webnovel

Chapitre 60 : Le jeu provocateur (suite)

(Point de vue de Marcus)

Je fais mine de réfléchir un instant, mes doigts jouant toujours avec l'ourlet de sa robe, prêts à dévoiler ce qu'il y a dessous. "Jouer ? Disons plutôt que je veux m'assurer que tu te souviennes de cette soirée pour longtemps."

Aelynn me lance ce regard, celui qui mélange malice et défi. C'est comme une invitation silencieuse à poursuivre, à aller plus loin. Mais je sais qu'elle aime aussi me pousser dans mes retranchements, tester jusqu'où je suis prêt à aller. "Et qu'est-ce que tu comptes faire exactement, Marcus ? Parce que pour l'instant, tu parles beaucoup, mais je ne vois pas grand-chose."

Je la tire doucement vers moi, la forçant à se lever de son fauteuil. Nos corps sont maintenant si proches que je peux sentir la chaleur de sa peau à travers le tissu fin de sa robe. "Tu veux voir des actions, ma belle ? Très bien. Alors regarde attentivement."

Je fais glisser mes mains derrière son dos, défaisant doucement les lacets de sa robe. Chaque mouvement est lent, calculé, comme pour prolonger le plaisir du moment. Je la sens frémir sous mes doigts, son souffle s'accélérant légèrement. Elle essaie de garder son calme, mais je vois bien qu'elle est tout aussi impatiente que moi.

Une fois les lacets défaits, je laisse la robe tomber lentement sur ses épaules, dévoilant sa peau pâle à la lueur tamisée de la pièce. "Tu es magnifique," murmuré-je, mes yeux parcourant son corps, s'attardant sur chaque courbe.

Elle fait un pas en arrière, me fixant avec intensité. "Et maintenant ?"

Je m'approche à nouveau, la plaçant doucement contre le mur . Mes lèvres trouvent les siennes, et je l'embrasse avec une lenteur torturante, mes mains explorant chaque centimètre de sa peau nue. Elle répond à mon baiser avec une passion égale, ses doigts glissant dans mes cheveux, me tirant un peu plus contre elle.

"Maintenant," dis-je en rompant le baiser, ma voix rauque de désir, "je vais m'assurer que chaque partie de toi se souvienne de cette nuit."

Je fais glisser mes lèvres le long de son cou, savourant la douceur de sa peau, tandis que mes mains descendent plus bas, traçant des cercles légers sur ses hanches. Je sens son corps réagir à mon toucher, se cambrant légèrement sous mes doigts.

"Tu aimes ça, n'est-ce pas ?" murmuré-je à son oreille, ma voix pleine de malice.

Elle hoche la tête, ses yeux mi-clos sous l'effet de mes caresses. "Oui…"

Je laisse mes mains glisser plus bas, caressant doucement l'intérieur de ses cuisses, taquinant ce point sensible sans jamais vraiment aller jusqu'au bout. "Tu sais, ma belle, je pourrais continuer comme ça toute la nuit, juste pour te voir réagir à chacun de mes mouvements."

Aelynn laisse échapper un léger gémissement, ses mains agrippant mes épaules alors que je continue mes caresses légères. "Marcus…"

Je souris contre sa peau, savourant le contrôle que j'ai sur elle à cet instant. "Oui, ma chère ? Tu veux quelque chose ?"

Elle ouvre les yeux, son regard brûlant de désir. "Arrête de jouer… et fais-moi ce que tu veux vraiment."

C'était tout ce que j'attendais. Je la soulève doucement, ses jambes s'enroulant instinctivement autour de ma taille, tandis que je l'appuie contre le mur. Je laisse mes lèvres descendre sur sa poitrine, embrassant chaque centimètre de peau que je peux atteindre. Ses soupirs et gémissements sont tout ce dont j'ai besoin pour savoir que je suis sur la bonne voie.

Je fais glisser ma main jusqu'à son ventre, caressant doucement avant de descendre plus bas. Elle se cambre sous mon toucher, et je sais qu'elle est prête. Mais ce soir, je veux prendre mon temps, savourer chaque instant de ce jeu que nous jouons.

"Patience, ma belle. Ce n'est que le début." Je capture ses lèvres dans un baiser fougueux, mes mains continuant à explorer son corps avec une délicatesse taquine, m'assurant que chaque partie d'elle brûle de désir.

Elle répond avec une intensité égale, ses mains me tirant plus près, ses hanches bougeant contre moi dans une danse silencieuse. Nous sommes en parfaite synchronisation, et je sens que la nuit ne fait que commencer.