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Teto

J'ai donc laissé cette pensée s'évanouir et je l'ai suivie jusque dans la cour :

« Tiens, ce sont tes clés, elles servent à ouvrir les deux portes d'entrée. Celle ici et l'autre qui mène au jardin. » Ai-je dit en lui tenant la main.

« Merci, mais tu peux les garder. »

« Quoi ? Pourquoi je dois les garder ? »

« Ne pose pas de question et garde-les. »

« Dans ce cas pourquoi est-ce que tu as acheté ma maison si tu ne veux pas garder les clefs qui permettent de l'ouvrir. »

« Je t'ai dit d'arrêter avec tes questions. » Répondit-elle avec un air sérieux.

« Bon, on va les rencontrer ses chasseurs ? » Continua-t-elle comme si rien ne s'était passé.

« Ça marche, suis-moi. »

Ainsi, nous nous sommes enfoncés dans la forêt à la recherche des chasseurs, mais je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où ils se trouvent et encore moins s'ils vont accepter l'offre que je vais leur proposer.

Mais avec 200 000 euros en poche, même s'ils me proposent un prix très élevé je suis sûr que je réussirais à en garder au moins 100 000.

Une autre chose qui me déplait également, c'est qu'il est fort probable que leurs camps ait changé de forêt ou alors qu'ils aient déjà vendus leurs armes, car d'autres personnes ont surement eu la même idée que nous les aient rencontré avant nous.

[ 04/07/499 14 h 45 ]

Cela faisait déjà plus d'une heure que nous sommes entrés dans cette forêt et nous n'avons pas encore trouvé la moindre trace d'un quelconque campement ou de trace de passage.

« Tu es sûr de savoir où ils se trouvent tes fameux chasseurs, car nous n'avons encore rien trouvés qui peux nous intéressés. » Me demanda Alia, fatiguée.

« Patiente un petit peu s'il te plait, je sais qu'ils sont dans cette forêt, mais vu sa taille c'est presque mission impossible de les trouver comme ça sans aucune aide, mais avec une carte, ce serait déjà un petit peu plus simple de savoir où ils se trouvent. »

Au même moment une idée nous est venu à l'esprit.

« Mais oui, nous avons une carte ! » Nous sommes nous exclamés tous les deux à l'unisson.

« Comment est-ce que j'ai fait pour oublier cette carte, ça parait si logique maintenant que j'y pense, j'en ai une dans ma poche. »

« Dans ta poche ? Tu ne parlais pas de celle se trouvant dans notre cerveau ? » Me demanda Alia troublée.

« Ah si, celle-là j'y avais pensé lorsque nous sommes entrés dans la forêt, mais malheureusement pour nous, elle ne montre rien à part notre point, les villes et les points de pointage pour la guerre. Nan, moi la carte que je te parle, je l'ai reçu par un marchand du village de Taïki. C'est une carte qui montrent tout ce qui est utile sur 30 km à la ronde. Donc cette forêt et le camp y sont forcément. »

« Oui, mais le problème, ça va être pour nous repérés dans cette jungle. »

« Nan, ne t'en fait pas pour ça, il suffit de trouver une clairière ou une rivière et je devrais pouvoir savoir où nous nous trouvons. »

« Mais, nous sommes passés devant une rivière tout à l'heure, nan ? »

« Oui, il suffit de la retrouver. »

Pendant qu'Alia retourna sur ses pas, j'en profitai pour prendre la carte se trouvant dans mon sac et j'ai regardé ou passait la rivière.

« C'est bon, je sais à peu près où on est. » Lui ai-je dit après quelques secondes.

« Déjà, comment tu as fait. »

« Oh, rien de bien compliqué, je me suis juste souvenus de la courbure que prenait la rivière quand nous sommes passés devant et grâce à ça j'ai pu déduire l'endroit où nous l'avons croisés ainsi que le chemin que nous avons parcouru depuis que nous l'avons quittés. »

« Et, nous sommes loin de ce camp ? »

« Alors, ça je ne peux pas en être sur mais nous devons revenir sur nos pas pendant une vingtaine de minutes et ensuite marcher pendant plus ou moins deux heures avant de rencontrer leurs repères. »

« Bon, vu qu'il nous reste beaucoup de temps avant d'arriver. Nous allons en profiter pour manger un peu. »

« Nan, nous devons atteindre ce camp le plus rapidement possible. Nous mangerons plus tard. »

« Nan, tu arrêtes de discuter et tu m'écoutes. Depuis hier soir au moins, tu n'as rien mangé et je parie que depuis l'annonce de la guerre, tu n'as rien avalé et presque rien bu. Il suffit de te voir marcher pour voir que ton corps tremble et que tu es presque en train de tomber. »

C'est vrai, depuis le premier jour de l'annonce, je n'avais encore rien mangés, pourtant en 4 jours, il s'est passé un nombre incalculable d'évènements épuisants. Mais bizarrement, avec qu'elle ne le souligne, je n'avais pas eu faim ni soif une seule fois et je n'y avais pas du tout pensé. La seule explication plausible, c'est que le stress m'ait créé comme un nœud a l'estomac m'empêchant d'avoir faim.

« Okay, j'accepte de manger un peu, mais dans trente minutes, nous sommes reparties. »

« Tant que tu manges quelque chose, j'accepte. »

Elle a sorti quatre sandwichs et deux bouteilles d'eaux et me les donnas.

« Et toi, tu ne manges pas ? » Lui ai-je demandé.

« Nan, moi j'ai mangé ce matin avant de partir. Tout est pour toi, tu peux tout manger. »

Je pris les sandwichs et les bouteilles d'eaux dans ma main et les posas à coter de moi.

Je repris deux sandwichs et une bouteille d'eau dans ma main et les tendis en direction d'Alia.

« Tiens, tu dois aussi manger quelque chose. »

« Nan, je t'ai déjà dit que tout était pour toi. »

« Arrête, je refuse que tu n'avales rien et que tu me regardes manger. »

« Oh, tu te fais du souci pour moi ? Tu vois, tu commences à m'apprécier. »

« Nan, je ne veux juste pas que tu me ralentisses parce que tu n'as pas mangé, donc prends les. »

Sur cette phrase, elle les a pris et nous avons commencé à manger en silence.

Mais après la première bouchée, ma vue se troublait, je n'entendais de moins en moins de chose, j'avais la gorge sèche, tout mon corps semblait engourdi, j'étais incapable de prononcer le moindre mot et de vives douleurs arrivèrent à divers endroits de mon corps : mon dos, mon ventre, ma tête, mon cou, mes bras et mes jambes.

Cette succession d'évènement était si rapide, ne durant pas plus de trois secondes, je n'ai pas eu le temps de réagir que mes yeux était déjà fermés et je sentis ma tête cognée le sol.

Puis plus rien.

[ Six mois plus tard ]

[ 01/01/500 13 h 30 ]

[ Teto - Capitale de Patria ]

« Vous vouliez me voir M. N°1 ? »

« Je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom Valento. Et arrête de me vouvoyer. »

« Je suis désolé, mais je crois que je m'y ferais pas. »

« Bon, à propos des surprises, elles sont prêtes ? »

« Je suis désolé, j'ai beau être ton conseiller personnel, les autres Grands Patriarches ont refusés de me dévoiler leurs surprises. »

« Ils ne changeront jamais ces imbéciles. » Répondit N°1 légèrement énervé.

« Pardon ? Qui traite tu d'imbéciles, mon petit Mars ? » Répondit-une voix féminine plutôt sensuelle, qui semblait se moquer de lui.

« Toujours en train de fouiner, n'est-ce pas madame la N°2. »

« Oui, il faut bien que je m'occupe avant de savoir vos super surprises que vous avez préparées pour la guerre. Et ne t'en fais pas même si tu ne les sais pas maintenant, dans 15 petites minutes tu les sauras et tu pourras apprécier la tournure que prendras cette guerre surnaturel. Et cerise sur le gâteau, depuis le temps que tu attendais ça, tu verras enfin un changement stratosphérique dans la nature des êtres humains.

AH, COMME J'AI HÂTE ! » Fini-t-elle par dire avec une voix presque orgasmique.

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