webnovel

Causing Chaos 2

```

"Oh, non. Je juste— " Rosalinde baissa la tête. "Je l'ai aperçu une fois."

"Oh ? Aperçu ? J'ai entendu dire que personne n'avait jamais vu son visage. Était-il beau ?"

"Beau ? J'ai entendu dire qu'il était effrayant avec une longue barbe et une grande cicatrice sur le visage," quelqu'un ajouta.

"J'ai entendu dire qu'il porte toujours un masque en public et cela pourrait être à cause de son apparence hideuse."

"Avez-vous entendu parler de sa cruauté dans le Nord ?"

"Il y avait des rumeurs que même le Roi s'inclinerait devant lui. On disait même qu'il était celui qui dirigeait le royaume dans l'ombre."

"Les Nordistes sont des barbares. Ils adorent tuer des gens et se baigner dans le sang de leur ennemi."

"Je pense que vous ne devriez pas parler du Duc de cette manière," Dorothy entra dans la conversation. "Malgré tout, c'est lui qui nous protège des horreurs du Nord. Nous sommes en sécurité ici grâce à la force du Duc."

"Ce ne sont que des rumeurs, la Jeune Dame," Marie dit.

"Pourtant, parler de quelqu'un en son absence n'est pas un trait très souhaitable," Dorothy insista.

Entendant cela, Rosalinde ne put s'empêcher de sourire intérieurement. Naturellement, Dorothy ne voulait pas que Rosalinde entende ces rumeurs. Elle ne voulait pas que sa sœur connaisse la vérité sur le Duc.

"Je pense que parler du Duc de cette façon est irrespectueux," Rosalinde prononça timidement. "Ma sœur aînée a raison. Il se bat pour tout le monde dans le Nord, sacrifiant son peuple pour que nous soyons en sécurité. Parler derrière son dos est discourtois."

La table devint silencieuse. Elle savait que tous avaient différentes choses en tête mais cela ne l'intéressait pas. Tout ce qu'elle voulait, c'était créer plus de rumeurs jusqu'à ce que la Famille Lux n'ait d'autre choix que de la donner au Duc.

"En parlant du Duc, j'ai entendu dire qu'il y aura très bientôt une cérémonie de chasse," dit Dorothy, changeant complètement de sujet. "D'habitude, ils invitent seulement la fille aînée non mariée de chaque famille, mais si tu le souhaites, je peux demander à père de faire une exception."

"La Jeune Dame, vous êtes trop gentille," dit Marie. "Mais cela n'ajouterait-il pas de l'huile sur le feu concernant la rumeur, n'est-ce pas ?"

"Rumeur ?" Rosalinde cligna des yeux. "Quelle rumeur ?"

"Eh bien— "

"Il n'y a pas de rumeur comme cela," dit Dorothy. "Vous avez dû entendre quelque chose d'erroné, Marie. Peut-être que vous ne vous sentez pas bien. Vous devriez aller voir le guérisseur de la famille."

Marie est en réalité une de leurs lointaines cousines, elle devrait avoir dix-sept ans également. Elle faisait partie des membres de la Famille Lux qui étaient convoqués cette fois-ci. Bien qu'elle ne soit pas aussi populaire que Dorothy, elle était tout de même belle et de nombreux célibataires avaient proposé de l'épouser.

Cependant, sa mère, Madame Nella Lux, espérait qu'elle allait recevoir la Bénédiction de la lumière. Évidemment, cet espoir est devenu une attente après l'échec de Dorothy à recevoir la Bénédiction.

A cause de cela, Marie essayait d'affirmer une certaine dominance depuis son arrivée. Ses manigances ne fonctionnaient pas sur Dorothy, alors elle tourna immédiatement son attention vers Rosalinde.

"Je ne suis pas malade, Dame Dorothy," dit Marie.

"Si, vous l'êtes."

Marie resserra ses beaux yeux.

"La Jeune Dame, je ne pense pas que vous compreniez. Je ne suis pas malade. Peut-être est-ce plutôt la Jeune Dame qui ne se sent pas bien ?" dit Marie, sa voix un peu plus haute que d'habitude. Son ton surprit les autres personnes à la table. Ce devrait être la première fois que quelqu'un montrait ouvertement son arrogance devant Dorothy après son échec à recevoir la Bénédiction.

Comment quelqu'un pouvait-il parler à Dorothy de cette façon ?

"Je crois que cela suffit," Jeames soudain intervint.

"Et qui êtes-vous ?" lança Marie. "Je crois que vous êtes quelqu'un qui n'a pas sa place à cette table. Comment osez-vous intervenir ?"

"Je crois que tout le monde serait d'accord pour dire que Dame Marie ne se sent pas bien. Gardes— " Jeames dit soudain. "Conduisez Dame Marie à ses quartiers."

"Vous osez !? Vous n'êtes pas un membre de la Famille Lux !"

"En tant que garde officiel de Dame Dorothy, j'ai le droit de commander à tous les gardes d'escorter quelqu'un que je considère comme nuisible à la Dame."

"Nuisible à la Dame ? Si vous avez oublié, alors permettez-moi de vous rappeler. Dame Dorothy n'a pas reçu la Bénédiction." Le visage de Marie devint rouge alors qu'elle regardait chaque autre personne à la table. "Tout le monde sait qu'une des personnes à cette table va la recevoir, mais ce ne sera pas la Dame. Êtes-vous sûr de vouloir prendre le risque et traiter une des personnes ici comme des ordures ?"

"Ceci— comment pouvez-vous dire quelque chose comme cela à Dame Dorothy, Marie ? Vous devriez vous excuser !" quelqu'un dit.

"Ai-je dit quelque chose de mal ?" dit Marie. "Vous pouvez me faire sortir de cette réunion maintenant, mais je vous assure… Je ne pardonnerai jamais cet affront ! Vous devez prier… et priez très bien la Déesse que je n'obtiens pas la Bénédiction ou…" Elle fixa les autres. "Vous le paierez tous !"

Voyant l'expression de chacun changer, Marie renifla.

"Il n'est pas nécessaire de me faire sortir." Marie fixa Jeames. "Je me souviendrai de cela."

Sur ce, elle sortit de la réunion, la tête haute, un sourire suffisant apparu sur ses lèvres.

"Sœur— " dit Rosalinde, les larmes commençant déjà à monter à ses yeux. Elle dut se pincer la paume pour s'empêcher de sourire aux mots de Marie. Il semble qu'elle avait choisi la meilleure personne pour distraire Dorothy. "C'est ma faute," dit Rosalinde. "Je m'excuse."

"Non." Dorothy utilisa une serviette et la tamponna sur ses lèvres. "Marie a raison. Je ne pense pas avoir le droit d'agir ainsi devant tout le monde. Je n'ai pas la Bénédiction et — " elle avala difficilement. "Je m'attends toujours à ce que tout le monde rejoigne le banquet de bienvenue. Pour l'instant, rentrons dans nos quartiers et reposons-nous. Jeames… veuillez escorter Rosalinde à— "

"Non," dit Rosalinde. Son expression changea lorsqu'elle réalisa qu'elle avait dit cela à haute voix. "Je veux dire… c'est ma sœur aînée qui ne se sent pas bien. Jeames, veuillez escorter ma sœur à sa chambre. Je me porterai bien toute seule."

"En êtes-vous certaine ?" demanda Jeames. Manifestement, l'homme s'inquiétait pour celle qu'il aimait.

"Oui," Rosalinde sourit. "Ma sœur a besoin de vous, Jeames. Prenez soin d'elle, s'il vous plaît." Les deux se méritaient, pensa-t-elle intérieurement. Il serait préférable qu'ils restent ensemble dans cette vie.

..

Chap 26-79 toujours en cours d'édition. Chap 80 et suivants sont déjà édités. J'ai trouvé un éditeur lorsque j'écrivais le chapitre 80 :)

```

Next chapter