webnovel

La fuite du prince

946ED. Un soir chaud pendant le premier mois du quadrimestre de feu gardé par la divinité Voldife la constellation ressemble, vue de la terre, à un volcan dessiné par sept étoiles et une éruption en brume stellaire rouge regroupant plusieurs étoiles. Trois silhouettes se dessinent dans les grandes plaines où seul la lumière de la lune Gaïa éclaire le chemin. La plus petite des silhouettes prend du temps à rattraper les deux autres beaucoup plus grands, mais les deux autres avance à un pas rythmé et le plus petit finit par tomber sur le sol. Une des grandes silhouettes fait marche arrière et elle enlève son long capuchon, c'est une femme brune joufflue, un diamant orne son front, ses yeux sont marrons et sa peau bien qu'âgée est bronzée.

— Nous sommes bientôt à la frontière et une fois dépasser personne ne pourra nous suivre, Arlaut lève-toi pour notre survie, dit la femme aidant le jeune homme à ce relevé.

— Nous marchons depuis deux Astre et je suis fatigué, dit le jeune homme. Agatha n'a pas remarqué que nous ne la suivions plus.

Agatha, la silhouette continuant sa route remarque une forêt au loin, elle arrête ça marche devant une rivière, elle est rejoint par Arlaut et Maria a qui elle dit:

— il y a des chevaux qui arrivent de l'est nous devons vite pénétrer sur les terres d'Érésia, la milice fera demi-tour à cause de l'entité qui garde les lieux.

— Je pense qu'ils continueront leurs routes jusqu'à ce qu'ils attrapent le petit, dit Maria en sueur. malgré les chevaux et les véhicule que nous avons reçu en aide nous n'avons toujours pas atteint le centre du continent ! Nous serons dans la famille de la mère du petit dans quatre Astre si tout se passe bien.

Les trois fuyards enlèvent leurs tuniques à capuche noire sauf le petit Arlaut, puis ils traversent la rivière à la nage sans danger, à peine arrivée sur l'autre bord du rivage, les Galop des chevaux résonnent dans les plaines. Les femmes s'activent, Agatha est une grande femme au corps athlétique, ses cheveux sont longs et roux, sa peau est blanche avec quelques taches de rousseur et ses yeux en amande bleu perçoivent les cavaliers se rapprocher. Agatha au fort caractère prend Arlaut sur son dos puis elle court en direction de la forêt suivie par Maria essoufflé. Arlaut voit dans le ciel, en regardant la lune, une chose qui lui semblait être des oiseaux longs et fins, mais en réalité les archers avaient tiré une pluie de flèches dans leurs directions. La pluie de flèches siffle dans le ciel puis s'abat sur le sol, Agatha tombe en écrasant le petit pour le protéger, plus loin Maria qui n'avait rien avance près de sa partenaire.

 

— Relève toi ! Ils vont traverser ! s'exclame Maria en essayant de relever sa partenaire.

— Tien... prend ça, et par avec le petit le plus loin possibles ! s'exclame Agatha donnant un rubis à Maria.

— Je connais cet objet et je refuse de me faire exploser ! Acquiesce Maria les larmes aux yeux.

— J'ai une flèche dans le mollet et une autre dans l'omoplate droit, vous êtes en bonne santé et je suis fichu, je vais les attendre et tout faire exploser, maintenant fui !

Maria saisit Arlaut et prend la fuite en direction des bois, quelques minute plus tard, les soldats de la milice sanglante entourent Aghata pendant que deux autres partent à la poursuite des deux derniers fugitifs. 

— Bon, nous voilà tous les six autour d'une des fugitives et le patron arrive dans quarante minutes, dit l'un des soldats avec un grand sourire.

— Imbécile cette femme et une ancienne membre des amazones, rétorque un autre soldat, elle te tuera avant que tu ne fasses tes sales besognes, restons loin d'elle qui sait ce qu'elle a derrière la tête. 

Agatha voit autour d'elle six hommes au vêtement identique, un casque en cuir rouge pourpre recouvrant l'intégralité de leur tête sauf leurs nez jusqu'à la bouche et deux trous pour les yeux, une armure légère en cuire ressemblant à une veste rouge couvrent leurs corps ainsi qu'un pantalon en cuir, des cusiardes en métal et des bottes à crampons. Le premier soldat à avoir parlé enlève le pantalon de la femme mais son coéquipier lui dit: 

— tu fais quoi au juste !

— Écoute petit... On tue pour des hommes qui ne sortent jamais de leurs châteaux, alors j'estime que je fais ce que je veux en mission quand ils ne sont pas là et tout le monde pense comme moi !

— Si tu touches cette femme avant que le chef ne soit la je te jure que... 

Les deux soldats se tiennent par le col, puis ils se font tomber au sol pour rouler par terre en se mettant des coups, les autres soldats viennent les séparer, Agatha en profite pour ramper en directions des soldats, puis elle écrase le rubis dans ses mains créant une gigantesque explosion dans un large périmètre. Il ne reste que des cendres à l'arrivée du chef des opérations plus tard qui décidera de poursuivre à travers les bois. Maria fraye un chemin à Arlaut entre les arbres et les hautes herbes du bois mais les deux soldats les suivent à quelques mètres.

— Arlaut m'a route s'arrête ici, dit Maria donnant le diamant sur son front à Arlaut. va toujours tout droit et essaie de trouver des femmes qui ont un diamant sur le front similaire aux miens, raconte ton histoire et elles t'aideront.

— Je ne comprends pas Maria... pourquoi tu ne viens pas ? demande l'enfant ne comprenant pas la décision de la femme.

— J'ai une plaie due à une flèche dans le dos et j'ai perdu beaucoup de sang, je suis une ancienne membre des amazones, le fait que tu rapportes mon diamant accordera le droit de demander un service, dit la femme heureuse de voir Arlaut pour la dernière fois.

— Nous étions dix et maintenant je suis seul, se rappel le jeûne homme en fuyant à travers le bois. je ne vous oublierai jamais.

Les soldats de la milice sanglant s'approchent de Maria avec de grand sourire, elle est assise sur un rondin de bois puis un des deux soldat dit: 

— vous étiez dix servantes à avoir fui avec le jeune prince, il y avait trois traîtresses parmi vous et je suis sûr que tu te demandes comment elles sont mortes...

— Après une chasse à L'homme les soldats ont faim de plaisir charnel et comme on poursuivait des femmes... je te laisse imaginer la suite, dit l'autre soldat sortant une arme à feu de son étui.

— Elles sont mortes en sachant ce qui aurait pue leur arrivée, rétorque Maria. Avant de fuir on savait que vous étiez de gros porc ! 

Le soldat, arme en main, tire en plein milieu du ventre de la femme puis il alla tirer un autre coup quand son collègue l'en empêche, Maria crie de douleur en se tortillant dans tous les sens.

— Attends ! Elle me plaît bien cette femme, le chef a dit qu'elles ne méritent pas de pitié et que l'on avait le droit de les violer si elle respirait encore.

— On s'en fout le petit est parti devant, on perd du temps, la prime pour se prince est très élevé, allons-y vite.

Le soldat lève son arme pour exécuter la femme, les yeux de Maria sont tétanisés mais elle ne regarde pas les soldats. Le soldat ne tenant pas l'arme remarque qu'il y a une brume épaisse couleurs charbon qui les entoure laissant apparaître quelques étincelles parfois à l'intérieur. Les soldats se retournent, puis ils observent une chose immense arrivant vers eux, la chose dépasse des arbres qu'elle fait s'écrouler en avançant, le soldat armé tire à plusieurs reprises sur la bête qui ne bouge pas d'un poil. La silhouette rétrécit immédiatement laissant un nuage de brume derrière elle, une petite fille sort de la brume, elle arrive devant eux en flottant dans les airs. Quand la petite fille est assez proche les soldats et Maria remarque que la brume de couleur charbon vient de la peau de la bête qui est de la même couleur, la créature vole en avançant vers le groupe, le haut de son crâne est difforme ressemblant à une couronne, des signes sombres sont apparents sur sa peau couleur charbon, ses yeux sont blanc lumineux éclairant la zone tel un phare, ses mains sont larges pour son corps d'enfants et la brume qu'elle diffuse entoure le groupe. Les deux soldats dégainent leurs armes puis ils tirent sans une once de pitié sur la créature qui arrête les projectiles de pistolet grâce à la brume bougeant à son gré. En respirant dans la brume leur rythme cardiaque augmente rapidement, Maria ne comprend pas ce qui se passe et la créature en profite pour les regrouper tous les trois devant elle toujours grâce à la brume, mais au moment où la créature et devant Maria celle-ci en profite pour écraser le rubis dans sa main droite.

Une explosion dans un large périmètre détruit les arbres et rocher ne laissant que des cendres, Arlaut entend le bruit mais il continue son chemin. Pendant deux jours Arlaut traverse la région d'Érésia en ne mangeant que des pommes que lui avait données Maria, la milice ne le suivait plus mais des combats faisait écho derrière lui. Il arrive à cent mètres d'une rivière, il court et saute dans l'eau pour en boire à pleine gorge, en se retournant pour effectuer une nage sur le dos Arlaut remarque la créature des bois l'observer sur le rivage qu'il vient de quitter. 

— Dommage... J'aurais pu faire de toi un roi jeune prince, revient et je te prêterai mon pouvoir, demande la créature suffisamment fort pour que Arlaut entende bien que les bruits qu'elle fait son inaudible.

— Non ! Mon père m'a dit que les entités essaieront toujours de me manipuler !

— J'ai besoin d'une lignée royale, si tu reviens dans quelques années, je serai ta reine et nous allons récupérer ton royaume.

— Mon père a dit que les entités ne peuvent pas traverser les cours d'eau, dit l'enfant arrivant de l'autre côté.

— Ton père avait raison...

Des soldats tirent depuis les bois sur l'entité qui retourne combattre. Arlaut continue son chemin sans arrêt et plus tard il rencontre un groupe d'amazone qui finissent par l'aider à retrouver ses cousins après plusieurs péripéties.

Chapitre suivant