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Chapitre 16 : Soirée V.

— Oh ? s'étonna la femme aux cheveux blancs. Ne serait-ce pas la jeune Dandelion ? 

 

— Toutes mes excuses, s'empressa Adamantine en réalisant le salut des nobles. Mes salutations Mademoiselle Dragnir, je ne savais pas que nous allions vous trouver ici. 

 

La capitaine des Valkyrie fit tourner le champagne dans sa coupe de verre et regarda la personne à sa droite. Elle souffla ensuite à la jeune noble : 

— Eh bien, c'est difficile quand nos propres sous-fifres nous importunent sans cesse pour participer à ce genre de festivité. N'est-ce pas Bertha ? 

 

— Rrrroh, toute suite ma faute ! Sa soude les filles vous savez de sortir ensemble ! 

 

À cette affirmation, Mylon se mit à regarder l'entièreté du bar et, et... Il n'y vit que des femmes ?! Des femmes au niveau de mana extraordinaire, si extraordinaire qu'il en eu directement un mal de crane terrible qui l'obligea à désactiver sa perception. 

Mais… Mais…  

 

Il se mit alors à trembler en y pensant : l'entièreté des chevaleresses les plus puissantes du Royaume se trouvaient réunis dans cette pièce. Il y était le seul homme, enfin, hybride… Un hybride humain/démon coincé au milieu de ses futurs ennemies ! Car s'il devait défier un jour la Reine ou cet homme, elles se mettront sur sa route. Toutefois, pourquoi n'y avait-il personne d'autre ? Pourtant, il n'y avait pas de signe indiquant une privatisation. Ah oui, il le savait… N'importe qui aurait opéré un demi-tour en voyant ce qu'il l'attendait ici. Il n'osa alors pas parler et laissa Adamantine faire et en effet, elle avait bien perçu son déconfort. Toutefois, même elle s'y sentit oppresser, elle intima à la capitaine : 

— Je vois, c'est une soirée entre Valkyries alors ? Nous n'allons pas plus vous déranger plus que ça… 

 

— Mais vous ne nous dérangez pas le moins du monde, rétorqua la capitaine. Mais puis-je savoir pourquoi veniez-vous dans un bar ? Ce n'est pas souvent que la chevaleresse de fer participe à ce genre de festivité… 

 

Adamantine rentra en nage puis esquissa un regard de détresse à Mylon mais… Lui aussi était dans la même situation surtout qu'il commença à sentir les regards peser sur lui. Il pensa alors : 

Pour l'amour de Stella et Gaea! ! Heureusement que je me suis dépêcher d'apprendre à confiner mon mana comme me l'avait montré Angela… Je serais foutu mais foutu sinon ! Angela, merci, merci !! Merci à toi sorcière Rouge pour m'avoir poussé à m'y mettre ! 

 

 

— Ce-ce-ce que nous étions venu faire ? Hum… Alors… 

 

— Bahahaha ! ria fortement Bertha. Me dis pas que c'est ça ? 

 

Elle fixa Mylon qui se mit à sourire bizarrement en retour. 

 

— Oye les filles ! Je crois qu'on a interrompu un rencard !! 

 

Les chevaleresses se mirent à chuchoter entre elles en portant un regard pesant sur nos deux tourtereaux. Les deux ne surent que répondre mais c'est une femme aux cheveux verts qui vient réprimander Bertha : 

— Tu vas te taire un peu sale brute ?! C'est une noble, son statut est équivalent voir même supérieur au tient ! Aie au moins un peu de respect envers elle… Et elle a droit de faire ce qu'elle souhaite, non ? 

 

— Nathalie, Nathalie, grommela Bertha. Faut savoir se détendre, on rigole voyons !! 

 

— Arrêtez un peu vos chamailleries vous deux, réprimanda en souffla la capitaine. Toutefois je suis aussi curieuse car je connais ta situation vois-tu… 

 

Adamantine ne sut que répondre, hésitante. Mais c'est alors qu'une énième personne rentra à toute allure dans le bar en s'exclama : 

— Et me voilà !! La fête a déjà commencé ?! Katia m'a dit que je pouvais toutes vous retrouvez ici ! 

 

Toutefois, c'était une voix bien familière. Mylon tout comme Adamantine la reconnurent : Talia. 

— Ohoho ! Mais vous êtes aussi ici ? s'exclama la fille Valkyar. Quelle coïncidence Ada ! 

 

Elle se rapprocha donc d'eux mais elle lit très rapidement l'ambiance. Affichant un sourire malicieux, elle tapota du coude l'épaule de Mylon pour lui intimer : 

— Oh mon pauvre, je te plains ! Ça ne va pas être facile pour toi. 

 

Il ne lui répondit qu'avec le même sourire étrange qu'il avait donné à Bertha. Talia passa directement à Adamantine : 

— Vous n'allez pas partir quand même ? C'est la première fois qu'on est toute les deux réunis dans un bar ! 

 

Elle se tourna ensuite vers la capitaine et lui fit le salut propre des nobles en posant sa main droite au niveau du cœur et en rangeant son bras gauche dans son dos. 

— Jeune Talia, salua la capitaine. Moi aussi j'aimerais bien discuter avec vous. C'est que vous m'avez l'air plus ouverte qu'avant, Adamantine. 

 

— V-vraiment ? 

Que faire, que faire ? Elles n'ont pas l'air d'voir démasqué Mylon mais le pauvre ! Il est tout seul dans cette situation... 

 

— Bon j'imagine que je n'ai pas le choix ? demanda-t-elle. Au moins, mettons nous à une table. Mylon, tu t'assieds à côtés de moi ? 

 

Il en put lui rendre qu'un acquiescement de la tête pendant qu'il était en train de mourir intérieurement. Il fit une marche mécanique jusqu'à la table où il s'assied, accompagné donc d'Adamantine, de Talia, de dame Dragnir, de Bertha et Nathalie. Lui s'était mis à fixer la table pour éviter leur regard. C'est ainsi que dame Dragnir fut la première à parler à Adamantine : 

— De ce que j'ai entendu, tu as vaincu Lancelot alors ? C'est un bel exploit, et dire que tu as réussis un tel fait mais que tu as échoué à notre recrutement. Je pourrais toujours forcer la chose si tu le souhaites… 

 

— E-euh, hum, bafouilla Adamantine. Je vous remercie de cette proposition, c'est gentil mais je dois d'abord assumer mon échec. J'ai perdu bien des hommes dans cette mission. 

 

— Soit, mais il y a plus curieux, quel est ta relation avec cet homme ? Comment l'as-tu rencontré ? 

 

— Ohohoooo, moi je sais ! ricana Talia. 

 

— C'est certainement son petit ami ou un amant caché ! enchérit Bertha. 

 

Adamantine fut hésitante mais quand on le mentionna, Mylon remonta mécaniquement son regard pour croiser celui de la capitaine. Elle lui demanda alors : 

— Tu es donc un Damné ? Quel est ton nom ? 

 

— M-mylon madame… 

 

Toutefois il fut surpris par un froncement de sourcil. Il ne sut pourquoi mais son nom éveilla directement quelque chose chez cette personne. Il n'en dit pas plus et vint se faire sauver par Adamantine qui raconta la « fausse » histoire. Celle de comment elle avait sauvé Marlène, abattu Lancelot et sauvé Mylon, un pauvre ancien habitant qui s'était fait attaquer par un Draineclat. Elle ajouta leur voyage ensemble pour ramener Marlène auprès de ses parents et la fin de leur quête aujourd'hui. Mylon put voir Nathalie prendre des notes sur un carnet pendant qu'Ada racontait « leur » histoire. Et, à leur plus grande surprise, celle-ci avait l'air de ne plus pouvoir se retenir. Le visage rouge, de la vapeur sur ses lunettes et de la bave coulant de sa bouche, elle s'exclama en premier : 

— C'est… C'est… C'est une vraie histoire d'amour !! Je-je, je rêverais tellement de la même chose ! De rencontrer mon amant seule après qu'une mission se soit mal tournée. D'être tous deux livrés à la nature, sans équipement, sans mana, utilisant nos propres corps pour se réchauffer les nuits ! Notre amour grandissant au fil de notre survie, au fil de notre voyage, chacun d'entre nous quitterait ses obligations pour partir vivre ensemble ! Le rêve parfait… 

 

— Hum, toussa la capitaine en lui émettant un regard noir. Ce n'est pas du tout ce qu'elle vient de dire. Mais plus important, veux-tu bien répéter la partie où tu quittes notre ordre pour vivre le grand amour Nathalie ? 

 

— Dé-désolée capitaine ! Je me suis laissée emportée… 

 

— Une vraie donzelle notre Nathalie, ricana Bertha. 

 

— Oh, ça n'a pas l'air si mal comme scénario ! rétorqua Talia. Il manque juste un peu plus de romance et ce serait parfait ! 

 

À les entendre, Mylon rougit. C'était donc de ça que les filles parlaient entre elles ? Une toute nouvelle expérience… Toutefois, la capitaine n'attendit pas plus longtemps pour demander à Adamantine d'un air très sérieux : 

— Vous l'avez fait alors ?! 

 

La jeune femme fut si prise de court qu'elle en cracha le champagne qu'elle avait ingérer. Elle reprit son souffle après s'être presque étouffé ce qui laissa le temps à Talia d'ajouter : 

— Moi aussi je suis curieuse tiens ! 

 

Mylon devint rouge. Il n'avait pas le temps de digérer tout ce qui se passait, son cerveau fumait de gêne. Adamantine s'empressa ainsi : 

— Non, non, non ! Je, j'avoue qu'il y a quelque chose mais… C'est bien trop tôt ! 

 

— Je demandais pour ton bien, ajouta la capitaine. 

 

— Pour mon bien ? 

 

Cette fois-ci, Mylon releva la tête avec plus de sérieux et maximisa son attention sur ce qui allait suivre. 

— Oui, je connais bien le don des Dandelion. Je veux juste que tu saches qu'il est possible qu'il s'active lors de l'acte. Je sais que c'est interdit normalement pour vous de l'utiliser mais… Comment dire, j'ai l'impression de retrouver chez toi, dans ton mana, quelque chose de différent. Quelque chose qui ne t'appartient pas… 

 

Ada rentra alors en nage… Rien ne pouvait duper cette femme ? Il n'y avait pas d'échappatoire face à ce regard froid et verrouillé sur elle. Elle admit alors : 

— Il se pourrait bien que… Lors d'une attaque de monstre, de son sang ait volé jusque… Voilà, ma bouche… 

 

Les individus autour de la table devinrent silencieux et alors que toutes détournèrent le regard de la jeune Dandelion, exceptée la capitaine des Valkyrie, Mylon lui, fixa cette capitaine dans les yeux avec détermination. Il ne savait pas comment cela se passait dans ces cas-là mais, s'il fallait qu'il ait à affronter toutes les Valkyrie pour sauver la femme qu'il aime, il n'hésiterait pas un instant. 

— Eh bien… marmonna dame Dragnir. Je peux faire comme si je n'avais rien entendu. Tu es une preuse chevaleresse qui a fait ses marques, défait Lancelot le traître et qui a même participé à la défense de ForteMarbre face au Primordial. Si je ne peux pas faire acte de clémence pour un accident, je décevrais mon frère au ciel. 

 

La tension rebaissa ainsi, faisant soupirer Adamantine de soulagement. Toutefois, dame Dragnir ajouta une dernière chose : 

— Toi… Mylon si j'ai bien compris ? Ton regard, sache qu'un tel regard peux avoir de lourde conséquence. Je te voue un grand respect pour vouloir la défendre au combien même tu es désavantagé ici de ta condition mais fais attention. Tu t'attaques à plus fort que tu ne t'imagines, surtout pour un sans magie. Le monde de la noblesse est composé de règles dictées par chaque dirigeant de famille et comme tu dois bien le savoir, elle devait être soumise à un mariage. Ta présence, tes actes sur elle pourrait devenir des problèmes de diplomatie. 

 

— J'en prendrais note, rétorqua-t-il normalement. Merci, mais il y a une chose en revanche. Je ferais tous pour ne rien regretter et ce, même si cela m'attire des ennuis. Je suivrais ainsi mon cœur quand bien même je m'en brûlerais les ailes. 

 

Or à ces derniers mots, la capitaine se figea net. Elle revit une image, un visage qui lui avait déjà dit ces même mots… Pendant ce temps, Bertha tapa son pichet sur la table et ria : 

— Ah bah alors là ! Je commence à bien t'apprécier p'tit gars ! T'en as dans les baluches même. 

 

— Huh, merci j'imagine ? 

 

À côté d'Adamantine, les larmes aux yeux, Talia se mit à secouer les épaules de son amie en chouinant : 

— T'en as de la chance !! T'es sûr que tu veux pas me le prêter ? 

 

— Au grand jamais ! répondit-elle avec confiance. 

 

Cela fit renverser Talia de sa chaise. Elle se mit à se rouler au sol en pleurant : « Pourquoi, pourquoi moi j'en ai toujours paaaas » …Certainement l'effet de l'alcool ? 

— Justement, intervint Mylon avec un peu plus de confiance. Pourquoi Talia n'est pas sujette au même problème ? 

 

Talia se releva rapidement en se ressuyant le visage pour lui répondre : 

— Ça, c'est juste que j'ai un père trop oppresseur et poule ! Je vous jure, il ne me laissera qu'a celui qui jugera digne ! Je n'ai même pas mon mot à dire… Je peux bien lui présenter des gens mais il refuse toujours à la fin ! 

 

— Elles ont l'air d'avoir la vie dure les deux petites nobles, intima Bertha à sa camarade Nathalie. 

 

— Nous aussi tu sais, dit-elle en réajustant ses lunettes. Il est difficile d'avoir des relations dans notre ordre aussi fermé et occupé. Ce soir est une occasion des plus rare et particulière. C'est bien parce que nous ne sommes là qu'en tant qu'observatrice. 

 

Au fil de la discussion, Mylon se sentit plus confiant. Ces femmes n'étaient pas seulement des monstres de puissances n'obéissant qu'à la Reine. Elles restaient des êtres à part entière, toutes différentes les unes des autres, chacune ayant sa personnalité, ses envies et un rêve. Soit, un jour il devra se dresser contre elles mais cela pouvait attendre. Ne rien regretter voulait aussi dire profiter de l'instant présent. 

C'est alors qu'elle intervint. Oui, elle qui ne s'était pas montrer depuis un petit moment : l'ombre. Il la sentit pousser sur son mental, encore à essayer de prendre le contrôle. Mylon entra ainsi en nage. Cette lutte pour le contrôle le fit serrer son poing jusqu'à se faire saigner. Le pire était de paraître calme et serein face à elles. Un pas de travers et… 

« Tu ne trouverais ça pas drôle toi ? Aller, laisse-moi faire, je peux me débarrasser d'elles tout de suite. Il n'y a pas besoin d'attendre, c'est une occasion en or, non ? Le Royaume, dénué de ses ferventes protectrices, laisserait la voix libre aux démons, à « ton » peuple. Ils pourraient enfin nous débarrasser de ses maudits rongeurs... » 

 

Sa voix… Cette voix ! Elle résonnait si fortement comparer aux dernières fois. Voyant qu'il ne pouvait plus le cacher, Mylon prit une décision radicale. Il s'excusa en justifiant un besoin d'aller aux toilettes et y courut. 

— Eh ? Il a besoin de démoulé un cake ? se moqua Bertha. 

 

— Qui sait ? rétorqua Adamantine perplexe. C'est que l'on a bien mangé ce midi… 

 

— Vous allez bien capitaine ? demanda Nathalie. Vous n'avez pas bougé d'un pouce et ce depuis un moment ? 

 

 

Dame Dragnir se secoua la tête en reprenant une attitude digne. 

— Ce n'est rien, veuillez m'excuser. Je viens de me remémorer un vieux souvenir… Le hasard fait bien des choses parfois. 

 

Les filles se regardèrent en haussant des épaules mais n'insistèrent plus. C'est alors que dame Dragnir intima une dernière fois : 

— Jeune Adamantine, tu as vraiment changé et ce, pour le mieux je trouve. Néanmoins, je te prie de ne pas oublier tes responsabilités en tant que noble et chevaleresse. Viendra un moment où tu devras faire un choix comme nous toutes ici : privilégier tes devoirs ou bien les fuir. Tu as un bon potentiel, ce serait dommage de le gâcher mais je peux comprendre que c'est tentant, le bonheur est si séduisant... 

 

La capitaine des Valkyries sema ainsi le doute dans sa conscience et ce, plus que déjà. Elle aussi était indécise, son cœur penchait à chaque fois des deux côtés de la balance… Tout abandonner pour aller vivre juste avec Mylon ou se séparer pour continuer dans les voies de la chevalerie et de la noblesse ? Enfin, il y avait toujours cette troisième possibilité, cette promesse. Elle s'inclina ainsi devant elle pour lui affirmer en faisant écho à Mylon : 

— Je vous remercie de votre considération. Ce que je peux seulement dire, c'est que je suivrais mon cœur le moment venu… 

 

 

 

Pendant ce temps, Mylon luttait contre l'ombre, s'étant enfermé dans les toilettes. Il s'y était enfermé mais il y avait un problème : le fait est que les toilettes de l'établissement étaient mixtes et que plusieurs s'en trouvait dans la même salle. Quelques Valkyrie passaient par là ou bien discutaient dans l'endroit pendant que lui luttait secrètement. Un genou à terre, il s'était agrippé aux rebords si fort qu'il en fendit le bois. Il put voir dans le reflet de l'eau son iris qui avait viré au jaune pendant que l'ombre tentait de prendre le contrôle. 

« Ce serait moins douloureux si tu te laissais faire, tu sais ? Pourquoi lutter vainement alors que j'essaye de te rendre service ? » 

 

Tais… Toi… Elles sont juste à côté ! Je-je n'arrive plus à contrôler mon mana à cause de toi… Elles vont me repérer ! 

 

« Ce ne serait pas plus mal, cela accélérerait les choses. » 

 

Qu'est-ce-ce que tu veux à la fin ?! Pourquoi revenir maintenant ? 

 

« Ce que je veux ? …RENAÎTRE » 

 

Il l'entendit si fort qu'il perdit le contrôle de son mana un instant. Cette simple erreur allait peut-être lui coûter cher. En effet, la capitaine des Valkyries se leva rapidement en s'excusant auprès des autres et fila rapidement au niveau des toilettes. Toutefois, le mana disparut très rapidement et lorsqu'elle arriva, elle tomba simplement en face de Mylon. Celui-ci se lavait les mains grâce à une pierre magique bleu qui générait de l'eau. La voyant arriver, il lui donna un sourire nerveux et ce, lorsque celle-ci le reluqua de haut en bas. Il craignit bien qu'elle ne l'ait démasqué mais elle lui demanda alors : 

— Dis-moi jeune Mylon, n'aurais-tu pas vu un individu étrange ? Quelqu'un dont l'aura t'aurais paru particulière ? 

 

Elle s'avança d'un pas pour se rapprocher et cela suffit pour le faire paniquer. Sa respiration s'accéléra tout comme son coeur. Il fallait qu'il réponde, vite ! 

— Euh… Non, pourquoi ? Quand je suis entré, j'ai bien vu des Valkyries mais personne d'autres… 

 

Elle n'était plus qu'à un mètre de lui maintenant et elle le fixait fortement. Que pouvait bien lui passer par la tête ? Devait-il être prêt à combattre ? Non, de toute façon, il le savait, ce serait un combat perdu d'avance. Avec l'acte de l'ombre, il devait jouer l'innocent et sortir son meilleur jeu d'acteur. Il l'a vit alors souffler : 

— Non ce n'est rien, j'ai dû me tromper. Cela doit être la fatigue, veuille m'excuser… 

 

Elle opéra un demi-tour tout en pensant : 

Ce n'est pas possible qu'il soit… Non, je serais la première au courante si un autre serait né. La Reine me l'aurait quand même dit et n'aurait pu laisser passer une telle occasion… 

 

Néanmoins, Mylon eut une sueur froide quand il la vit se retourner. Non, elle l'avait vraiment... ? 

— Juste une chose… Se pourrait-il que…