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Chapitre 26 : Un mental instable

Edward :

Jamais je m'abaisserais à ça.

Je suis un homme libre et je le resterais jusqu'au bo…

Aïe aïe !

En parlant, Edward a bougé un peu trop fort.

Rébecca :

Ah ah ah, même ton corps t'as envoyé un message, celui d'accepter ton destin.

Rébecca se lève pour parler en face d'Edward, les deux se regardant enfin en face.

Rébecca :

Abandonnes, tu es condamné à faire mon sale boulot tout au bout de ta vie si je le veux !

Je vais bien t'élever mon esclave personnel, comme ça tu n'auras jamais l'idée de me désobéir, attends de voir la paresse changer de camp cette fois.

Adieu le travail diffici…

Rébecca se fait interrompre par quelqu'un.

Ludo :

C'est quoi ce boucan encore, tu as le don de me sortir de mes gongs quand tu fais ça Rébecca, arrêtes de parler aussi fort de bon matin !

Rébecca :

(Fichu voix, puis toi aussi tu parles aussi fort que moi je te signale papa, c'est pas juste.)

Edward :

Ah ah ah ah ah !

Edward rit tellement qu'il en pleure, sans le vouloir.

Edward :

Ah ah ah ah !

Ah ah ah.

Ahhh.

Je devines que ça doit toujours être animé quand tu te mets à t'exciter comme ça sans raison.

Ça fait longtemps que j'ai pas autant ri, je crois que tu as vraiment le don pour faire rire en te mettant autant en ridicule.

Ah ah ah aïe aïe !

Je m'en remet pas, c'est trop pour moi.

Fouhh.

Rébecca se met à rougir, se sentant probablement honteuse.

Rébecca :

Tu te crois malin à me dire ça.

(Tu me mets trop la honte papa, j'espère que t'est content.)

Edward :

(Rire autant m'a fait du bien, peut-être que j'ai simplement dégagé le stress qui m'habitait pendant ces quelques jours.

Je me sens mieux maintenant.)

Dis Rébecca?

Rébecca :

Quoi mon esclave ?

Edward :

(Encore ces surnoms.)

Qu'est ce que tu voudrais faire plus tard ?

J'ai pas trop d'idée moi même de ce que je voudrais faire, donc j'ai supposé que tu aurais une réponse qui puisse m'aiguiller.

C'est tout un nouveau monde que je connais pas qui m'attends, et tout une nouvelle façon de vivre.

C'est difficile pour moi de savoir ce que je veux faire plus tard alors que j'ai jamais vécu ici.

Rébecca :

Tu t'en poses des questions inutiles toi.

T'est à peine en un morceau et tu penses déjà à ce genre de choses, alors que tu devrais d'abord penser à te reposer un peu après ce que tu as vécu dans la forêt.

Edward :

Je la trouve pas inutile moi tu vois, je suis sûr que toi au moins tu as un objectif à remplir dans la vie.

Rébecca :

C'est vrai, j'en ai un.

Mon objectif est de devenir une manieuse de vide au rang ultime, ce qui me permettrait de combattre aux cotés de mon modèle, celui que j'admire le plus après mon père, le célébrissime manieur de vide Adam Baker.

Mais ce que je veux te faire comprendre en disant que penser à ce que tu veux faire dans le futur est inutile, c'est…

Rébecca se rapproche de plus en plus d'Edward, mettant ses bras sur le lit, tout en regardant Edward.

Rébecca :

… que l'important dans l'immédiat, c'est de ne pas devenir comme toutes les raclures de fond de chiottes qui ont aggravé la situation des survivants en rendant la vie des autres difficiles.

Tu sais, comme toi je me posais ce genre de questions quand je manquais d'estime pour moi même et que je chercherais désespérément quelqu'un qui puisse me donner une raison de vivre.

Tout ça pour qu'au final je me rende compte d'à quel point j'étais dépendante du regard de l'autre.

Rébecca s'approche d'un peu plus près pour faire une pichenette sur le front d'Edward, qui, toujours aussi timide devant elle, reste figé.

Edward :

Aïe !

(Pourquoi tu me fais ça ?)

Rébecca :

Tout comme la moi du passé, tu cherches en ce moment même dans mes paroles quelque chose qui fera en sorte que je te regarde ou que d'autres personnes te regarde.

Vis juste ta vie Edward, et comportes toi en gentil garç...

Ggeuh.

En Rébecca resurgissent des souvenirs douloureux qu'elle seule connaît.

Même si Edward est un peu trop proche d'elle pour qu'il se sente à l'aise, Edward lui dit quand même ceci.

Edward :

Pourquoi tu t'arrêtes de parler, ça va ?

Rébecca :

Désolé, je vais sortir.

Je me sens pas bien.

Rébecca court vers les toilettes de l'auberge, pour y vomir dedans, assise près de la lunette des toilettes, à même le sol.

Rébecca :

Blurrgh !

Heurm !

Elle s'est mis à vomir pendant plus de deux minutes, le ventre lui faisant extrêmement mal, la gorge en feu.

Quand elle a enfin fini de vomir, elle commença à pleurer.

Rébecca :

(Pourquoi j'ai du vivre ça, j'ai fait quoi pour mériter ça ?

J'ai fait quoi pour mériter ça, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi !!)

Rébecca pleure de plus en plus.

Rébecca :

(Quelle vie je suis censée vivre après avoir vécu tout ça, est ce que je mérite de vivre quand les seules images que j'ai en tête quand je pense à mes parents c'est ces enfoirés qui me font ça dans…

Non, non, non, non !!)

Elle se cogne violemment la tête sur le sol de plus en plus fort, du sang sortant de sa tête, colorant d'une couleur rouge le sol.

Rébecca :

(Je ne me laisserais pas faire, je vais vous montrer un jour que mon envie de tous vous tuer se réalisera !!

Je me servirais de vos corps morts comme exemples pour tous ceux qui oseraient me prendre ce qui m'est cher, sale démons !!

Je dormirais pas tant que je n'aurais pas arraché toutes vos tripes avec mes mains !!)

Deux mois plus tard

Lors d'une journée banale, près de la forêt encerclant le village, se trouvait Edward, semblant attendre quelqu'un.

Edward contemplait le coucher du soleil, sa beauté l'envoûtant à chaque fois qu'il voit les motifs de couleurs créés tout autour du ciel.

Edward :

(Encore une journée de plus à travailler à la sueur de mon front qui se termine pour moi.

Je me lasse jamais après avoir fini la journée de regarder le coucher du soleil.

C'est toujours magnifique, comme si quelqu'un avait mis sur une toile de la peinture et avait peint une vue comme celle ci.

Sans parler de ce vent qui en haut avait juste le don de me rendre malade à chaque fois que la nuit tombait, c'est juste rafraîchissant ici sans intention de nuire à mon corps.

C'est hallucinant le nombre de choses que cette vie dans le village volant m'a privé jusqu'à présent, je sais enfin apprécier les choses comme elles sont sans être tous les jours soumis au stress de vivre avec des déchets pareils.)

Rébecca, qui suivait Edward de derrière, vient le rejoindre furtivement.

A son visage, on peut voir que Rébecca s'inquiète.

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