1 chapitre 1

Je pédale à toute vitesse sur les pavés mouillés devenus presque roses. Les pétales des cerisiers les recouvrent, c'est le printemps ! Oh ! Que j'adore cette saison avec ses couleurs, sa chaleur... Pourtant aujourd'hui, sans les pétales sur le chemin rien ne ressemblerait à cette douce saison. Il pleut des cordes et un vent frais ne me dicte que de me dépêcher.

Enfin devant chez moi je laisse mon vélo tomber devant ma porte et rentre d'un coup d'épaule. Je le rangerai quand la tempête sera passée !

- Bonjour Larys ! Je prépare des cupcakes ! Me dit ma mère depuis la cuisine.

- Salut ! Ça sent bon ! Je répond on me léchant les babines.

Ma mère a la tradition de faire pour chaque nouvelle saison toujour les même pâtisseries. En hiver ce sont les sablés, au printemps les cupcakes, en été les tartes à la fraise et pour l'automne c'est au tour des crêpes. Rien pour me déplaire !

Dans ma chambre je laisse mon cartable lourdement retomber sur le sol. Comme je me doutais mes cahiers sont trempés !

Je jure tout haut et m'affale sur ma chaise. Je détache mes cheveux bruns dans mon dos et saisie mes écouteurs pour les enfoncer dans mes oreilles.

De mon agenda que j'ouvre tombe une feuille.

" Fête du printemps !"

Est écrit dessus. Je soupir de satisfaction, comme toujours lors de cette journée des étalages de sucreries et de jeux en tout genre occupent toute l'avenue des cerisiers. Le soir un feu d'artifice est lancé et avec mes amies nous avons l'habitude d'y danser sur la place où de la musique est diffusée.

Je suis tellement plongée dans mes devoir ( chose rare ) que je n'entend pas ma soeur toquer à ma porte.

- Larys ?Ouh ouh, Larys !

- Ah euh ! Oui, pardon.

Ma sœur s'installe dans mon lit comme si elle était chez elle. Habitude qui me désespère mais pour une raison ou une autre je la laisse faire.

- Bon alors ! C'est ce week-end la fête du printemps ! Tu fais quoi ? Tu vas avec qui ? Dans quelle tenue ? Demande Ninda

Ninda veut toujours savoir où je suis et avec qui. Elle pense pouvoir me caser un jour avec un beau jeune homme, grand et musclé... Mais en attendant je suis seul et fière de l'être ! Ninda prend en attendant son rôle de grande soeur très à cœur, elle veux me protéger tout le temps ! Mais si un jour j'étais dans le caca se n'est pas elle qui pourra m'aider avec ses bras frêles et sa petite tail.

Je sourie et lui répond,

- Je vais y aller tiens ! Avec Najuni et Kanina samedi soir. J'ai pas encore choisi ma tenue, je fini en haussant les épaules.

- Code noir ! Toujours savoir comment s'habiller à une fête une semaine en avance ! Hors il ne reste que 2 jours !

Sur ses paroles ma sœur fouille mon armoire sans ma permission. Elle en sort quelques robes, les regarde attentivement avant de les jeter par terre.

- Tu n'as rien ! Allons t'acheter une nouvelle tenue !

- Là, maintenant ? Toute suite ? Et avec qu'elle argent ? Et puis il pleut ! Je me plein alors que Ninda me tire vers l'entrée.

- On va en voiture, j'ai mon permis je te rappelle !

Je souffle un premier coup, ma sœur est une catastrophe ambulante, avec papa et maman on a toujours peur de monter dans sa voiture !

- Il est 18h, en 1 h c'est fini ! Déclare Ninda

Je souffle une seconde fois. Chaque heures que ma sœur donne, nous pouvons la tripler. Dans 3 heures je serai de retour à la maison...

Je m'attache et vérifie 10 fois que je suis bien attachée. En une première secousse Ninda démarre, une deuxième secousse plus tard on s'arrête au feu rouge. Mais comment a t'elle réussi à avoir son permis ?!

Après ce tour de manège improvisé qui ne m'a pas forcément plus, je sors soulagée d'être encore en vie. Ma soeur et moi courons vers le magasin pour ne pas finir trempées.

Elle me pousse directement en cabine et arrive avec une pile de vêtements. Soie elles sont trop courtes, soie trop serrées. Finalement je fut satisfaite d'une robe mais à mon désespoir j'aperçois Kanina de l'autre côté du rideaux, une nouvelle pile de robe dans les mains. Pour ça ma meilleure amie s'entend bien avec ma sœur !

Finalement Najuni vient à mon secours.

- Désolé de n'être pas venu plus tôt ! Je te libère de là dans 30s, me dit elle essoufflée.

- Quelques chose de simple s'il te-plaiiittt ! Je la supplie alors qu'elle part me chercher un robe de mon style.

Elle revient 5 min plus tard avec un jupe à careau grise avec des bretelles croisées, une chemise blanche, un serre-tête du même motif que la jupe et des bottine.

J'adore la tenue, quand j'eu fini de convaincre ma soeur et Kanina je pus enfin sortir ! Dehors le ciel s'était dégagé mais déjà le soleil commençait à ce coucher.

Enfin chez-moi on décide de faire une soirée pyjama. Apres avoir bien rie nous nous couchons vers 2h du matin.

Le lendemain c'est levé 6h, à 7h je suis partie avec mon vélo. Alors que j'emprunte le chemin des cerisiers quelques chose m'interpelle. Un magnifique papillon bas des ails devant moi. Je tend ma main vers lui et pourtant il ne bouge pas. Ses ails sont d'un violet profond avec un un petit motif en forme d'ocelle.

Je regarde autours de moi, que ce soit une mamie, un papa avec son enfant ou une sportive en train de courir, aucun d'eux ne remarque le papillon. Alors que je le touche de mes doigts il disparaît et alors une multitude d'autres papillons rosés volent autours de moi. Ils sont apparuent de nul part. Ce qui me semble tout aussi est étrange est les passants qui ne remarquent rien, ils ne tournent même pas la tête vers moi, jeune fille avec une centaine de papillons autour d'elle.

Ma vue ce brouille et alors je ne perçoit que les sons. Fini le calme , le bruit du vent. Cette fois j'entends de la musique, du monde parler, les anonce des vendeurs et puis soudain des cris, une explosion !

Comme ils sont apparuent, les papillons disparaissent soudainement. La vue me revient et le son s'arrête comme l'eau qu'on couperait d'un robinet.

Je reste debout à côté de mon vélo un petit moment, abasourdi. Qu'est-ce que c'était que ça !? Je suis sur d'avoir entendu les bruit de la fête samedi. Après un coup d'oeil les passants n'ont toujours rien remarqué. Me prenant pour une folle je reprend mon chemin essayant d'oublier cet étrange moment.

Je dépasse l'avenue, passe au centre ville, emprunte finalement des petites rues entre les maisons pour arriver au lycée.

- Hey ! Ça va ? Me demande Kanina habillé d'une  jupe avec des bretelles orange/jaune  et d'une chemise à carreaux grise. Elle sautille sur place faisant rebondir ses long cheveux roux bouclés.

- Oui... Et toi ? Je demande à mon amie choisissant de ne rien dire, elle me prendrait pour une folle.

- Non ! J'ai pas de cavalier pour demain...

- Tu n'en n'a pas besoin ! S'exclame Najuni venant d'arriver, elle habillée d'un pantalon, d'un t-shirt et d'un  manteau chic.

- Nous sommes la nous ! Je rajoute.

Alors que Kanina marmonne tout bas que ce n'est pas pareille, notre groupe d'amie rentre dans cet énorme bâtiment.

Des grands escaliers imposant montent vers l'étage où sont les classes. Au rez-de-chaussée ce trouve le réfectoire, la bibliothèque et la permanence. Kanina et moi sortons dehors en attendant le début des courts dans 10 min. Najuni est elle déjà en retard pour son cours de français !

- Dis ça va ? S'inquiète mon amie, tu es bien dans la lune aujourd'hui !

- Oui je réfléchis... Tu es passée par l'avenue des cerisiers ce matin ?

- Oui.. . C'est étrange comme question ! Je l'emprunte toujours.

- Mais alors, deuxième question étrange, tu n'as pas vue de papillons ?Je demande.

- Non... Que ce passe t'il ?

J'ouvre la bouche alors que la sonnerie sonne, sauvée par le gongue !

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La fin de journée est arrivée, je prend mon vélo et fait la route avec Kanani (nous sommes dans la même classe )

Alors que nous traversons l'avenue des cerisier cette fois jour de beau temps, les papillons reviennent.

- Regardes ! Je m'exclame.

- Quoi ? Les cerisiers ?

- Mais non !Les papillons !

Sur mes mots le même papillon que le matin s'approche de moi. Irrésistiblement je le touche de mes doigts. A son contacte je fut alors comme projeté.

Autoure de moi les gens court de partout, c'est le soir et les lanterne accrochées pour la fête du printemps tombent sous la panique générale et s'enflamment.

Un homme d'une quarantaine d'année me bouscule, ne sachant quoi faire je le saisi et l'interroge du regard.

- Courez !Une bombe vient d'exploser ! Me dit il .

- Nous sommes quel jour ? ! Je demande paniqué.

- Le samedi 20 mars, la fête du printemps, Mademoiselle vous allez bien  ?

- Quoi ? Non  !  Enfin oui... Je répond abasourdi

L'homme regarde soudain à quelque mètres de nous, un stande est en train de brûler. Il me regarde une dernière fois avant de partir en courant comme les autres. C'est à ce moment que je remarque une jeune enfant de 6ans à quelques pas de moi.

- Maman ! Dit elle, la dame elle vient d'apparaître de nul part !

- Que racontes tu Jayna ? Aller vient ! Ne restons pas ici. Sur les paroles de la mère celle-ci saisie l'enfant et s'en va.

Soudain tout s'arrête, les bruits et l'agitation, comme le matin. Je suis de retour le soir du 19 mars, devant moi Nakani me juge de la tête au pied.

- Mais mais... Tu viens de disparaître et réapparaître !

- Je... La même chose c'est produit ce matin ! Tu as vue les papillons dis ?!

- Non, Larys que ce passe t'il !? Me demande mon amie.

Je soupir et l'attire vers un café. Une fois installées je lui explique tout.

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