Li Huan

Cette même nuit, Fu Geming demanda à Fu ChunHua de faire ses bagages pour quitter la Maison des Fu le lendemain matin.

« Ne peux-tu pas parler à père pour qu'il me pardonne et nous permette de rester encore un peu ici ? » dit Fu ChunHua avec un froncement de sourcils.

« N'as-tu pas des jambes et une bouche ? Pourquoi ne vas-tu pas le voir toi-même ? Absurde ! » dit Fu Geming en détournant le regard d'elle.

« Geming, es-tu si froid envers moi ? Je suis ta femme. » dit Fu ChunHua avec un air blessé sur le visage, mais son mari n'était pas prêt à tomber dans ses pièges.

Fu Geming s'allongea sur le lit et ferma les yeux. « Tout ce que je sais, c'est que nous partons après le petit déjeuner demain. »

Fu ChunHua n'était pas contente de la décision qu'il avait prise. Elle ne voulait pas quitter le Manoir Fu, elle voulait passer plus de temps ici, mais il semble que ses vœux ne se réaliseraient jamais.

Le lendemain matin, tout le monde s'était rassemblé autour de la table de la salle à manger pour prendre le petit déjeuner. Il régnait un silence car tous avaient une compréhension tacite pour ne pas évoquer ce qui s'était passé la nuit dernière.

Se remémorant les événements de la nuit précédente, Fu ChunHua sentait quelque chose lui piquer le cœur. Mais à qui pouvait-elle confier toutes ses peines ?. Elle s'assit là tranquillement et prit son petit déjeuner.

Quant à Fu Hua, il était déjà parti travailler tôt le matin, il était donc le seul absent à la table du petit déjeuner.

Après le petit déjeuner, Grand-père Fu demanda à Fu Geming de le rejoindre dans son bureau.

« Comment t'ai-je éduqué ? » demanda immédiatement Grand-père Fu dès que Fu Geming entra dans son bureau.

Au début, Fu Geming le regarda avec confusion, mais il se rappela soudainement au vu des flashes de tous les problèmes que sa femme avait causés depuis leur retour lui venir à l'esprit.

Grand-père Fu soupira et lui demanda de s'asseoir.

« As-tu encore autorité sur ta femme ? Comment se fait-il qu'elle enfreigne toujours les règles ? Recadre ta femme avant votre prochaine venue ? ».  

« Père, tu veux dire que nous sommes autorisés à revenir ? » demanda Fu Geming avec surprise.

« Bien sûr que vous êtes autorisés à revenir avec votre famille, mais pour l'instant vous devriez partir. Ta femme a juste empiré les choses en mettant Fu Hua en colère. Vous devriez partir avec elle. Vous n'êtes autorisés à revenir que quelques jours avant le spectacle d'automne. » dit Grand-père Fu.

Il savait que s'il laissait Fu ChunHua continuer à se pavaner et à causer des problèmes, il ne faudrait pas longtemps avant qu'une bagarre n'éclate.

« D'accord, Père, nous partirons et reviendrons avant le spectacle d'automne. » dit Fu Geming en accord.

Le spectacle d'automne était dans deux mois, donc l'attente ne serait pas longue.

De droit, Fu Geming et sa famille étaient censés vivre dans la Villa Fu car il y avait plus qu'assez de chambres pour loger toute la famille. Mais à cause de sa femme qui était constamment en confrontation avec Fu Hee, Grand-père Fu n'avait d'autre choix que de l'envoyer lui et sa famille loin pour que la paix règne.

Après avoir parlé avec le Vieil Homme pendant un moment, il quitta son bureau pour sa chambre à coucher, où sa femme était assise sur le lit avec un regard obstiné sur le visage.

« As-tu terminé de faire tes bagages ? » Demanda-t-il.

« Oui. » répondit Fu ChunHua d'un ton monotone.

« Alors qu'attends-tu ? Sorts les valises ou appelle les serviteurs pour t'aider à le faire, où attends-tu que père appelle les gardes pour nous jeter dehors ?! » demanda Fu Geming sur un ton agité.

« Pourquoi cries-tu ? » demanda Fu ChunHua en se levant avec un froncement de sourcils.

Fu Geming la regarda de haut en bas avec un air mécontent. « Si je descends avant toi, tu seras jetée hors de la maison, et tu n'entreras pas dans la même voiture que moi. »

Après cet avertissement, Fu Geming quitta sa vue. Fu ChunHua ne put que se rasseoir sur le lit et bouder.

Quinze minutes plus tard, Fu Geming et sa famille quittèrent la maison avec les serviteurs emportant leurs sacs.

Fu Meixu semblait réticente à quitter la maison. Et depuis l'incident d'hier, elle n'en avait vraiment pas discuté avec sa mère.

Maintenant que le plan avait mal tourné, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir du ressentiment dans son cœur. Tout le monde dans la famille allait lui lancer ces regards sales.

« Que fais-tu à regarder derrière, ne vas-tu pas marcher plus vite ? » réprimanda Fu Geming en se retournant et en la voyant marcher lentement derrière eux.

Fu ChunHua fronça les sourcils et accéléra le pas.

Après que leurs bagages furent mis dans la voiture, la famille de quatre monta dans les deux voitures avec lesquelles ils étaient venus.

« Frère, ne me dis pas que tu es content que nous quittions cette grande maison. » dit Fu Meixu à son frère avec un froncement de sourcils alors qu'elle conduisait.

« Pourquoi ne fixes-tu pas tes yeux sur la route au lieu de me questionner ? » dit Fu Ling avec un regard dur.

Fu Meixu n'eut d'autre choix que de se taire et de conduire. Elle ne savait pas ce qui n'allait pas avec ce frère à elle. Il était si froid avec tout le monde et ne la soutiendrait jamais.

Ne vaudrait-il pas mieux qu'elle n'ait pas de frère aîné, car celui qu'elle avait, ne jouait pas son rôle ?

Chez les Qin dans leur nid confortable, la famille de trois personnes était ensemble cet après-midi, ce qui était rare.

Il n'y avait pas de travail sur le chantier, donc M. Qin n'était pas allé travailler. Mme Qin avait pris un jour de congé pour se détendre, tandis que Jia Li était rentrée chez elle pour autre chose.

Actuellement, la famille de trois personnes était assise dans le salon et regardait un drame à la télévision. Jia Li n'était pas si intéressée par le drame auparavant, mais sa mère la força à les rejoindre, donc elle n'avait pas le choix.

Maintenant, son intérêt avait été capturé par le drame, donc elle le regardait avec grand intérêt.

Peu de temps dans le film, quelqu'un frappa à leur porte. Le son n'était pas si fort, donc aucun d'eux n'y prêta attention. Mais la seconde fois, Jia Li entendit le coup et alla ouvrir la porte.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle fut surprise de voir la silhouette masculine debout devant la porte avec quelques sacs dans les mains.

Il avait ce sourire sur le visage en la regardant.  

« Heureux de te revoir, Jia Li. » dit le jeune homme avec un sourire.

« Frère Li Huan ? » dit Jia Li en fixant le visage familier avec surprise.