournes est basé sur l'apocalypse Zerg, ne me mens pas ! Avec qui vas-tu faire l'amour ? Un Zerg ? Prends le troisième ! « Huff, huff... c'est l'accord de divorce, signe-le... Je sais que ta compagnie n'autorise pas les idoles à sortir avec quelqu'un, alors tiens signe-le, » dit-elle à son troisième mari qui s'entraînait à danser. La sirène, habillée d'une chemise en soie ample et de la sueur coulant le long de son corps, jeta un œil au document qu'elle lui tendait, puis étreignit Mo Qiang. Une seconde plus tard, elle entendit sa voix sanglotante alors qu'il parsemait son cou de baisers, « Épouse, tu ne me veux plus ? Est-ce le nouvel idole qui a attiré ton attention, je le savais ! Je vais m'occuper de lui ! » « Pose ce couteau, veux-tu ! » Et pourquoi le troisième prince de la famille impériale qui la détestait à mort lui court après avec des fleurs ? Elle a déjà assez à faire ! ….
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" Humain, es-tu réveillé ?"
" Es-tu réveillé, humain ?"
" Humain !"
Mo Qiang avait l'impression que sa tête allait exploser. Elle ne comprenait pas ce qui se passait autour d'elle, tout ce qu'elle savait, c'était —— qu'elle allait mourir ! Comment la tête de quelqu'un peut-elle faire aussi mal ? Était-ce parce qu'elle avait trop bu ? Mais avait-elle bu la veille ?
En essayant de filtrer ses souvenirs, elle réalisa que la veille, elle ne s'était pas saoulée, en fait elle avait été tuée !
Presque immédiatement Mo Qiang s'assit droit en observant ses environs —— elle était assise sur des nuages en mouvement. Mo Qiang se pinça les joues puis ferma les yeux pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, mais lorsqu'elle les ouvrit, elle fut surprise de constater qu'elle était effectivement assise sur un nuage en mouvement !
" Haha, on dirait bien que je rêve encore," se dit Mo, vierge de vingt-cinq ans qui n'avait même jamais eu le moindre béguin tout en trimer pour son patron Qiang, refusant de croire qu'elle était morte sans avoir eu la chance de vivre sa vie.
" Tu ne rêves pas, tu es vraiment morte," une voix retentit devant elle, poussant Mo Qiang à lever les yeux. Devant elle, sur un nuage flottant, se tenait une très belle jeune fille, avec des ailes transparentes pailletées d'or et des veines comme celles d'une fée.
Ses cheveux dorés qui lui rappelaient le blé qui bruissait flottaient derrière elle et ses yeux verts comme de l'herbe fraîche étaient fixés sur Mo Qiang, avec sa main sous le menton, la petite fille semblable à une fée étudiait Mo Qiang avec ces yeux verts, un froncement de sourcils ornant son visage.
"Je ... je suis vraiment morte ... ?" Mo Qiang ne voulait pas accepter qu'elle était morte ni qu'elle était au paradis mais la fée devant elle lui disait le contraire.
Elle regarda ses mains qui étaient sans une seule ride puis toucha son visage qui était aussi lisse qu'elle se souvenait avant de se tenir la tête en poussant un cri, " Est-ce le karma ? Est-ce parce que j'ai traité mon patron de chauve ? Ou est-ce parce que j'ai maudit cette propriétaire pour avoir augmenté le loyer ? Qu'est-ce que c'est ?"
"C'est parce que ton karma était emmêlé avec celui d'un mauvais type," répondit la fille qui ressemblait à une fée à Mo Qiang qui cessa de se lamenter et fixa la petite fille. " Que veux-tu dire par Karma ? Et c'est qui le mauvais type ici ?"
À sa question, la petite fée agita ses ailes avec colère puis dit, " N'est-ce pas l'homme que tu appelles ton patron ? Celui qui a pillé les montagnes, détruit la nature et chassé tant d'animaux sauvages ? Et toi…." Elle pointa Mo Qiang comme si elle avait commis un grand crime. " Tu l'as aidé en lui fournissant ces plans horribles que tu as conçus !"
Mo Qiang pensait que la petite fée était un peu trop dure avec elle, c'est pourquoi elle se lécha les lèvres puis dit, " Je pense que tu te mets en colère pour quelque chose de vraiment petit——"
"Petit ? Haha, je vais te montrer ce que petit veut dire," se moqua la petite fée avec une veine palpitante sur le front.
Elle claqua des doigts et les nuages qui les entouraient vacillèrent alors que les deux se retrouvaient au milieu d'une sombre ruelle où Mo Qiang pouvait voir que le ciel était sombre et lugubre sans aucun rayon de lumière —— tout l'endroit était couvert de gaz et de fumées en bas et les gens qui marchaient dans la rue portaient un casque en cristal en forme de bocal à poisson sur la tête, tandis que d'autres qui avaient l'air plus aisés avaient un masque aqueux sur la bouche et le nez.
Le ciel sombre et lugubre avec des nuages rouges était assez étrange, mais lorsque Mo Qiang regarda autour d'elle, elle fut choquée de constater qu'il n'y avait pas un seul arbre en vue ! Pas même le plus petit—— pas même un arbuste.
" Tu vois ? C'est ça que vous, les humains, avez fait à ce monde !" La petite fée qui volait à côté d'elle se moqua en regardant l'endroit devant elle avec douleur dans ses yeux. " Vous avez commencé par de petites choses mais ensuite vous êtes tous devenus avides et avez commencé à tuer les animaux sauvages, à abattre les forêts et la consommation des ressources naturelles, ne me lancez même pas sur ce sujet ! Pour compenser les ressources naturelles, vous avez commencé à produire des produits chimiques qui n'ont fait que polluer davantage l'environnement."
La petite fée soupira puis avec un regard empreint de nostalgie dit, " Comme c'était bien quand les gens comptaient sur la nature et en retour s'assuraient de rembourser la gratitude de la nature au double. Mais——" le feu se ralluma dans les yeux de la petite fée alors qu'elle se remit à donner des coups de coude sur le côté du front de Mo Qiang. " Les gens comme toi … ont commencé à devenir avides ! Si vous abattiez des forêts pourquoi n'en avez-vous pas planté davantage ? Pourquoi n'avez-vous pas élevé plus d'animaux sauvages lorsque vous les tuiez ?"
" Toi... que dis-tu ? Est-ce que tu es contrariée par l'utilisation des ressources naturelles ou pas ?" Mo Qiang demanda en regardant la petite fée qui la piquait à la tête.
Elle se plaignait qu'elle avait nui à la nature mais en même temps, il semblait qu'elle était plus contrariée par le fait qu'elle n'ait pas remboursé la nature à partir de laquelle elle avait pris ces ressources.
" Bien sûr, je ne suis pas contrariée par le fait que vous, les humains, utilisiez les ressources naturelles," dit la petite fée en croisant ses petits bras devant elle. "Mère Nature est bienveillante et généreuse, donc, bien sûr, elle est heureuse lorsque ses enfants dépendent d'elle mais lorsque votre avidité dépasse la limite de consommation, ne devriez-vous pas également rembourser Mère Nature ?"
La petite fée plissa les yeux en regardant Mo Qiang puis annonça, " Puisque tu as pris, tu dois aussi rembourser. Sois reconnaissante humaine ! Que tu aies été choisie pour faire revivre ce monde détruit !"
Comme elle parlait, Mo Qiang sentit ses yeux tourner dans leurs orbites alors qu'elle s'évanouissait de nouveau.
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