Chapitre 3

Liam

Trois jours déjà que Léa est partie à l'université et je n'en peux plus. Je déteste cette situation car j'aime savoir tout le temps où elle est, ce qu'elle fait avec qui elle parle. J'adore la contrôler et elle déteste cela mais je m'en fou parce qu'elle m'appartient, qu'elle le veuille ou non. J'ai envie de sourire parce que je sais qu'elle pense qu'elle va pouvoir prendre son envol mais ce que ma petite princesse ne sait pas c'est que jusqu'à ce que la mort nous sépare elle sera à moi. J'éclate de rire, je pense qu'il faut que j'aille trouver une pute pour baiser parce que je commence à perdre la tête.

J'appelle Tiffany pour me soulager. Elle est toujours prête à se mettre à quatre pattes pour moi. Elle fut un cheerleader au lycée, le portrait craché de la parfaite salope qu'on décrit dans les romans. Elle terrorisait toutes les autres filles au lycée. Elle n'hésitait pas à détruire une de ces "amies" si par accident ladite amie me reluque un peu longtemps à son goût. Elle se prenait pour ma petite amie alors que je ne la considère que comme ma baise régulière et que je l'utilise souvent pour écœurer ma petite princesse.

En fait, je ne sais pas pourquoi mais elles se détestent vraiment. Ou peut-être que je le sais, c'est à cause de moi, sans prétention.

Même si elle paraît conne, Tiffany est assez intelligente pour savoir que je ne m'intéresse à elle que pour baiser et rien de plus : ni mots doux, ni cadeau, même pas un mot durant son anniversaire. Et par conséquent elle est jalouse de Léa que je gâte trop : bijoux, vêtements, chaussures de luxe, dîner dans les restaurants appartenant à mon très cher père. Je conduis Léa n'importe où elle va, elle s'assoit tout le temps près de moi, je la texte tout le temps même en pleine séance de fellation. Tiffany fait donc tout ce qu'elle peut pour lui faire mal afin qu'elle s'en aille, pour m'avoir toute seule. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ma petite princesse est enchaînée à moi et vit dans une prison dorée, elle ne peut pas s'échapper.

Léa quant à elle la déteste car selon elle, c'est une sale petite garce. Entre nous, elle est juste jalouse que je couche avec elle, même si elle ne va jamais l'avouer. Elle déteste sans raison toutes les filles avec qui je baise et qui s'intéressent à moi. C'est la raison pour laquelle elle n'a pas d'amie. Tiffany l'écœure particulièrement car celle-ci fait en sorte de lui raconter à chaque fois nos séances de sexe, comment je l'amène au septième ciel et elle lui dit même mes positions préférées. Pour en mettre d'avantage, elle lui donne des astuces pour quand elle sera prête à devenir une femme, à perdre sa virginité.

J'ai envie de l'étrangler à chaque fois. Personne ne va prendre la virginité de Léa, à part moi. Je sais que durant ces moments-là, celle-ci me déteste car tout le lycée sait qu'elle m'appartient et que je tuerais tout homme qui essaierait de lui parler et donc elle n'a pas eu de petit copain depuis bien longtemps car personne ne veut se risquer. Je culpabilise parfois de l'avoir isolé mais ce sentiment s'en va très vite car je sais qu'elle m'a et qu'elle n'a besoin de personne d'autres, même si c'est très souvent tendu entre nous surtout quand elle essaie de se révolter. Et le fait que j'étais à la fac les deux dernières années n'a pas arrangé la

Je texte Tiffany pour lui dire de passer chez moi. Je passe l'heure qui suit à travailler sur un projet de bénévolat que mon père m'a assigné. Même si je déteste mon géniteur, il a raison de dire que la réputation c'est ce qui fait un homme et comme le dit John Heywood, "celui qui a mauvaise réputation est à moitié pendu". Par conséquent il fait tout pour garder sa réputation en donnant aux personnes qui en ont besoin.

La sonnerie de ma porte raisonne, je sais que c'est Tiffany. J'ouvre la porte et comme à l'accoutumée, elle est vêtue d'une robe qui ne laisse rien à l'imagination, mais bon la moitié de la ville a probablement déjà vu ce qu'il y a à voir donc elle n'a plus besoin de rien cacher. Je la laisse à la porte et retourne m'asseoir sur mon canapé. Derrière moi elle lance sur un ton un peu trop mielleux

- « salut à toi aussi, beau gosse »

Je ne sais pas ce qu'elle prépare mais je sais que je ne vais pas apprécier. Elle vient s'asseoir sur moi et pousse sa poitrine sur mon visage.

- « je t'ai appelé mais tu ne me répondais pas », dit-elle

Elle sait que je ne vais pas lui répondre. Je finis le message que je rédigeais lorsqu'elle est arrivée.

- « je ne t'ai pas appelé pour discuter avec toi si tu as besoin d'une séance de thérapie tu peux aller voir ailleurs », lui dis je

- « pourquoi tu me traites comme ça? Je fais tout ce que tu veux, un petit mot gentil ne te ferais pas de mal », me dit-elle les larmes aux yeux

- « tu as une minute pour sortir d'ici », lance-je

- « je suis désolé, je suis un peu tendu. J'ai fait un long trajet pour venir te voir, je veux juste que tu apprécies ce que je fais », dit-elle

Si je ne la connaissais que trop bien, j'aurais dit qu'elle est amoureuse de moi mais je sais qu'elle me veut juste parce que mon père est un des personnes qui contrôle la ville et que je suis riche même si sa famille l'est aussi, en moindre mesure. Elle adore le pouvoir et elle serait prête à vendre sa mère pour l'avoir.

Elle se met sur ses genoux et sort ses seins en l'air. Elle ouvre le bouton de mon jean, sors mon pénis et se met à me caresser. Elle rapproche sa bouche et me prends profondément dans sa gorge. Elle joue avec mes testicules

aussi. Elle sait donner une bonne fellation ça c'est sûr. Je l'attrape par les cheveux pour contrôler la cadence je m'enfonce tellement profond dans sa gorge qu'elle a les larmes aux yeux. Mon téléphone sonne et c'est Léa. Je décroche

- « Qu'est-ce qu'il y a princesse. Es ce que tu vas bien? » Demande-je inquiet

- « Bonsoir à toi aussi », dit-elle joyeusement. « Je vais bien. Je me sentais un peu seule c'est pourquoi je t'appelle »

Je me détends. Et je souris en pensant que je lui manque

- « dis donc moi qui pensait que tu allais vite m'oublier, tu dois être vraiment folle de moi pour accrocher à une relation à distance bébé. Peut-être c'est parce que je suis un dieu au lit »,

Elle éclate de rire. Je suis sûr qu'elle rougit là, j'adore flirter avec elle et la choquer avec mes mots crus. Je regarde Tiffany et elle roule des yeux mais je l'ignore.

- « tu as un ego vraiment surdimensionné. La seule chose qui me manque de toi est ton appart. »

Elle adore venir ici quand elle ne fait rien. Elle dit que c'est très cosy pour un appartement d'homme alors que c'est elle qui a tout décorer à son goût. Tiffany choisit ce moment pour gémir et crier

- « Oh mon dieu! C'est tellement bon »

Je suis sûr que les voisins l'ont entendu sans compter Léa et je sais que la garce voulait précisément qu'elle l'entende

- « je vais manger, je te laisse continuer ce que tu fais. Bonne nuit », dit sèchement Léa et elle raccroche

Elle ne m'a même pas laissé en placer une. Je crie sur Tiffany

- « putain, c'était quoi ça »

- « Quoi? » dit-elle sous un air faussement innocent

- « dégage d'ici », dis-je furieux

Elle voulait dire quelque chose mais un seul regard finit par l'en dissuader. Elle se lève, prend son sac, et s'en va en claquant la porte

Je suis tellement énervé que je ne suis même plus excité. Je me change et sort pour courir afin de me calmer.