Une lueur orangée se dégage de l'horizon, le soleil commence doucement à se lever, La légère lumière du soleil se reflète sur les dunes de sable qui s'étendent à perte de vue. Une trainée de pas traverse les dunes. Les traces de pas filent vers l'horizon où l'on peut distinguer plusieurs montagnes, les Monts Amell. Les pas continuent vers les Monts Amell et les dunes laissent place peu à peu à de la verdure et une terre parsemée de lacs. Les traces de pas s'arrêtent mais avec la direction qu'elles ont prisent jusqu'à maintenant, nous pouvons supposer qu'elles vont vers Assengard, la capitale de Nazair, au Nord de Mil Trachta.
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Dans une ville au bord d'un immense lac déambulent des milliers de personnes sur une place publique pour une fête. Dans la foule, un jeune homme visite la fête et marchande avec les petits marchands pour acheter diverses choses. Ce jeune est évidemment Saibus, qui est arrivé à Assengard, la capitale de Nazair, il y a deux semaines.
Nazair est situé juste au sud de l'Amell, accessible depuis Cintra et Slopes par les escaliers de Marnadal . Le pays est bordé par Metinna au sud et Mag Turga à l'est.
La plupart des terres fertiles se trouvent le long du littoral de la Grande Mer . L'intérieur est dit rocheux et aride, à l'exception du lac Muredach et de la vallée de Yelena.
'Nazair est un très beau pays, il a son charme.' Pense Saibus en admirant les rues remplies de personnes faisant la fête. Saibus sent une bonne odeur qui provient d'un restaurant de rue. Il se rapproche d'un stand tenu par une vieille dame.
"Bonjour Madame, que cuisinez-vous pour dégager une si bonne odeur?" questionne Saibus. La vieille dame utilise un éventail pour se rafraîchir tout en répondant à Saibus.
"Jeune homme, ce que vous voyez devant vous est dû Magla, une pâtisserie exclusive de Nazair. Elle est faite à partir du miel produit dans la région. J'ai fait une pâte avec de la farine, des œufs, du lait et des céréales avant de tremper cette dernière dans du miel. Ensuite je l'ai fait cuire dans un sirop d'orange. C'est la meilleure pâtisserie que vous mangerez dans toute votre vie." dit la vieille femme avec un sourire et une expression qui transpire la bienveillance et la joie de vivre.
Saibus regarde la pâtisserie qui à une forme de rose. Après une seconde réflexion sur la quantité de sucre et le taux de diabète que cette pâtisserie peut donner, il décide d'en prendre une. (AN: si vous connaissez les pâtisseries arabe, vous savez de quoi je parle sinon chercher Zlabia.)
"Je vais en prendre une alors, vous avez très bien vendu ce dessert." répondit Saibus.
"Parfait mon garçon, ça fait deux couronnes." déclare la dame en prenant une rose et en la mettant dans une serviette.
Saibus met deux couronnes dans un bol sur le stand et prend la rose.
"Merci madame, bonne journée."
"Merci et à toi aussi mon grand, déguste bien la Magla." dit la vieille dame avec un sourire.*
Saibus continue son tour de la fête en mangeant son Magla. Au loin, il voit le palais du roi de Nazair, Altma III. En regardant le palais, Saibus est emporté dans ses pensées.
'J'ai recueilli beaucoup d'informations durant ses deux dernières semaines. J'ai récupéré les plans du palais, je connais les équipes de gardes, leurs rondes, les habitudes des gardes. J'ai recueilli toutes les informations nécessaires pour finir ma mission.' Pense Saibus tout en finissant la délicieuse Magla.
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"DONG DONG DONG." Le son d'une cloche résonne dans toute la ville. La cloche sonne dix-neuf fois avant de s'arrêter. La mélodie qu'a produit la cloche a entraîné un mouvement de foule dans la ville. Toute les personnes rangent leurs affaires et rentrent chez eux car un couvre feu à été installé dans la ville depuis plus de deux mois à cause de la haute criminalité qu'y a subi une explosion. Les rues se vident et la ville prend une allure de guerre. La ville devient parsemée de patrouilles de Hamads, la garde spécial du roi.
Le soleil s'endort faisant perdre à la ville ses derniers rayons.
"Kyak." Un cri de faucon se fait entendre. Depuis le ciel, le faucon peut voir des centaines de feux s'allumer dans les rues de la ville. Le faucon vole au-dessus de la ville et observe la ville s'éclairer comme un phare au milieu de la nuit. L'oiseau parcourt le ciel pendant une trentaine de minutes avant de se diriger vers le minaret du palais d'Assengard.
"Kyak"
"Ah"
Le faucon rugit surprenant l'un des garde au sommet du minaret qui se retourne immédiatement alerter par le cri venant derrière lui.
"Fuuu" Le garde pousse un soupir de soulagement en voyant que le cri venait d'un simple faucon.
"Ahhhhhaaahhh" Des rires se font entendre au sommet du minaret. Les autres gardes rient de la réaction de leurs collègues.
"Tu as eu peur d'un faucon, tu es une mauviette" dit un soldat.
"Tu es vraiment un couard, tu ne survivras pas dans une vraie bataille."
"AhhhAhhh" D'autres soldats rigolent des déclarations de leurs collègues.
Le visage du soldat prend une triste mine face aux déclarations de ses collègues.
En voyant son visage, l'un des seniors du groupe se lève avec sa chope à la main. Il se met aux côtés du jeune et le frappe dans le dos.
"Ne fait pas cette mine de déterré, tu es une recrue, tu viens d'entrer dans la garde de la ville, il y a une semaine. Ne t'inquiète pas ce n'est pas rare qu'une recrue ait peur au début de sa carrière. Tu deviendras plus assurée avec le temps en prenant de l'expérience à travers les batailles." déclare le senior. Il donne une dernière tape dans le dos de la recrue et retourne sur son siège.
"Viens t'asseoir avec nous et joue à la carte avec nous, Maz parie toujours tout son argent, avec de la chance tu peux te faire un deuxième salaire."
La recrue accepte l'offre et vient se joindre à ses confrères à la table et ils commencent une partie de carte au sommet du minaret.
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La nuit est tombée sur la ville d'Assengard, la capitale de Nazair. Malgré tout, les rues de la ville sont éclairées par des rangées de torches et de braseros. Même la nuit, la ville reste active mais contrairement au jour où l'activité de la ville est civile, elle est actuellement militaire. De nombreuses patrouilles arpentent les rues de la ville à la recherche du moindre criminel.
Sur les toits des maisons de la ville, une ombre file en direction du palais du roi. L'ombre esquive les patrouilles et se trouve vite au abords du mur de protection du palais. L'ombre s'arrête sur une maison à quelques mètres du mur du palais. La lumière d'un braseros au sol révèle l'identité de l'ombre qui est évidemment Saibus.
Saibus reste au sommet de la maison.
'1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10' Lorsque Saibus arrive à 10, il saute de la maison et arrive au-dessus du mur. Il regarde autour de lui, ne remarquant personne, il se laisse tomber dans la cour du palais.
Saibus court silencieusement vers la tour Nord du palais. Sur le chemin, il rencontre cinq gardes mais grâce à son expérience d'assassins et sa magie qui le rendent encore plus silencieux et moins détectable, il passe sans soucis à côté d'eux. Arrivé au pied de la tour qui est reliée au palais par une passerelle, il commence à l'escalader de telle façon à ne pas se faire repérer. Il grimpe la tour très rapidement et efficacement, sans faire des mouvements inutiles. On peut voir qu'il a une grande expérience de l'escalade urbaine. En deux minutes, il arrive en haut sur les derniers mètres de la tour. Saibus commence à entendre des cris du sommet .
"Ah, tu gagnes à chaque fois, ça m'énerve, je reprends mon tour de garde!" cri un garde.
"Ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas jouer au 421." Répondit son collègue.
"Il n'y a rien à savoir jouer, ce n'est que de la chance. Tiens prend ma mise et arrête de m'énerver. Garde la tour, je reprends la patrouille." Le premier garde part bourru tandis que le second rigole et continue de jouer au dé seul.
Saibus attends une minute avant de reprendre son ascension. Il grimpe à la tour des rambardes de la tour.
"dearme." Saibus murmure et entend un bruit sourd la seconde d'après. Il monte la rambarde et voit le garde endormi sur une petite table carrée. Saibus passe le garde et prend la passerelle qui l'emmène dans la partie nord du château. La partie nord est la partie bureau du château. C'est l'endroit où se trouve les salles d'études du roi, des héritiers, des conseillers…
Saibus sait qu'à cette heure, le roi vient de finir son travail dans son solaire et va se baigner dans l'une des nombreuses salles de bains dans la partie Ouest du château où se situe les appartements royaux. Il utilise sa magie de dissimulation et l'obscurité pour se faufiler et ne part être vu ni entendu par les gardes. Au bout de cinq minutes, il arrive enfin dans la partie Ouest du château. En entrant dans la partie Ouest, Saibus peut seulement dire en observant le nombre de gardes et la décoration que cette partie est là où vit la famille royale. La quantité de gardes est triplé et la décoration est beaucoup plus chargée.
La décoration dans la partie Nord est luxueuse comme attendue dans un palais mais elle reste simple alors que celle des appartements royaux est beaucoup plus extravagante. Il y a beaucoup d'or, de marbre, de tableaux, de miroirs, de cristaux.
Saibus continue son chemin vers les bains du roi.
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POV Roi de Nazair:
'Ahhhhhh, cela fait tellement du bien, un bon bain chaud après l'étude. Les bains chauds sont vraiment l'une des meilleures chances au monde.' Le roi se perd dans ses pensées en se prélassant dans son bain.
'Je me demande ce que les Assassins vont faire après avoir appris ce que j'ai fait. Cela fait des mois et il n'y a eu aucun signe de ses derniers d'après mes espions parmi les nobles des autres royaumes. Il n'y a plus de chance que j'ai des répercussions. Ils disent qu'ils n'oublient jamais mais cela ne signifie rien s'ils ne peuvent me toucher. En réalité, les Assassins ne sont qu'une bande de hmm hmm.'
Une main surgit et bloque sa bouche pendant que le coude de la main est plaquée contre sa gorge.
Une lame froide me transperce le cœur. J'essaye de me débattre mais je suis bloqué dans sa prise, n'arrivant pas à me lever. Je crache une gorgée de sang qui coule de l'écart entre ses doigts.
Je commence à fermer les yeux, avant de perdre connaissance j'entend dans un murmure.
"Rien n'est vrai, tout est permis."