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Je te déteste du fond du cœur

Helia leva les yeux à ses remarques car il était le premier à faire un tel commentaire ouvertement.

« C'est ma nièce, fille de ma défunte sœur. Elle te donnera un entraînement au combat. » dit l'Empereur Dylan.

« Je refuse. » Une voix retentit dans la pièce mais ce n'était pas Rio qui parlait, c'était Helia.

« Pourquoi ? » Dylan haussa ses sourcils vers elle.

« Vous savez déjà pourquoi, mon oncle. » Elle parla d'une voix glaciale.

« C'est bien pour cela que je veux que tu l'entraînes, vu que tu ne le ménageras pas et ne lui feras pas de cadeau à cause de moi. » Dylan rit à voix basse.

Entendant ses mots, Rio le regarda comme s'il se moquait de lui mais il pouvait voir que l'empereur était on ne peut plus sérieux.

« D'accord, alors je vais entraîner ce type si j'ai le droit de le faire souffrir et de le torturer comme je le désire. » Elle sourit froidement, ce qui lui donnait l'air d'une psychopathe meurtrière.

« Tu peux lui faire endurer de la douleur mais ne le mutile pas ou quoi que ce soit, sinon Lia nous détestera tous les deux. » L'Empereur Dylan la mit en garde.

« Elle le favorise à ce point ? » Helia demanda à Dylan avec un froncement de sourcils.

« Ouais, quelque chose comme ça. » L'Empereur acquiesça.

« Vous n'avez pas à parler de moi de cette façon alors que je suis là, » dit Rio d'une voix agacée.

« Ne t'en fais pas, nous avons une excellente arène de combat. Tant que tu t'entraînes là-bas et que tu subis une blessure, elle sera guérie. » Dylan expliqua avec un sourire aimable.

'Je comprends maintenant pourquoi Lia ne m'a pas amené ici. Elle s'inquiétait pour moi.'

Il soupira en comprenant pourquoi elle avait agi différemment aujourd'hui par rapport aux autres jours.

« D'accord, » dit Rio en baissant la tête.

Cependant, il savait que ce serait un supplice de s'entraîner sous la direction de quelqu'un qui le détestait dès le moment où elle l'avait vu. Il croyait qu'ils ne le tueraient pas ou ne le mutileraient pas puisqu'il était le mari de Lia.

De plus, il voulait s'améliorer et gagner en force pour montrer à toutes ces personnes qui l'avaient traité de déchet parce qu'il n'avait pas de talent inné.

'Dans le pire des cas, je peux envoyer un message à Lia pour me sauver par télépathie.'

Il se calma en pensant à elle.

« Alors vous devriez tous les deux aller commencer l'entraînement, » dit Dylan d'une voix détachée.

« D'accord, » dit Helia et quitta la pièce sans demander à Rio de la suivre.

L'Empereur lui indiqua avec les yeux de la suivre.

Rio prit une grande inspiration et la suivit comme un agneau mené à l'abattoir.

Ils traversèrent le couloir et sortirent par une grande porte métallique.

Le Soleil enveloppait leur silhouette qui était séparée par la distance alors que Rio la suivait derrière.

Ils entrèrent dans un champ ouvert où se trouvait un immense champ d'herbe, mais il y avait aussi d'autres bâtiments situés à la limite du champ d'herbe.

C'était également entouré d'un mur plus grand et des gardes le surveillaient.

Il ne trouvait aucune entrée pour sortir des murs même ici.

'Je n'ai pas encore trouvé l'entrée principale du château qui menait au monde extérieur.'

Rio observa autour de lui les nombreux bâtiments et se demanda à quoi ils servaient. Il pensa à demander à Helia mais il avait peur qu'elle lui réponde sèchement.

Helia se dirigeait vers un massif bâtiment de forme ovale.

Il entra dans l'arène de combat derrière elle par une grande porte.

L'intérieur du bâtiment lui rappela également un stade de sports couvert. Il y avait des dizaines de milliers de sièges vides autour du vaste terrain. Le centre de l'arène de combat était un champ avec des herbes vertes.

Il y avait de longs arbres à l'angle du spacieux bâtiment qui répandaient une lumière verte autour de l'édifice.

« Ces arbres semblent magiques. Que font-ils. » Il pensa intérieurement.

*Clac!*

La porte du bâtiment de forme ovale se ferma derrière lui.

Il ressentit un sentiment de mauvais augure alors que la porte se verrouillait derrière lui et que la température dans la pièce baissait.

Il pouvait sentir un air glacial envahir son corps et une intention meurtrière l'avait pétrifié sur place.

Il regarda devant lui vers la source de la menace.

La fille aux cheveux blonds qui se tenait devant lui disparut de sa place et se retrouva juste devant son visage. Elle saisit sa mâchoire, enfonçant ses ongles dans sa chair, et le regarda droit dans les yeux, ses yeux vert de mer.

Elle hurla d'une voix menaçante, mot par mot, « Sais-tu ce que tu es ? Un virus. Vous, les humains, êtes une peste dégoûtante.

Comme un virus, vous les humains vous déplacez dans une nouvelle région, et vous vous multipliez et la peuplez jusqu'à la fin pour détruire toutes les ressources naturelles et quand vous avez fini, vous trouvez une nouvelle région à détruire.

Toi, merde, je te déteste à l'extrême. Je hais tous les humains. J'ai envie de vomir rien qu'en regardant ton visage répugnant. Vous, les humains, êtes des créatures viles qui tueraient même leurs propres frères. Je trouve ces bêtes sauvages meilleures que vous, créatures ignobles. Je ne peux pas supporter une seconde devant toi. »

Elle marqua une pause et tena sa mâchoire fermement pour enfoncer ses ongles dans sa chair afin de lui infliger plus de douleur, ce qui fit jaillir le sang.

Elle continua en souriant de manière maniaque, « Mais, je vais exécuter l'ordre donné par l'oncle et je vais faire de chaque jour de ton entraînement un enfer vivant où tu prieras Dieu de t'être même né. »

Ses yeux rouges étaient pleins de colère alors qu'elle avait envie de le découper en mille morceaux.

Elle le poussa ensuite après avoir prononcé ces mots.

Il fut jeté au sol par sa force immense.

Rio ne pouvait pas comprendre la situation ni sa personnalité envers lui qui avait pris un tournant à 180 degrés après s'être retrouvés seuls.

Il toucha sa mâchoire et la frotta. C'était comme si quelques aiguilles chaudes l'avaient transpercé.

Cependant, sa question précédente concernant les arbres trouva réponse car ces lumières vertes recouvrirent sa silhouette et ces blessures faites par les ongles guérirent.

Sa peau redevint lisse comme avant, seul quelques taches de sang restèrent ce qui raconta l'histoire de ce qui s'était réellement passé.

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