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Chapitre 1: Orion et Marius

Je suis mort, enfin pas littéralement mais mon destin est scellé ! Je me fais emmener par les gardes de la ville de Capoue, une des villes les plus chaudes de Rome. Pourquoi des soldats me brutalisent ?! Eh bien parce que j'ai été surpris dans le lit de l'épouse d'un des plus riches marchands de la ville.

Pauvre de moi, victime de mes désirs lubriques incessants, le sexe a toujours obsédé mon esprit et hanté mes rêves, j'étais soutenu par mon apparence belle et délicate en plus . Mon nom est Orion, fils illégitime d'un grand médecin spartiates et d'une esclave originaire d'Égypte.

Oui, je suis un métis, un très beau métis même et sous mon « père »j'ai étudié la médecine alors qu'il était chargé de traiter les soldats de Sparte.

Les compétences médicales de mon père étaient indiscutables, il était clairement le meilleur médecin de Grèce, en avance sur son temps, il connaissait les herbes médicales et les poison, la biologie animale et humaine, il était un chirurgien accompli et moi son fils, à mes 17 ans j'étais déjà son égal, génie parmi les génies j'ai appris tout ce qu'il fallait apprendre de mon père.

Malgré mon statut de génie médical, Sparte ne m'a pas accepté parmi les siens, j'étais toujours traité comme un étranger de bas rang, le fils d'une esclave morte à son accouchement.

J'avais décidé de quitter le sein de mon père et de partir, partir loin de Sparte. À mes 18 ans, je me suis retrouvé en Gaule où je travaillait comme médecin pour traiter les soldats blessés , à cause de mon apparence, parfois j'étais confondu à une femme. J'avais les cheveux longs et tressés avec de magnifiques yeux gris. Les autres arrêtaient de douter de mon identité en observant le cadeau que les dieux m'ont fait, une énorme bite qui se cachait difficilement sous les vêtements.

À 19 ans j'ai tenté ma chance à Capoue, c'était une belle ville mais frappée par la sécheresse. J'ai été recommandé auprès d'un riche marchand de la ville pour être un de ses médecins personnels, seulement, il y avait un problème. Sa femme, Léa, une magnifique femme brune extrêmement attirante. La première fois que je l'ai vu, j'ai eu une érection qui n'a pas échappé à ses yeux.

J'étais beau, très beau et ce n'était qu'une question de jours avant qu'en l'absence de son mari, elle ne m'invite dans ses appartements pour que je la baise et j'y ai pris un vicieux plaisir.

Seulement, à ma triste ignorance j'étais observé par un des serviteurs jaloux de moi. Ce batard m'a dénoncé au marchand et un jour, j'ai été pris la bite dans le vagin de sa femme. Aïe !

J'ai été arrêté, fouetté et maintenant j'allais être vendu comme esclave. Moi Orion, un génie parmi les génies de la médecine, esclave ?! Qu'ai-je fait aux dieux ?! Bon, c'est vrai, j'ai couché avec des femmes mariées et je n'ai jamais cru en eux mais je suis quand-même un génie.

Ma vie sera remise entre les mains d'autres personnes et avec mon apparence presque féminine, c'était trop risqué car il y a des individus avec des penchants farfelus dans cette ville.

J'ai essayé de supplier les gardes de me laisser partir mais tout ce que j'ai récolté étaient des gifles, des rires et des insultes. Le marchands était derrière nous et c'est lui qui allait me vendre comme le demandait la loi, c'était soit l'esclavage ou la mort pour moi.

Nous approchions du marché alors j'ai commencé à prier les dieux, ces mêmes dieux en qui je n'ai jamais cru et dont je me suis foutu toute ma vie insouciante mais malheureusement, j'ai été bel et bien emmené à la grande place du marché pour être vendu.

La vente aux enchères débuta et là on m'a présenté telle une belle et nouvelle marchandises, des hommes et des femmes sont venus voir et beaucoup étaient intéressés.

J'ai essayé de faire de l'œil à certaines femmes aux airs riches pour espérer tomber entre les mains d'une femmes dont je serai avec beaucoup de chance un esclave sexuel mais comme je l'ai redoutés plus tôt, j'ai été vendu à un homme aux regards lubriques et dégoûtants.

Je voulais pleurer, bordel je ne suis pas une nana.

Une fois vendu, ses hommes m'ont emmené, j'avais les larmes aux bords des yeux et quand nous étions presque arrivés à son domaine, j'ai tenté de m'enfuir mais à peine j'avais effectués cinq pas qu'un garde m'a poussé et je suis tombé, ma tête a frappé violemment l'angle d'une des marches et tout est devenu noir.

Après un temps inconnu, je me suis réveillé sur une table , ma tête était bandée et me faisait mal, j'avais des maux de tête violents et ma vision était trouble. Je voulais parler mais je n'y arrivait pas, je faisais de la fièvre et mon corps n'arrêtait pas de trembler.

Soudain, un homme assez âgé est venu vers moi en voyant mon réveil, il m'a examiné et a regardé sous les bandages sur ma tête, je ne sentais plus mes cheveux, ces bâtards avaient coupés mes magnifiques cheveux. Fils de putes !!

Le vieil homme ou le médecin je présume a appelé l'homme qui m'avait acheté et a commencé à discuter avec lui. « j'ai le regret de vous annoncer que votre marchandise n'en a plus pour très longtemps, cet esclave a eu un choc extrêmement violente à la tête et il y'a maintenant un creux sur son crâne.

Il a de la fièvre et les fournitures de ses soins coûteront chers, le pire est qu'au grand maximum, même s'il est bien traité, il mourra dans un mois. »

Mon très cher propriétaire a commencé à crier et à maudire de toutes les façons. Dans ma tête j'étais plutôt content, « Bâtard ! Espèce de porc, tu voulais jouer avec le corps d'un génie comme moi ?! Impossible, qui pensais-tu être ?! » j'ai dit dans ma pensée.

Selon lui, il ne voulait même plus jouer avec mon corps comme son intention de départ, ce chien dégoûtant avait décidé de me revendre.

C'était logique, s'il me tuait il perdrait l'argent de mon achat et il ne voulait pas non plus de moi avec ma faible espérance de vie. Il devait me revendre pour gagner un peu de l'argent qu'il avait perdu.

Une semaine après mon accident, on m'a envoyé dans la villa du gros porc pour servir car en raison de mon apparence, je plairait au moins aux yeux de ses invités. Un jour, la chance a été de mon côté et une visite inattendue est arrivée, Marius.

Marius était un ancien centurion romain reconverti en marchand de vin à Capoue, il était en visite chez son ami le gros porc et me regardant pendant un moment, il fut intéressé par mon achat. Pourquoi ?! Parce que lui et moi sommes de vieilles connaissances de la Gaule.

J'ai été vendu à Marius et celui-ci n'a rien dit devant son ami jusqu'à ce que nous soyons dans sa charrette où Il a finalement brisé le silence pour parler.

Marius : Orion

Moi : Marius.

Il a éclaté de rire et m'a donné une gifle dans le dos.

« Vieille pourriture ! Je peux savoir pourquoi tu es ici en statut d'esclave ?! Enchaîné et aux portes de la mort ?! » il a dit avec un regard plein de colère et de déception.

J'ai commencé à lui raconter ma mésaventure et tout cela a fini par ses rires de moquerie.

« putain Orion, je t'avais dit que ton obsession sexuelle allait te conduire à ta tombe mais le pire dans tout ça est que c'est devenu une réalité ! ».

Comme je l'ai déjà dit plus tôt Marius et moi nous nous sommes connus en Gaule. Cet homme avait été gravement blessé et était en pleine agonie, les médecins du camps ne pouvaient plus rien faire pour lui et le légionnaire avait ordonné qu'il soit achevé pour mourir en tant que soldat romain et en tout honneur. Cependant, j'avais insisté pour prendre le relais sur son cas et le soigner. bien sûr c'était pour me montrer, je me fichais de sa carcasse au départ .

Cela ne m'avait pris que 4 heures pour éloigner l'homme des bras de la mort avec des herbes et de la chirurgie.

Marius : Orion tu m'as sauvé la vie une fois, j'ai retrouvés ma femme et mes enfants. J'ai pu te racheter mais ta vie est toujours en danger mon ami, je suis sincèrement désolé pour cela.

Moi : Je te remercie mec mais je ne suis pas encore mort !

Marius : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?!

« J'ai le moyen de me guérir mais il va falloir dépenser un peu pour le matériel dont j'ai besoin pour ma survie, des herbes rares et très dangereuses » j'ai dit.

Marius : Si c'est pour sauver ta vie, je ferai tout et tu seras le bienvenu sous mon toit mais je préfère te prévenir.

Moi : Quoi ?!

Marius : Touche à ma femme et tu es mort !

« Non mais oh ça va, tu abuses! En plus tu es un ami et entre pote ça se fait pas de convoiter la femme de l'autre ». Il a grimacé après ma déclaration et il nous a conduit chez lui, à l'Est de la ville.

--1 mois plus tard—

J'avais fini par traiter et guérir parfaitement ma blessure même s'il y avait encore un creux sur ma tempe mais mes cheveux cachaient bien ce défaut, parmi les herbes que j'avais, l'une d'elle une fois mélangée à de l'huile de fenugrec pouvait accélérer la repousse des cheveux de façon spectaculaire. En un mois seulement mes cheveux étaient à peu près à la moitié de leur longueur quand on me les avait coupés .

J'étais maintenant en face de Marius sur son terrain d'entraînement au combat, c'était un ancien centurion et il avait du matériel de guerre chez lui pour former son fils et continuer à s'entraîner afin de ne pas rouiller.

[POV Général]

Marius se tenait en face d'Orion avec un glaive d'entraînement en bois dans la main droite, il a regardé son ami désarmé en face de lui et a demandé "Tu es sûr de vouloir faire ça ?! Tu es médecin, pas soldat !"

Orion : Ça va mec, en plus c'est qu'un glaive en bois, aucun risque de me tuer ! J'ai grandi à Sparte alors je sais me battre, tu n'as pas à te retenir et en plus c'est nécessaire pour nos plans futurs.

Marius : Imbécile, je t'ai déjà dit que tu n'as pas besoin me rembourser quoique ce soit. Je te devais la vie idiot !

Orion : Tais-toi et attaque sinon je vais draguer ta femme.

Marius a senti, les veines sur sa tête grossir et était agacé par Orion. Bien sûr, il savait que ce batard ne lui ferait jamais ça mais ça l'énervait toujours alors il a commencé à attaquer.

Orion se tenait sur place et regardait, Marius approcher et préparer son attaque.

Calmement, il a esquivé la première attaque de Marius, puis la deuxième, la troisième et les suivantes. Marius alternait entre différentes techniques et jeux de jambes appris pendant sa formation mais Orion esquivait toujours ses coups avec une facilité presqu'à la limite de l'insulte.

20 minutes plus tard Marius était assis au sol en haletant, il a regardé son ami et lui a demandé « Mec je suis mort de fatigue ! Comment tu as fait pour esquiver tous mes coups aussi facilement ?! Ça n'a aucun sens vieux !

Orion : C'est simple Marius, je suis un génie et pas toi !

Marius : Toi et ta grande bouche ! J'aurais dû te laisser chez ce gros vicieux, tu aurais pu t'en servir autrement.

Orion : Merde! Je vais refaire des cauchemars.

La principale raison pour laquelle Orion était capable de cette prouesse d'esquives reposait dans sa blessure à la tête. Le creux de son crâne faisait pression sur son cerveau dans une certaine zone, cette pression a libérée une bonne partie de son potentiel cérébral et une grande augmentation de ses fonctions.

En faisant un calcul instantané mais complexe sur le moindre geste de la personne en face de lui, Orion pouvait prédire ces mouvements avec 99,99% de précision.

Ce n'était pas tout car sa créativité, sa vitesse d'apprentissage, son Instinct, son temps de réaction et ses sens ont été poussés à un niveau inconnu de l'humanité.

Marius : Tu parlais de plans futurs ! C'était quoi ?!

Orion : Nous remplir les poches.

Marius s'est redressé, « Et comment on fait ça ô grand guerrier Orion ?! » il a demandé. Avec nonchalance, Orion a juste répondu calmement « Je vais combattre dans les arènes. »

Marius :...

Orion : je combattrai et tu vas parier sur moi, je prendrai 40 % des gains pour le moment pendant un mois chaque soirs jusqu'à ce que je devienne un gladiateur libre dans la grande arène de Capoue.

Marius : Déjà, on va faire 50:50 mais si tu parles de la grande arène pour la suite quelle est alors ta scène de départ ?!

Orion l'a regardé avec un sourire Diabolique avant de répondre « La fausse de l'enfer ! ». Aussitôt, le visage de Marius est devenu blanc comme un linge avant de murmurer avec un regard vide « Tu es vraiment cinglé ! ».

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