« Qu'on lui coupe la tête »

Bernadette se leva d'un bond, frappa la table des deux mains, son petit-déjeuner face à elle complètement oublié.

« Je suis désolé, » cligna des yeux Damien, choqué un instant. « Tu as vraiment traité le suppresseur de chaleur de stupide médicament ? »

« C'est ce que c'est. Nous avons survécu pendant des siècles avant qu'Addy n'apparaisse. Ce n'est pas comme si nous avions vraiment besoin de ce médicament, » ricana Bernadette. « Tu entres en chaleur, tu te fais baiser, et tu pries pour ne pas avoir d'enfants suite à ça. »

Les quatre hommes se tenaient là, stupéfaits, en entendant les commentaires vils qui sortaient de la bouche de la femme. Il avait été dit que le suppresseur de chaleur était l'une des meilleures inventions juste après le paracétamol et les AINS.

Il donnait aux femmes le contrôle de leur propre corps et les libérait du joug des hommes. Ça leur donnait le droit de choisir avec qui elles avaient des relations sexuelles et quand.